Bonolon : Ulyssia la fée bleue

BonolonBonolon

Ulyssia la fée bleue

Seibou Kitahara &  Tetsuo Hara & Go Nagayama (ill.)

Editions Nobi Nobi (2014)

Les auteurs : Kitahara Seibou collabore avec Tetsuo Hara sur les œuvres de ce dernier : il est notamment l’auteur des histoires de Bonolon, le gardien de la forêt.
Dans Bonolon, Tetsuo Hara s’occupe de la création des personnages, du développement des histoires et supervise la mise en scène.
Pour imaginer le design de Bonolon, il a pris comme modèle un sumo, car il voulait que ce bon géant soit perçu à travers le monde comme le symbole du Japon (les cornes sur sa tête sont une adaptation de la coiffure des sumos et ses habits sont inspirés de leur tenue traditionnelle).
Depuis 2004, Go Nagayama est l’illustrateur de Bonolon, le gardien de la forêt, pour lequel il dessine une nouvelle histoire tous les deux mois au Japon.
 
L’histoire :
Gentil géant aux allures de gros ours orange, Bonolon est un esprit de la nature qui vient au secours de tous les êtres vivants. Dès lors que les larmes d’une âme en détresse touchent les racines d’un arbre sacré, Bonolon, accompagné de son meilleur ami Gon, le petit chien, apparaît pour lui proposer d’exaucer son vœu le plus cher.
Bien sûr, ses pouvoirs ne sont pas sans limite mais, chaque fois, Bonolon fait de son mieux pour répandre le bonheur autour de lui. Au fil de cinq histoires tendres et émouvantes, suivez Bonolon qui parvient tour à tour à retrouver une amie d’enfance qui va lui rappeler des souvenirs du passé, à sauver une oasis menacée, à contrer un robot devenu fou, à aider un petit fennec à être plus sûr de lui et à faire réaliser à une petite fille combien sa maman l’aime.Des choses simples, certes. mais qui changent la vie !
Création de l’auteur de manga culte Tetsuo Hara, Bonolon est le messager de valeurs fortes telles que le respect de la nature ou encore la force de l’amitié.
 
Mon avis :
Si je ne dis pas de bêtises, Bonolon est un manga “Kodomo” c’est à dire réservé aux enfants de 6 à 11 ans. Ceci dit, j’ai eu pour ma part beaucoup de mal à “mettre un âge” parce que si le dessin est plutôt “bébé”, très naïf (mais franchement je n’y connais rien en manga, c’est peut-être toujours comme ça !) le texte lui, contient des mots que je ne verrais pas dans la bouche d’un enfant de 6 ans (vous me direz, ils apprendront des mots nouveaux comme ça ! c’est vrai.)
Quels mots ? Rien de choquant, mais des mots comme : luxuriante, empathie, compassion, néfaste… vous pensez que c’est un vocabulaire adapté pour un enfant de 6 ans qui commence à lire ? Bref, ça m’a juste fait un drôle d’effet, l’impression d’un décalage entre le texte et l’image…
Sinon, c’est un recueil d’histoires très mignon, les illustrations sont marrantes, colorées, le géant est tout à fait adorable et en plus, il véhicule des idées très positives !
SignatureNat
Pas un coup de cœur pour moi, mais une jolie découverte tout de même ! 

La petite fille en pain d’épice

La petite fille en pain d’épice

Céline Lamour-Crochet & Florian Le Priol

Éditions La Palissade (Sortie prévue 11/02/2015)

Petite-fille

Les auteurs

Née en Bretagne, pilote dans l’Armée de l’Air pendant 17 ans, Céline Lamour-Crochet a arrêté pour s’occuper de sa famille et pour écrire (plus de 80 livres depuis 2009 !) Florian Le Priol est également breton, il sort de l’école Pivaut de Nantes. Après avoir fait de la pub tv et des dessins animés, il se tourne maintenant vers l’illustration de livres jeunesse.

L’histoire

« Vous pouvez courir tant que vous voudrez, jamais vous ne pourrez m’attraper. C’est moi la plus rapide de tous, la petit fille en pain d’épice ! »

Dans cette version originale du célèbre conte, des invités bien particuliers se sont glissés à travers les pages. Blanche-neige, Hansel et Gretel, le petit poucet et bien d’autres n’ont qu’une envie : attraper cette petite fille en pain d’épice et la dévorer ! Arrivera-t-elle à leur échapper ?

 Mon avis

Je suis bien embêtée… J’avais vu cet album sur le net et j’avais été très attirée par les couleurs vives et joyeuses de la couverture… Oui, mais voilà, une fois l’album entre les mains, les illustrations ne me plaisent pas du tout (à une exception près, la petite en pain d’épices qui est très marrante et très mignonne !)

Après l’avoir relu plusieurs fois, je modère mon propos : en fait, ce ne sont pas les illustrations qui me déplaisent (elles sont très colorées et j’aime les couleurs vives) mais la tête des différents personnages… Bref, ce n’est pas très objectif, c’est juste une question de goût !

Et pour couronner le tout, l’histoire ne m’a pas convaincue non plus… Le côté répétitif est amusant certes, mais… je ne sais pas trop pourquoi, malgré tout, je n’ai pas accroché ! Peut-être qu’en lecture à haute voix ça passerait mieux ? Les enfants apprécieront sûrement le côté “conte en randonnée” avec cette petite phrase qui revient “Elle court à toute allure, quand elle tombe nez à nez avec…” (on tourne la page et un nouveau personnage apparaît).

Après l’avoir lu et relu, je reste sur un avis mitigé… L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

SignatureNat

 

♥ La pluie d’or – Livre CD ♥

♥ La pluie d’or ♥

livre-CD tiré du conte musical rap « La Pluie d’Or »

  Illustré par Gauthier Rebetez et écrit par l’auteure et comédienne Salima Drider

Préface de Mc Solaar

éditions Nuits d’Encre (collection ZikLu-2014)

Dans le nord de Paris, tout près de Montmartre, existe un quartier fabuleux, celui de la Pluie d’Or. Loin du tumulte parisien, les habitants de ce lieu onirique coulent des jours heureux depuis qu’une pluie d’or magique est tombée du ciel après une longue sécheresse persistante.

En souvenir de cet instant extraordinaire, les habitants de la Pluie d’Or décident de conserver une perle d’or autour du cou en guise de porte bonheur. Cette pluie magique et dolivre-CDrée apporte aux habitants chance et sérénité mais leur a surtout fait prendre conscience de la richesse qu’ils ont de vivre ensemble. Leur vie est passée de l’ombre à la lumière, de la tristesse à la joie. La jeune Fatma est un exemple de cette nouvelle vie. Avant la tombée de la pluie, elle n’était qu’une jeune fille malheureuse et perdue.

La Pluie d’Or lui a donné une nouvelle force et lui a permis, des années plus tard, de devenir la célèbre « Mère Fatma », connue dans le monde entier grâce à son plat mythique, le couscous, qu’elle seule sait cuisiner à la perfection. Malgré cette réussite, la Mère Fatma ressent un vide au fond de son cœur.

Elle rêve secrètement d’avoir des enfants. Le sage du quartier « Papi Moussa », lui conseille de se rendre à l’orphelinat où deux enfants lui semblent prédestinés. En arrivant là-bas, elle est conquise par deux jeunes enfants au regard triste, Asia et Noah. Malheureusement, l’arrivée de ces deux enfants n’enchante guère les habitants de la Pluie d’Or car, en les observant bien, les habitants découvrent qu’ils sont atteints d’un mal étrange, une lueur triste transperce les yeux des jeunes enfants. Les habitants de la Pluie d’Or se retrouvent submergés par la peur de voir de nouveau leur vie sombrer dans la mélancolie. La mésentente entre les uns et les autres s’accentue parmi les habitants du quartier qui ont peur de l’arrivée de ces étrangers. Asia et Noah rejetés, la Mère Fatma est contrainte de partir avec eux à la recherche d’un remède au mal qui les ronge. Ainsi débute un long voyage fantastique sur une route semée d’embûches et de magie.

La Mère Fatma trouvera-t-elle un remède à la mystérieuse maladie de ses enfants ? Vont-ils pouvoir retourner chez eux? L’entente sera-t-elle de nouveau possible au sein du quartier de la Pluie d’Or ? C’est ce que vous découvrirez en suivant la Mère Fatma dans ses aventures !

Mon avis : Une très jolie histoire qui parle d’espoir, de la peur des autres et comment la surmonter.

Un conte original et plein d’énergie qui plaira à tous ! Le cd qui accompagne le livre contient 10 chansons toutes plus dynamiques les unes que les autres. Je ne suis pas fan de Rap, mais j’ai beaucoup aimé ce CD ! Les paroles des chansons sont belles et intelligentes et la musique énergisante.

Mes préférées : les chansons n°1 (La pluie d’or) très gaie ! et la n°7 (voyager en chantant). La n°8 m’a donné froid… (Appelez-moi le vent) glagla ! Et j’adore le refrain de la n°9 (Smiley City) : “Bienvenue à tous, à Smiley City, la vie est douce / On flotte comme sur de la mousse / Bienvenue à tous, à Smiley City, la vie est douce / Il n’y a que des sourires sur nos frimousses…” C’est pas mignon, ça ? (et vous n’avez pas la musique)

Je vais peut-être me mettre à écouter du Rap, moi ? En tous cas, vos p’tits loups adoreront se trémousser sur ces chansons, c’est sûr !

♥♥♥

SignatureNat

Les petites histoires de Dragomira

Les Petites Histoires de DragomiraDragomira

Anne Plichota & Cendrine Wolf

XO Editions (2014)

*****

Capuchon Rouge,
  Ali-Dingot et les Quarante voleurs,
  La merlicoquette qui voulait se faire plus grosse que l’insuffisant… 

Cela vous dit quelque chose ?

Eh oui, les Foldingots aussi ont leurs histoires et légendes, qui ne sont pas sans rappeler les nôtres.
L’humour et le grain de folie en plus.
Dans ces dix histoires, écrites avec la langue  particulière des Foldingots, Anne Plichota et Cendrine Wolf laissent libre cours à leur fantaisie.

Un clin d’œil facétieux à l’univers d’Oksa Pollock…

*****

Ce que j’en pense : Je suis ravie d’avoir reçu ces petites histoires de Dragomira (le livre ne fait “que” 143 pages et c’est écrit gros) car les Foldingots étaient mes personnages préférés dans Oksa Pollock… Je les trouvais très drôles ! Autant vous dire que j’ai un “à priori” totalement positif cette fois-ci…

La couverture est très colorée (des couleurs bien “pétantes”) et plutôt appétissante. Les histoires sont courtes et commencent toutes par une petite illustration. La mise en page est claire et aérée, la police de caractères assez grosse (tout ça pour dire qu’il est facile à lire, même pour les plus jeunes !)

Ce recueil contient 10 petites histoires inspirées de contes de notre enfance ou encore de fables de la Fontaine. Elles sont écrites de façon Dragomirienne (Dragomira étant la Baba (la grand-mère) d’Oksa), c’est à dire d’une écriture drôle et farfelue.

Le livre s’ouvre sur une scène un peu triste :

Oksa et ses amis ont fait un feu (par pour la température, il ne fait jamais froid à Edefia, mais parce que c’est Noël). Ils sont un peu tristes, nostalgiques, pensent à leurs amis disparus “La fumée produit l’irritation des nerfs optiques” s’alarme le Foldingot en voyant apparaître quelques larmes… Oui, les foldingots ont une façon un peu étrange de s’exprimer (mais tellement drôle !). Pavel commence alors à raconter “les petites histoires de Dragomira” sa mère.

Si vous avez, comme moi, lu et apprécié Oksa Pollock, je pense que vous serez ravis de retrouver tous ces personnages plus farfelus les uns que les autres. Si vous ne connaissez pas, peut-être ce petit livre vous donnera t-il envie d’aller plus loin dans l’univers d’Oksa ?

A la fin, quelques pages vous donneront plus de détails sur nos amis les Foldingots, mais aussi sur la Goranov, les devinailles… (Qu’est-ce c’est ? Lisez et vous saurez !)

SignatureNat

Et pour tout savoir sur l’univers d’Oksa Pollock, le site officiel