Les doudous

Les doudous

Mais c’est quoi ça ?

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Les doudous aussi appelés “objets transitionnels” (par qui ?) sont des objets doux au toucher, comme des peluches, des morceaux de tissu, divers trucs et bidules (pas toujours très propres, on est bien d’accord !!)

Le foulard qui servait de doudou à ma belle-fille était plein de trous, tout effiloché, et je ne vous parle pas de l’odeur !! Mais interdiction d’y toucher… Je ne vous raconte pas le nombre de microbes au mm2 qu’il doit y avoir dans ces trucs là… Beurk, beurk et rebeurk !!

Ils sont là pour faciliter la séparation entre la mère et l’enfant, ils ont un rôle calmant, en aidant l’enfant à lutter contre l’anxiété. Ce doudou, choisi par l’enfant, représente pour lui une présence rassurante…

C’est, à priori, une chose qui n’existe pas dans les sociétés non-occidentales, où l’enfant reste en permanence avec sa mère, puis est socialisé par la présence de la famille. (Dixit Wikipédia)

Une autre anecdote : Un de mes petits neveux, avait une souris (Nommée “Topolino” ce qui veut dire petite souris en italien – j’vous en apprends des choses, hein ?) Bref, régulièrement le soir, Topolino était introuvable et c’était la crise pour aller se coucher… Ma tante avait beau essayer de le mettre sous l’oreiller tous les matins, le soir, invariablement, Topolino avait disparu… Jusqu’au jour où elle a surpris son fils en train de cacher son doudou !! Malin, non ?

Je ne suis pas une experte des doudous, mon fils n’en ayant pas eu (Maman était toujours là, ça aide…) mais je me souviens de quelques albums qui m’ont marquée pour une raison ou pour une autre :

LeDoudouMéchant

Le doudou méchant de Claude Ponti (L’école des loisirs – 2000)

Déjà le titre !! Méchant, un doudou ?? Blandine vous en parle très bien ici.

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Et “L‘autre guili lapinde Mo Willems (éd. Kaléïdoscope – 2008)

Trixie a grandi depuis la dernière fois où elle avait perdu son doudou Guili Lapin. Cette fois elle va à l’école pour la première fois, accompagnée de son papa, et surtout de son doudou. Mais à l’école c’est le choc, une petite fille à le même Guili Lapin qu’elle ! Son Guili Lapin ne serait donc pas unique ? Rentrant chez elle un peu confuse, la situation se complique quand, en pleine nuit, elle prend conscience que ce doudou n’est vraiment pas le sien… Une aventure nocturne à la recherche du doudou perdu commence alors, qui montrera à Trixie qu’un doudou quelque soit sa ressemblance apparente est toujours unique pour sa ou son propriétaire.

J’ai choisi de vous montrer celui-ci parce que l’histoire est amusante, mais surtout  parce que les illustrations, mélange de photo en noir & blanc et de dessins en couleur m’avaient vraiment étonnées et beaucoup plu !

LAutreGuiliLapin LautreGuiliLapin2

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Une belle liste à consulter sur le site de Ricochet

Une autre sur le site de l’école des loisirs

Et une autre sur le site de la bibliothèque de Plescop

Un article intéressant sur “le doudou dans les albums pour jeunes enfants” suivi d’une importante bibliographie.

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Sophie vous a déjà présenté 2 albums de Mo Willems ici et . et de pas mal de doudous :
dans cet article (Mon livre des doudous et Mon doudou), mais aussi ici ou là : Le gros chagrin d’Hubert Ben Kemoun et Le nouveau DoudouMon doudou de Françoise Boyer

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Et dans le cadre des RDV du Challenge Albums :

Virginie présente Léo Lapin

Blandine : Mon singe et Moi d’Emily GRAVETT et Le Doudou méchant

Laurette La valise rose et Le schmat doudou et Nos beaux doudous

Manika Le mange doudous

 

SignatureNat

Comptines pour petites mains

Deux livres pour bébé aujourd’hui, deux parmi les dizaines qu’on lit en ce moment, mais deux qu’on aime bien ces jours ci, des petites comptines pour bébé !

unesourisverteUne souris verte :
comptine pour petits doigts

 de Christel Denolle et Marion Billet

La comptine une souris verte est ici illustrée tout en contraste pour les petits yeux des curieux, avec des reliefs (en creux) pour que les petits doigts puissent facilement repérer les éléments importants : la souris, la queue, les chapeaux des messieurs… De petits détails mais qui permettent une découverte ludique de ce petit album cartonné.

Explorer les creux, découvrir ou redécouvrir une comptine, chanter… un petit album chouette à découvrir pour les tout petits, auquel il ne manque qu’une version audio pour que le parent ne soit pas obligé de répéter, encore et encore, en chantant peut être faux, comme moi !

Ma mini hérissonne aime bien quand même, elle ne se rend pas (encore) compte que je chante faux, alors pour elle, tant que maman chante… :)

Dans la même collection il existe aussi : Une poule sur un mur, petit escargot et la fourmi m’a piqué la main (très chouette aussi)

Petit Nathan, 2015

Mes premières comptines avec bébémespremierescomptines

illustrées par Séverine Cordier

Dans ce petit cartonné, c’est justement en musique qu’on va accompagner bébé dans la découverte des comptines. Quelques petites comptines, classiques ou moins, mais surtout des comptines qui incite le parent et l’enfant à intéragir. A cheval sur mon bidet, la barbichette… Des petites choses simples, adaptées aux jeunes enfants, avec le texte, des consignes pour jouer avec l’enfant et une illustration colorée.

Ce livre est donné dès 1 an, mais c’est un peu comme avec les tailles de vêtements, on fait en fonction de ce que veut l’enfant… Et mini hérissonne aime les livres, surtout les livres sonores justement ! Si pour la barbichette elle est encore petite effectivement, A la une, dans la lune, est devenu un joli rituel entre nous !

Un joli petit cartonné sonore pour passer des moments drôles et tendres avec les petits, dès 3 mois ;)

Gründ, 2015 – 9,95€

Et vous que lisez-vous  ou écoutez-vous avec bébé ?

Compte comme moi !

comptecommemoiCompte comme moi !

Atiq Rahimi & Olivier Charpentier

Actes Sud Junior (2015)

Les auteurs : Écrivain, cinéaste et photographe, Atiq Rahimi a publié plusieurs romans dont Syngué Sabour – Pierre de patience, couronné par le prix Goncourt en 2008. Il a écrit une comptine pour son petit garçon qui est devenue Compte comme moi !

Olivier Charpentier est diplômé des Arts décoratifs et il a illustré une quinzaine de livres jeunesse. Il est également reconnu pour son travail de peintre qu’il expose régulièrement.

L’histoire : Le premier album jeunesse d’Atiq Rahimi : une comptine sur l’éveil des sens :  “J’ai deux yeux, comme toi. L’un pour regarder, l’autre pour voir. J’ai deux oreilles, comme toi. L’une pour écouter, l’autre pour entendre…” Une comptine qui joue avec les mots du corps pour initier les plus petits à la subtilité des perceptions et au vivre ensemble.

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Mon avis : Un album solide que les petites mains pourront manipuler sans problème (peut-être un peu lourd pour les plus petits !) des couleurs pétantes comme je les aime, des contrastes et des formes simples, tout est fait pour attirer les plus petits. L’histoire est mignonne et plutôt facile à mimer, un livre qui devrait être rapidement adopté pour les séances de bébés-lecteurs dans les bibliothèques !

SignatureNatP.S : Il y a même un petit hérisson ! ;)

Gros Câlin de Nicholas Oldland

Nicholas Oldland - Gros câlin.Album jeunesse

Gros Câlin

de Nicholas Oldland

traduit de l’anglais par Alice Boucher

Bayard Jeunesse, 2014
9782747052696, 10,90€

 

« Il était une fois un ours plein d’amour et de joie. Chaque fois qu’il se promenait dans la fôret et qu’il rencontrait un être vivant, il le prenait dans ses bras. »

Ainsi commence cet album, avec ce grand ours qui semble aussi grand que les sapins. Cette grande silhouette noire sur le vert de la nature. Ce grand ours semble vraiment avoir un grand cœur, car peu importe celui qu’il croise, il lui fait un câlin. Même si c’est un animal que les ours mangent, ou bien un tout petit, un grand, un féroce… Même les arbres, ours adore les câliner. Tous les arbres. Alors quand un homme arrive dans la fôret et commence à couper ses arbres adorés, l’ours n’a plus envie de faire des câlins ! La chute n’est pas très surprenante, mais elle est bien dans le ton du livre.

Les illustrations sont simples, colorées, mais n’ont pas sûes me séduire. L’homme, notamment, n’est pas très expressif, et j’aurai préféré pour cette histoire des  traits plus fins, plus séduisants. Les contrastes sont tout de même intéressants, faciles à repérer pour les jeunes lecteurs.

Un album intéressant, surtout pour son personnage du gros ours adorable qui adore câliner.