Le souffleur de rêves ♥

Le Souffleur de Reves  ♥ Le souffleur de rêves ♥

Bernard Villiot & Thibault Prugne

Ed. Gauthier Languereau (2015)

♥♥♥

LeSouffleurdeReves1

Voici un fort joli conte sur les rêves, les espoirs.

Un orphelin qui travaille chez un Maître verrier laisse un jour tomber un pain de verre sur son pied. Non seulement il reste estropié, mais son Maître le chasse et il voit ainsi s’envoler son rêve de devenir à son tour verrier… Envolé le rêve ? Vraiment ?

Le titre, déjà, me plaisait beaucoup. Et quand j’ai commencé à feuilleter cet album, j’ai craqué, je l’ai emprunté. Tout est beau dans cet album ! Le titre, je l’ai déjà dit, m’a tout de suite séduit par son côté poétique. Les illustrations m’ont charmé par leurs couleurs, leur délicatesse et le délicieux parfum d’Italie qui s’en dégage…

J’aurai pu être déçue par l’histoire. Que Nenni ! L’histoire contée ici est fort jolie. C’est l’histoire… d’un espoir déçu suite à une maladresse. Mais une passion si forte peut-elle rester sans suite ? La suite, justement, nous prouvera que non ! Et notre “héros” en érigeant sa passion en art, deviendra vite indispensable à ses semblables…

Une très belle histoire, pleine de poésie et admirablement accompagnée de superbes illustrations !

Un gros coup de ♥

Si les illustrations vous plaisent, n’hésitez pas à aller sur le site de Thibault Prugne, il y a d’autres illustrations magnifiques !

♥♥♥

Le Souffleur de Reves Gondoles

Découvrez ici le métier de souffleur de verre (pas de rêves, hélas… mais c’est déjà très beau)

Si je connaissais l’île de Murano et ses célèbres verriers (pour avoir vu des vases en verre de Murano dans des musées ou des châteaux), je n’avais en revanche, jamais entendu parler de sa petite sœur, l’île de Burano, qui devrait être aussi célèbre sinon plus, pour ses jolies maisons colorées… Ces deux îles sont proches de Venise, où je ne désespère pas d’aller un jour…

Burano(Photo empruntée sur le site de la Sncf)

Décidément, ce bel album m’aura bien fait voyager !

Des mêmes auteurs : Le dompteur de vent

Le rêve de Vanessa

RêveVanessaLe rêve de Vanessa

Cécile Soler (2015)


Cécile Soler a passé plus de 30 ans dans les coulisses en tant que journaliste. Elle a couvert 5 jeux olympiques et plus de 60 tournois du Grand Chelem.

Vanessa n’a qu’une idée en tête : devenir une championne de patinage artistique. Son entraîneur, Madame Letourneur, lui a proposé de passer le concours d’entrée à Arcadia, l’académie dont elle rêve. Mais ses parents voient sa passion d’un très mauvais œil. Réussira-t-elle à les convaincre que la glace est toute sa vie ?

Apparemment, il s’agit du premier tome d’une série appelée “Arcadia”, nom de l’académie de sport dont il est question dans “le rêve de Vanessa”.

Vous connaissez mes “à priori” pour tout un tas de choses. Pour ce livre-ci, ça a été : Pffoouuu… un livre pour “filles” qui parle de patinage artistique, je vais bien me faire suer…

Et bien pas du tout ! Ce petit roman (133 pages) se lit sans ennui et ce n’est pas le truc niais que je craignais fortement au départ, loin de là. Même si l’on n’est pas spécialement fan de patinage artistique, ce qui prime ici, c’est la passion pour quelque chose. Vanessa vit pour le patinage, elle adore ça et elle est prête à faire beaucoup d’efforts pour arriver à ses fins. On voit sa peur d’échouer, le trac avant le concours mais aussi son plaisir et sa joie lorsqu’elle est sur la glace !

Des chapitres courts et beaucoup de dialogues font qu’on dévore très rapidement et avec plaisir ce court roman. Il plaira sans nul doute aux amateurs de patinage artistique, mais pas seulement. Pour les non-initiés, il y a même un lexique à la fin pour les mots spécifiques au patinage. A partir de 10 ans.

SignatureNat

Lettre d’une inconnue de Stefan Zweig

Lettre d’une inconnue

de Stefan Zweig

Roman épistolaire

Stock, 2009
La Cosmopolite
9782234063112, 10€

Thèmes : Amour, Lettre, Passion

Présentation de l’éditeur :
“Un amour total, passionnel, désintéressé, tapi dans l’ombre, n’attendant rien en retour que de pouvoir le confesser.
Une blessure vive, la perte d’un enfant, symbole de cet amour que le temps n’a su effacer ni entamer. Une déclaration fanatique, fiévreuse, pleine de tendresse et de folie.”

Mon avis :
On n’a jamais assez de livres. Non ? En tout cas c’est mon cas, ainsi depuis que je suis jeune, pendant les vacances, j’écume bouquinerie et bibliothèque… Au cas où, parce qu’il n’y a rien de plus terrible que de ne pas avoir prévu assez de lecture pour les vacances. Bref je suis donc partie 48h au ski, avec 2 gros livres, et j’ai pourtant trouvé le moyen de lire là bas 2 romans et 4 albums non prévu au programme. Parce que l’attrait de la découverte est toujours plus fort, et que je ne peux passer à coté d’une occasion. Tout cela pour vous dire que je ne connais pas Zweig, pas vraiment, et encore juste de loin, pourtant ce n’est pas faute d’en entendre parler sur les blog et de noter certains titres. Avais-je noté celui ci… non en fait je ne crois pas, mais aucune importance j’ai sauté sur l’occasion!
Alors est ce que j’aime Zweig ? Je ne saurai pas dire, mais ce qui est sûr certain, c’est que j’ai adoré ce roman !

L’histoire est vraiment prenante, belle et triste à la fois. Un homme, écrivain,  reçoit un jour une lettre. Une longue lettre. Le témoignage d’une vie, la plus belle déclaration d’amour qui existe. Mais une déclaration qui arrive tard, trop tard. Un amour d’enfant, un amour de voisinage, une passion absolue, même à sens unique.

J’ai vraiment été bluffée par ce roman qui nous entraine dans les tréfonds du sentiment amoureux, qui décortique les mécanismes de l’amour sans leur enlever leur poésie et leur naïveté. C’est magistralement mené, avec une plume légère et puissante.

Ici nous avons un récit dans le récit plus qu’un roman à proprement parlé épistolaire, puisqu’il s’agit d’une seule lettre, mais quelle lettre! On souffre avec cette femme amoureuse, et j’ai pleuré devant tant d’émotions…

Extrait :
“Je t’attendais, je t’attendais toujours, comme, pendant toute ma destinée, j’ai attendu devant ta vie qui m’était fermée.”

Et même si c’est un challenge de l’an dernier

j’ai envie de dire à Karine :)

Ich Liebe Zweig!

 

Ce livre a été lu dans le cadre des lectures croisées mensuelles que je fais avec Liyah, notre thème en était l’écriture!

Elle a d’ailleurs choisi à cette occasion de nous présenter Tout près le bout du monde de Maud Lethielleux, un livre que j’ai adoré!