Juin – La musique : 2ème partie, l’opéra italien

Opéra

La Callas, une invitation à l’opéra

Les plus beaux airs de Maria Callas

Texte du livre : Françoise de Guibert

Illustrations de Nathalie Novi

Ed. Didier Jeunesse (2007)

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Ce livre-cd présente 5 extraits d’opéra Italiens chantés par La Callas : La Traviata de Verdi (1953), Norma de Bellini (1954), Tosca (1953), Madame Butterfly (1955) et La Bohème (1956) de Puccini. Le livre s’ouvre sur une courte biographie de Maria Callas.

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L’introduction nous raconte donc la vie de Maria Callas, aussi appelée “La Callas”. Une vie de conte de fée, qui a débutée par une enfance solitaire et malheureuse et qu’elle terminera solitaire également. Entre les deux, elle aura enthousiasmé des millions de spectateurs, grâce à sa voix bien sûr, mais également grâce à son talent d’actrice et à l’émotion qu’elle sait faire passer en chantant.

Opéra

Pour chaque extrait, on nous donne les renseignements suivants : le titre, le compositeur, les différents chanteurs, la date de l’enregistrement, mais également si c’est une adaptation ou non… Ce que je trouve intéressant, c’est que les pistes du cd sont notées, ce qui permet de lire un morceau de l’histoire, de s’arrêter pour écouter la piste qui correspond et ainsi de suite… Cela permet de mieux comprendre l’histoire.

A la fin de l’ouvrage, il y a les paroles en italien de chaque extrait présenté, avec leur traduction en français en face. Et dans la dernière partie, 4 pages très intéressantes proposent de partir à la découverte de l’opéra en expliquant successivement ce qu’est un opéra, les mots spécifiques à l’opéra, les voix, les compositeurs ainsi qu’un historique.

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Un album que j’ai trouvé très bien fait et très intéressant, même si l’opéra italien n’est pas ce que je préfère je dois bien l’avouer.

Les illustrations de Nathalie Novi sont magnifiques. Un très bel ouvrage pour initier les enfants à l’opéra !

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Sur le site de l’INA, vous pourrez la voir chanter un passage de “Norma” de Bellini, présenté dans cet album.

Sur le site de l’éditeur, Didier jeunesse, vous pourrez aussi écouter quelques extraits.

Dans la même collection, qui s’intitule “Contes et opéras” nous vous avons déjà présenté le très sympathique”Swing Café“, le très tendre “Les plus belles berceuses de jazz“, “L’apprenti sorcier”, l’excellent “Mr Gershwin” ou encore le merveilleux “Le magicien d’Oz“…

Tous des coups de cœur !!

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L’Auberge de Nulle Part – Innocenti ♥

AubergeL’Auberge de Nulle Part ♥

J. Patrick Lewis & Roberto Innocenti

Gallimard (2002)

* * *

Par un morne après-midi, un artiste s’aperçut qu’il avait perdu son imagination. Mais était-elle juste égarée ou réellement perdue ? Lui, l’artiste, le peintre, qu’allait-il devenir sans elle ? Il décida donc de partir à sa recherche… Il rangea, puis ferma, sa petite maison et monta dans sa 4L rouge, qui, étonnement, semblait savoir où elle allait… Après plusieurs heures de trajet, la 4L finit par s’arrêter devant une extraordinaire auberge battue par les flots.

* * *

Et me voilà béate d’admiration (et d’envie !) devant cette magnifique double-page montrant une vieille maison de pierre posée sur le sable, devant une mer déchaînée qui n’est pas sans rappeler “la vague” d’Hokusai. Un ciel nuageux dans le soleil couchant, quelques mouettes et macareux complétant le tableau. Et notre peintre, indécis, qui se tient devant le perron, sa valise à la main…

J’ai tout aimé dans cet album : l’histoire et les illustrations bien sûr, mais aussi l’ambiance, les couleurs et toutes ces références à d’autres imaginaires ! Si vous ne trouvez pas tout, la postface vous aidera à reconnaître tous les invités de cette histoire comme “la petite sirène”, “Huckleberry Finn”, “le baron perché” ou encore “Antoine de Saint-Exupéry” (et bien d’autres !) Un album qu’on peut bien sûr lire aux enfants, mais dans lequel les parents verront bien d’autres choses…

Ce que j’ai “entendu” dans cette histoire, c’est que notre imaginaire se nourrit de celui des autres ! Autrement dit, lisez, regardez, soyez curieux ! 

* * *

Roberto Innocenti a reçu le prix Hans Christian Andersen en 2008 pour l’ensemble de son œuvre.

De cet illustrateur, je vous ai déjà présenté “La petite fille en rouge” et “La maison” (2ème album présenté) et Rose Blanche.

Une interview de l’illustrateur Roberto Innocenti sur le site du CRILJ (Centre de Recherche et d’Information sur la Littérature pour la Jeunesse)

Quelques recherches sur l’auteur et cet album m’ont permis de découvrir l’existence du Musée de l’illustration jeunesse qui se trouve à Moulins. Une bonne raison de plus pour aller en Auvergne !

* * *

Petit commentaire de Sophie : “J’ADORE Innocenti, et surtout cet album!!! ”

Réponse de Nath : Moi aussi, j’ADORE Innocenti et cet album ! ;)

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D’autres que nous l’aiment aussi (et en plus elles ont mis plein de photos !) : Le bazar littéraire, Colimasson

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Album jeunesse toujours… Lectures d’Avril

album

Album, Album, Album…

L’ album est un format de lecture que j’adore… Et vous ?

Le dompteur de vent

Bernard Villiot & Thibault Prugne (ill.)

Éd. Gautier Languereau (2016)

***

El Loco, le vieux chinois, est mort. Dans la grange où il vivait, Sam, un jeune garçon curieux, trouve des tas de cerfs-volants multicolores. Sam se rend compte qu’El Loco n’était pas fou et qu’il avait un rêve. Un rêve que Sam se met en tête de réaliser, mais ne maîtrise pas le vent qui veut…

illustration empruntée au site de l’illustrateur

Si l’histoire ne m’a pas totalement convaincue (mais je ne saurais pas expliquer pourquoi !) les illustrations de Thibault Prugne sont toujours aussi magnifiques ! Rien que pour ça, ça vaut le coup d’œil !!

Blog de Thibault Prugne

De ces deux auteurs, nous vous avons déjà présenté :
Le souffleur des rêves qui, lui était un coup de cœur total ! 
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Le conte chaud et doux des chaudoudoux

Claude Steiner & PEF (ill.)

InterÉditions (2009)

Album

Dans des temps très anciens, les gens vivaient heureux. Chaque enfant, à sa naissance, recevait un sac de chaudoudoux. Lorsque quelqu’un mettait la main dans son sac, il trouvait t

oujours un chaudoudoux. Chaque fois que quelqu’un recevait un chaudoudoux, il se sentait chaud et doux de partout. Mais un jour, une sorcière vint semer la zizanie. Elle fit croire que les chaudoudoux n’étaient pas inépuisables, qu’il ne fallait pas trop en distribuer… Du coup, les gens devinrent radins et jaloux…

Ils ne sont pas mignons ces chaudoudoux ?

Quand on finit ce conte, on se dit : “si seulement ça existait !” Un truc tout doux, qui vous réchauffe et vous réconforte… Une très jolie histoire que je vous invite à écouter ci-dessous. Mais le mieux, bien sûr, est encore de se le procurer. Vous profiterez ainsi des chouettes illustrations de Pef, toutes en rondeur et douceur !

Sur le site de Claude Steiner, vous pourrez lire le texte intégral, et ci-dessous, vous pourrez l’écouter.

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Le parapluie de monsieur Roland

 Ariane Duclert & Aude Léonard (ill.)

La marmite à mots (2016)

Illustration empruntée au site de l’illustratrice

Monsieur Rolaalbumnd vit dans la rue, sous le regard pas toujours aimant des passants. Souvent, il se met à l’abri sous son grand parapluie. Mais un jour, en catimini, quelqu’un a volé son parapluie !

Une histoire sur l’exclusion, la vie dans la rue, racontée avec douceur, poésie et rêverie… Pour porter un autre regard sur celles et ceux qui vivent dans la rue ? Les illustrations, des photos mises en scène et “trafiquées” sont étonnantes !

Le tout forme un  joli album, très original dont la fin ne peut que faire penser à la chanson de Brassens “Un p’tit coin d’parapluie”

Blog d’Aude Léonard

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Coton blues – Conte sur l’esclavage

Coton

♥  Coton Blues ♥

Une conte de Régine Joséphine

Illustré par Oreli Gouel

Coll. Les contes imaginaires

Éditions Gecko Jeunesse (2007)

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Les éditions Gecko Jeunesse ont cessé leur activité.

Ce titre a été réédité en 2011 par les éditions BilbOquet (en livre cd).

Coton

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Présentation de l’éditeur : Coton… Ce n’est pas un nom. C’est pourtant le sien. Le Maître l’a choisi pour se moquer de ses cheveux rêches, pour rire de ses gros yeux, et surtout de sa peau si sombre qu’on la dirait découpée dans la nuit. Quel âge a-t-elle, Coton ? Elle-même n’en sait rien. Dix ans, douze peut-être…
Assez pour être vendue, assez pour travailler… Coton aussi, parce que dans la plantation, c’est le trésor, c’est la richesse. Parce que sans les champs de flocons, le Maître vaudrait bien peu de chose…
Elle ne dit rien, Coton. Aucun son n’a jamais franchi ses lèvres.On la croirait muette, Coton. En vérité, personne ne sait qu’elle rêve.

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Qu’il est beau cet album !! Déjà charmée par la couverture, j’ai succombé devant la beauté des illustrations… Et des couleurs !

Le papier, épais, de très belle qualité participe à la beauté de “l’objet”.

Le texte, lui aussi, est magnifique. Poétique, doux et dur à la fois. C’est un conte, un rêve, une légende.

On se laisse porter, emporter par les mots. Des mots qui expliquent que même esclave, on garde une part de liberté, au moins dans ses rêves…

Coton blues est un album magnifique que je vous conseille vivement !!!

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Le site de l’auteure et son blog

Celui de l’illustratrice

Un site qui parle du blues

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