Mortel Printemps – Prix Cognac

MortelPrix Cognac du meilleur roman jeunesse

MORTEL PRINTEMPS

Claire Gratias

Le Muscadier (2021)

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Hugo nous raconte ce qui s’est passé ce printemps là, ce mortel printemps, 20 ans auparavant. Avec Rémi et Vadim, ils étaient inséparables depuis deux ans. C’était presque la fin de l’année scolaire, la fin du collège. Ils avaient 15 ans et espéraient bien être dans la même classe à la rentrée.

En cette fin avril, une nouvelle venue avait rejoint leur groupe, Léa. Tout allait bien jusqu’au jour où une de leurs profs se fait assassiner et que les soupçons pèsent sur l’un d’entre eux. L’enquête va être difficile pour tout le monde. Remettra t-elle en cause leur amitié ?

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En partie rédigé comme un journal intime écrit par Hugo, Mortel Printemps est un roman très prenant. Jusqu’au bout j’ai eu des doutes sur l’assassin et je me suis plantée bien sûr (comme d’hab ! J’aurai fait une très mauvaise enquêtrice…)

J’ai dévoré en une soirée les 350 pages de ce livre qui multiplie les fausses pistes. Jusqu’à la dernière page.

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Extrait : Carnet n°72 :

“Un ami, c’est quelqu’un avec qui on serait heureux de faire un mauvais coup”.

Tout à l’heure, j’ai lu cette phrase dans un livre et, immédiatement, j’ai pensé à Vadim. Comme une lame de fond qui vous prend par surprise, vous soulève et vous emporte où elle l’a décidé, mes souvenirs ont ressurgi, intacts, et je me suis retrouvé vingt ans en arrière.

À cette époque, nous étions trois : Rémi, Vadim et moi. On nous disait inséparables. Quelle valeur accordions-nous à l’amitié ? La nôtre était née presque deux ans plus tôt, à l’issue d’une aventure qui avait failli me coûter la vie.  J’étais convaincu que ce qui nous liait désormais était plus fort que tout.”

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Prix Cognac

De Claire Gratias, présenté sur ce blog : Orphans T1 : Double disparition

Ce qu’il nous faut c’est un mort – Roman policier

policierRoman policier

Ce qu’il nous faut, c’est un mort

Hervé Commère

Fleuve Noir (2016)

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12 juillet 1998, une nuit pas comme les autres. Pour beaucoup, ça restera la nuit de la victoire des bleus lors de la Coupe du Monde de Foot. Mais pour Marie, ça sera une nuit de cauchemar, un cauchemar qui hantera les jours et les nuits à venir et changera à tout jamais sa vie. Et pour Fanny cette nuit là, l’histoire a bien failli s’arrêter. Quant à Vincent, Maxime et Patrick, c’est une nuit qui va modifier profondément leur avenir…
“Ce qu’il nous faut c’est un mort” raconte l’histoire de Vrainville, une petite bourgade Normande qui vit depuis près d’un siècle grâce aux ateliers Cybelle, qui fabriquent des sous-vêtements féminins. Les ouvrières travaillent aux Ateliers, sont logées -gratuitement- par les Ateliers, partent en vacances grâce à la prime donnée par les Ateliers. Mais les années passent, la crise arrive…

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J’ai trouvé les 70 premières pages de ce roman policier un peu longues.

Je n’accrochais pas. Mais ça n’a pas duré ! Une fois tous les personnages, tous les actes de “la pièce” en place, ça démarre sur les chapeaux de roues et ça ne s’arrête plus !
En quelques pages, le temps d’une nuit, plusieurs vies ont basculé…

P.307 : Hein ? Quoi ? Mais non, ce n’est pas possible… Je ne comprends plus rien… Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire d’étoile ?

Le premier roman policier d’Hervé Commère que je lisais, mais pas le dernier !

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Un extrait :

« Pour des raisons différentes, cette date va se graver dans les esprits de chacun des personnages de cette histoire. Ce qui se passera dans 18 ans dépend absolument de ce qu’ils vont vivre maintenant. Pour une jeune fille qui marche seule dans Nancy, rien ne sera plus jamais beau. Pour un jeune homme noir, athlétique et sans faille qui entre en discothèque en banlieue parisienne, cette nuit est celle où, à la surprise générale, à commencer par la sienne, il va se laisser dompter. En Normandie, près de Dieppe, pour l’instant occupés à se servir de grands verres de Vodka, trois étudiants vont briser leur amitié, ainsi que leur avenir. Plus au sud, dans le Var, un bébé va venir au monde… »

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Également chez Fleuve noir (chez qui sort le dernier Hervé Commère : Regarde) : Tu es moi et Elric, les buveurs d’âmes

La fête du Potiron – Polar classique !

potiron

Lecture Halloweenesque !

Ado/Adulte

La fête du potiron

(Hallowe’en party – 1969)

Agatha Christie

Le club des Masques (1973)

Ō Ō Ō

Hercule Poirot s’apprêtait à passer une morne soirée car un de ses amis, malade, avait décommandé leur réunion au dernier moment, quand il reçut un coup de téléphone de son amie la célèbre écrivaine Ariadne Oliver. En effet, celle-ci avait assisté la veille à une fête du potiron donnée pour des enfants dans la charmante ville de Woodleigh Common. Fête qui s’était fort mal terminée car elle s’était achevée par la découverte d’un cadavre… Mrs Oliver voulait l’aide des célèbres petites cellules grises d’Hercule Poirot pour élucider l’affaire.

Ō Ō Ō

Voilà bien longtemps que je n’avais pas lu un roman d’Agatha Christie ! J’en ai lu pas mal à l’adolescence, il y en avait beaucoup chez mes parents et chez mes grands-parents aussi (dans la fameuse collection du Masque).

Cette fête du potiron m’a donné beaucoup de plaisir. Une intrigue classique de la Reine du crime, mais un roman tout de même assez macabre puisqu’il commence avec le meurtre d’un enfant de 12/13 ans.

Et c’est un “Poirot” qui se termine sur une touche d’humour après une histoire somme toute assez sombre. Un “Poirot” qui ne m’a pas “agacée” comme ça a pu être le cas dans d’autres romans. Il est plus humain même si toujours très conscient de sa haute intelligence ! (Oui j’avoue, en fait j’ai un faible pour la douce et discrète Miss Marple…)

Peut-être l’avez-vous lu sous un autre titre ? Il a été réédité en 1999 dans les intégrales du Masque, sous le titre “Le crime d’Halloween“.

Une lecture parfaite pour le Challenge Halloween !

Ō Ō Ō

D’Agatha Christie, Sophie vous avait déjà présenté : La dernière énigme

 Ce roman participe au Challenge Halloween chez Lou et Hilde – et au challenge Souvenirs de Lectures ainsi qu’au Challenge Classiques !

                                                           Classique

Les soeurs Mitford enquêtent

MitfordLes sœurs Mitford enquêtent
T1 : L’assassin du train

Jessica Fellowes

Éditions du Masque (2018)

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1919 à Londres. Louisa vit avec sa mère. Son père est décédé récemment et sa mère fait ce qu’elle peut comme blanchisseuse pour payer le logement et la nourriture. L’oncle Stephen (le frère du père décédé et un homme dangereux) s’est invité dans leur petit logement. Il compte tirer profit du fait que sa nièce soit une jeune femme agréable à regarder pour payer ses dettes de jeu. Louisa ne voulait pas laisser sa mère seule, mais ne sachant comment échapper à son oncle Stephen, elle se fait engager comme nounou à la campagne, par la famille Mitford… Avec Nancy, l’aîné des filles, elle va mener l’enquête sur le meurtre d’une infirmière.

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Je sais que je vais m’attirer les foudres de certaines de mes collègues du Mois Anglais, mais j’avoue que je ne suis pas fan de tout ce qui concerne la royauté ou l’aristocratie anglaise (ou autre d’ailleurs !) Ceci dit, si nous sommes bien dans la “haute société” avec la famille Mitford, l’héroïne principale de ce roman, c’est la jeune Louisa Cannon, qui, elle, sortirai plutôt d’un roman de Dickens ! J’ai bien aimé le personnage de cette jeune fille, qui se débrouille comme elle peut pour survivre et échapper à la condition de blanchisseuse. Le personnage du policier, Guy Sullivan est intéressant aussi par son obstination à vouloir résoudre l’enquête. Et aussi pour son manque d’obéissance à sa hiérarchie !

La première guerre mondiale

Même si l’intrigue se déroule après la guerre (en 1919 et 1920), et que ce n’est pas le sujet principal, celle-ci est encore très présente. Avec le policier par exemple, qui souffre d’avoir été réformé à cause de sa mauvaise vue. Avec l’infirmière tuée, Florence Nightingale Shore (nièce de la fameuse Florence Nightingale) qui servait à Ypres, ville tristement célèbre pour ses batailles durant la première guerre mondiale. Ou encore avec le personnage de Roland Lucknor, officier à Ypres. On y entend parler de soldats qui font des cauchemars, de Trouble de Stress Post-Traumatique

Lu pour le mois anglais, c’est un roman policier que j’ai lu avec beaucoup de plaisir, notamment pour l’ambiance “so british” !

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L’auteur, Jessica Fellowes, est la nièce de Julian Fellowes, le créateur de Downton Abbey, la célèbre série !

Même si ce livre parle d’une famille qui a réellement existé, les Mitford et d’un meurtre jamais élucidé (celui de Florence Nightingale Shore), c’est avant tout un roman !

Un article de Wikipédia sur la famille Mitford

L’avis d’Eva

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Ce roman participe au Mois Anglais, organisé par Lou et Titine.

https://thecanniballecteur.files.wordpress.com/2019/05/union_jack-9.jpg?w=584&h=365

Merci à Belette pour les logos !

Les lectures prévues de Sophie pour ce mois anglais

Il participe également au Challenge Première guerre mondiale chez Blandine