Blood Guard

Blood GuardRoman d’aventures fantastique
pour adolescents

Blood Guard
1. L’ordre sinistre

de Carter Roy
traduit par Christophe Rosson

Hachette, 2015
9782012044470, 15,90€

* Action, aventure, combat, fantastique *

Evelyn a 13 ans et il pratique les arts martiaux depuis toujours. Un entraînement presque intensif qui prend tout son sens et se révèle fort utile quand il découvre que sa mère appartient à une société secrète Blood Guard, Les gardiens du sang.

Une situation de départ peu originale, mais qui va vite entraîner le lecteur dans des actions à la fois folles et fantastiques. L’intrigue va se complexifier et Evelyn, notre héros, va découvrir peu à peu l’étendue de son apprentissage, de ses “pouvoirs”, mais aussi de l’organisation que combat sa mère, l’Ordre Sinistre.

Ce premier tome de la série est avant tout une course poursuite et une avalanche de combats, certains sanglants voir meurtriers. On y rencontre peu à peu les différents protagonistes, qui, s’ils prennent une certaines places dans l’intrigue, ne sont pas tous aussi attachants qu’Evelyn. Dawkins un “ange gardien” un brin étrange apporte aussi une petite touche fun très appréciable !

Blood Guard tient ses promesses de roman d’aventure ! Un suspense général, mais surtout un personnage principal attachant et dynamique, narrateur à la voix incisive, et souvent drôle. Ses relations avec Greta, une adolescente de sa classe qu’il n’apprécie guère, donnent une touche adolescente à ce roman, sans tomber pour autant dans la romance.

Un premier tome avec quelques faiblesses dans les personnages secondaires, mais qui offre de très belles scènes d’action et qui est très facile à lire grâce à de nombreux dialogues.

+ Lire un extrait :

+ Le livre sur Lecture Academy
+ La couverture américaine
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Une couverture un peu moins enfantine et plus sombre que la version française !
+ L’avis de Mes Petites Lectures

Un homme de joie – BD Diptyque

T.1 : La ville monstreUnHommeDeJoieT1

David François (ill.) & Régis Hautière

Casterman (2015)

* * *

New-York, 1932. Fraîchement arrivé d’Ukraine où règne la famine grâce au camarade Staline, Sacha débarque chez son cousin Pavlo. Mais celui-ci vit dans un tout petit appartement avec sa femme et ses 4 enfants et ne peut l’accueillir au-delà de la première nuit. Il l’aide cependant à trouver un logement -provisoire et spartiate- mais pas cher.

* * *

Pas très attirée au premier abord par les illustrations que je trouvais sombres et avec beaucoup de gros plans, j’ai en fait très vite plongé dans cette histoire. Et après l’avoir lue une première fois, j’ai parcouru au moins deux fois cette bd avant de la lâcher, tellement certaines de ces illustrations m’ont plu… Page 37 par exemple, j’ai trouvé superbe l’illustration d’un homme qu fait un saut périlleux sur une poutre, mais il y a un tas d’autres exemples, tel le chien qui file dans la ruelle, à la page 24. J’aime bien, en fait, la façon dont le mouvement est traduit dans le dessin. Je ne sais pas quelle est la méthode employée, je dirais volontiers que c’est de la peinture mais la façon dont c’est illustré, les coups de pinceaux (?) noirs par endroits, les couleurs employées donnent vraiment une ambiance très particulière, un peu “cotonneuse” à cette bd.

Quand à l’histoire, elle est très simple. Un homme, qui vient d’arriver à New-York, essaie de trouver du travail et de trouver sa place. Il ne connaît pas les us et coutumes du pays, il s’adapte au fur et à mesure. On sent bien que c’est un homme gentil (sa façon de s’occuper des chiens, de se préoccuper des autres…) mais il fait de drôles de rencontres… J’ai hâte de savoir ce qui lui arrive dans le tome 2 !

homme UnHommeDeJoieT1_3

* * *

Bref, vous l’aurez compris, une bd qui ne m’attirait pas plus que ça au début et que j’ai finalement adoré, tant pour les illustrations que pour l’histoire !

Bon, ça y est, j’ai lu le tome 2 : Pffoouuu ! Quelle claque !! A lire sans hésiter.

Une bd découverte grâce au groupe de “la bd de la semaine” : voir l’article de Moka (et ceux des autres, dans le bas du sien !)

David François, le dessinateur, brève bio sur le site de l’éditeur

Le blog de Régis Hautière

La bd de la semaine Cette semaine, c’est chez Noukette

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Les petites reines – C. Beauvais

Les petites reinesRoman pour adolescents
Road Trip, Acceptation de soi et vélo

Les Petites Reines

de Clémentine Beauvais

Sarbacane, 2015

Ce titre vous l’avez forcément déjà croisé. Tout le monde en parle, tout le monde l’a lu, il reçoit des prix, des critiques élogieuses, et Nathalie vous en a déjà parlé ici-même… Alors je l’ai lu, moi aussi… Ce n’est pas un coup de coeur, mais je vous en parle quand même !

Les petites reines aurait pu s’appeler Les trois boudins. Un titre moins vendeur et moins humoristique, c’est sûr, mais qui donne le vrai ton de ce livre. Trois jeunes filles, nommées boudins lors d’un “concours” sur les réseaux sociaux de leur établissement scolaire, sont en effet les héroïnes. Boudin d’or, boudin d’argent, boudin de bronze. Les filles les plus laides, les plus grosses… Mireille est l’une d’entre elle, et ce n’est pas la première année qu’elle reçoit ce titre. Elle prend donc ça avec beaucoup de légèreté, du moins en apparence. Elle va rencontrer Astrid et Hakima, les deux autres boudins, et décider qu’à trois elles seront plus fortes. De fil en aiguille va jaillir une idée, être à la garden party de l’Elysée le 14 juillet. Astrid souhaite y rencontrer Indochine. Hakima parler au général Sassin (à cause duquel son frère est revenu infirme de la guerre). Mireille enfin, rencontrer le mari de la présidente, un grand philosophe qu’elle pense être son père, même s’il ne l’a jamais reconnue.

De ce point commun un peu capillotracté, elles font une force, et décident… d’aller ensemble à Paris, mais en vélo ! En vendant des boudins en route ! Une folle aventure commence alors, et franchement, avec ce pitch, ça ne partait pas gagnant pour moi…

L’écriture de Clémentine Beauvais ne m’accroche pas, je trouve l’ensemble trop cru, trop “langage parlé”, et il me manque quelque chose. Pour autant, à part à quelques passages, j’ai réussi à en faire abstraction pour me plonger dans l’histoire. Intrigue justement qui, si on la regarde dans son ensemble n’est que coïncidences et hasard, relevée d’une pointe d’incongru totalement incroyable…

Mais voilà, Les petites reines a ce petit quelque chose qui nous pousse à avancer dans l’histoire, qui me pousse à vous en parler. Ce petit rien d’humanité, d’humour, d’amour, qui fait qu’on s’attache aux personnages. Astrid, Mireille, Hakima, trois grosses, mais surtout trois ados qui vont apprendre beaucoup tout au long de ce parcours, qui vont grandir, mais qui vont aussi faire grandir les gens qu’elles croisent. Cette interaction avec l’environnement, ce rapport aux autres, ces instants de rencontre, de dialogue, c’est réellement ce qui fait de ce livre une belle histoire malgré mes réserves, et qui m’incitent à le partager !

Ces jeunes filles nous apprennent beaucoup sur l’estime de soi et le dépassement, sur la volonté. Le regard des autres aussi va peu à peu changer, et cette partie est vraiment très bien amenée, dans un contexte très réel et moderne, qui parlera aux jeunes lecteurs.

Vous l’avez lu, qu’en avez vous pensé ?

Nathalie vous en a parlé, et elle a adoré :

Les petites reines

+ Challenge YA#5

ANYA et Tigre Blanc – Conte de Bernard et Roca

AnyaANYA et Tigre Blanc ♥

Fred Bernard & François Roca (ill.)

Albin Michel Jeunesse (2015)

A partir de 7/8 ans

* * * * *

Dans le pays du Grand Blanc, un pays aux quatre saisons de neige (au-dessus des bottes / à la taille / jusqu’au cou et par-dessus la tête…) des enfants disparaissent. Tous ces enfants ont un point commun, ils sont nés la même année. Anya était née cette année là. Son jumeau, Luka avait disparu lorsqu’il était bébé, et les parents l’avaient remplacé par un bébé tigre qui ne quittait jamais Anya.

* * * * *

AnyaLa première chose qui m’a attirée dans cet album –en plus de sa splendide couverture dans un camaïeu de bleu– c’est sa taille !

Il est très grand (j’adore les grands albums, peut-être parce que je suis miro ? Ou alors parce que j’aime plonger tête la première dans les illustrations…) Bref, il fait 36 cm de haut, ce qui est vraiment très grand. La couverture attire l’œil par son fond bleuté sur lequel ressort le blanc des cheveux d’Anya et le blanc du tigre, ainsi que les lettres dorées du titre…

La mise en page alternée, une page de texte puis une illustration pleine page (ou l’inverse) permet de profiter pleinement des magnifiques illustrations de François Roca. On est plongé dans un univers froid, moyenâgeux et inquiétant…

Le texte est encadré, décoré “à l’ancienne” :   Anya

 Un album superbe, que j’ai adoré, vous l’aurez compris !

* * * * *

La librairie M’Liranya_14e (à qui j’ai emprunté l’image de la sorcière ci-dessus) a beaucoup aimé aussi.

De ces deux auteurs, Sophie vous a déjà présenté “Anouketh” et “Le pompier de Lilliputia

La fiche de François Roca sur Ricochet (ou plusieurs des albums réalisés avec Fred Bernard font partie des sélections)

p.s : en faisant des recherches de liens à ajouter pour cet article, je m’aperçois que j’ai déjà un album de François Roca, album qui m’avait précisément attiré par ses illustrations… Il s’agit de Sacré Raoul, qui était déjà un coup de cœur !

 

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