Passionnée de lecture depuis que je sais lire. J'ai rarement passé une journée sans lire au moins quelques lignes ! J'aime la littérature jeunesse, les bandes dessinées, les romans (y compris polars et SFFF), les docs...

La lune est à nous – Roman ado

LuneLa lune est à nous

Cindy Van Wilder
Scrinéo (2017)

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Olive est orpheline, elle vit chez son oncle et sa tante avec qui elle ne s’entend pas très bien. Heureusement, il y a ses amis du “dépôt”, une association et son compte Instagram “Curvy Grace”. Elle est lycéenne et elle est aussi noire, et… grosse.

Bouboule, lui, vient de subir de plein fouet la séparation de ses parents. Heureusement, il y a son petit frère Elliot pour lui changer les idées. Bouboule (je préfère l’appeler par son vrai nom, Max) Max donc, est blanc. Mais il est gay et… gros.

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La lune est à nous est un roman qui aborde de nombreuses thématiques : le racisme, le regard que l’on a (et que les autres ont) sur notre corps, le fait d’être gay, de l’assumer et d’oser en parler ou pas… Et surtout, surtout, il parle du harcèlement que l’on peut subir, entre autres,  via les réseaux sociaux.

Et quand on voit les proportions que prennent certaines histoires (qu’elles soient vraies ou fausses d’ailleurs !) sur les réseaux sociaux, les déferlements de haine de certaines personnes, on se dit qu’il faudrait plus de livres de ce genre ! Pour changer un peu, il faudrait apprendre à réfléchir un minimum avant de commenter tout et n’importe quoi, et se rendre compte, que derrière l’ordinateur ou le smartphone, on s’adresse à quelqu’un. Quelqu’un qui existe “en vrai” (IRL comme disent les jeunes), quelqu’un à qui l’on peut faire du mal (oui, les mots peuvent tuer !).

Décidément, les éditions Scrinéo nous proposent de belles surprises. Après m’être régalée avec “Un ado nommé Rimbaud” (qui m’a donné envie de lire de poésie quand même, alors que je n’en lis pour ainsi dire jamais…), j’ai passé un très bon moment avec Olive et Max (dit Bouboule).

Un roman qui se lit très facilement grâce à de nombreux dialogues et à l’alternance des voix d’Olive et Max.

Un peu plus de compréhension et d’empathie en ce bas monde le rendrait certainement meilleur, non ?

(Oui, je sais, je fais partie de la famille des bisounours, on me l’a déjà dit…)

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De la même autrice, déjà présenté sur ce blog : Les outrepasseurs (3 tomes)

Le site de Cindy Van Wilder

Celui des éditions Scrinéo

Des éditions Scrinéo, nous vous avons également présenté : Un ado nommé Rimbaud, Le livre de Saskia, Le premier, Le roman d’un non-mort, Wifi-génie, Les héritiers de l’aube, Les avatars de Gaspard, FBI Animaux disparus

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challenge rentrée littéraire 2017

Ma 4ème participation au Challenge 1% Rentrée Littéraire


L’avis de Sophie Hérisson :

J’ai lu La lune est à nous suite à l’avis de Nathalie, et je ne suis pas déçue. La lune est à nous est un joli roman pour adolescents, foisonnant, avec de nombreux thèmes très intéressants. C’est peut être parfois un peu tiré par les cheveux mais l’ensemble de ce roman est vraiment bien tourné. On suit des adolescents passionnés, qui essayent de vivre avec leur physique, leur sentiment. Olive et Max, les personnages principaux, sont vraiment attachants, même si on a parfois envie de les secouer un peu.

Max, 17 ans, arrive en Belgique suite à un déménagement. Olive est une grande noire, un peu enrobée, hyperactive et suivie sur les réseaux sociaux. Ils vont se rencontrer, s’apprécier, se soutenir, car les épreuves seront nombreuses. J’ai apprécié ces deux héros qui se complètent si bien, et qui pourtant ne sont pas dans la traditionnelle histoire d’amour !

La lune est à nous est un roman moderne, qui s’il fait penser aux Petites Reines, est plus réaliste et avec des personnages plus variés et attachants à mon goût !

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Une soeur – Bd ado/adulte

sœur Une sœur

Bastien Vivès

Casterman (2017)
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Antoine 13 ans et son petit frère Titi 9 ans, sont en vacances au bord de la mer, dans la maison familiale, quelque part dans le sud de la Bretagne. Dans la voiture, ils ont entendu leurs parents parler d’une amie de la famille, Sylvie, qui a fait une fausse couche. Le lendemain, quand ils se réveillent, une jeune inconnue dort dans le lit d’à côté. Elle s’appelle Hélène, elle a 16 ans et c’est la fille de Sylvie. Antoine, qui par bien des côtés est encore un petit garçon, va, en une semaine avec Sylvie, quitter l’enfance…

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J’aime beaucoup le dessin de Bastien Vivès. Ce qui me gênerait peut-être chez d’autres, l’absence de traits du visage par exemple (parfois il n’y a pas de nez, pas d’yeux, pas de bouche !) ne me dérange absolument pas ici. Il y a, je trouve, une grande douceur dans son dessin, et à la façon dont se tiennent les personnages, on comprend bien leurs émotions.

Tout est bien vu. La relation des deux frères, les relations entre Antoine et Hélène, celles avec les autres ados… Les parents sont très peu présents et ne se rendent pas vraiment compte de ce qui se passe entre Antoine et sa “sœur”.

Quelques passages ‘initiatiques” sont un peu cru (une bd plus à partir du lycée que du collège à mon avis) et je mentirais si je disais que rien ne m’a “choqué”. Ces deux jeunes qui sont au départ comme un frère et une sœur ou encore deux copains et qui finissent par “jouer au docteur” (je ne dis pas ça par excès de pudibonderie, mais parce qu’il n’y a pas “d’acte sexuel” à proprement parler) m’ont surprise. J’ai, en fait, surtout été étonnée par l’âge du jeune garçon, qui n’a que 13 ans (et fait très “bébé” par certains côtés).

En bref : j’ai beaucoup aimé le dessin, la relation entre les deux frères et la douceur qui émane de toute cette histoire !

sœur

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Le blog de Bastien Vivès

Pour feuilleter la bd et voir une vidéo de présentation, rendez-vous sur la page de l’éditeur Casterman

Du même auteur, j’ai lu aussi :

La 1ère bd de cet auteur que j’ai lu, “Dans mes yeux” m’a beaucoup plu. Par ses couleurs, vives, chaudes, lumineuses et le dessin au crayon de couleur, original. De plus, on est à la place de la personne, on voit par ses yeux, c’est assez particulier, mais très réussi.

La 2ème “Le goût du chlore” m’a déçue. Une rencontre à la piscine, des couleurs et une ambiance froides, très peu de dialogues et des dessins que j’ai trouvé moins beaux. Ceci dit, on s’y croirait, on sent presque l’odeur du chlore…

La 3ème “Polina” m’a énormément plu. A un détail près, j’ai tout de suite détesté le nez de Polina (trop appuyé, trop noir ?) mais ce doit être le seul défaut que j’ai trouvé à ce roman graphique aérien (on “voit” les danseuses en train de virevolter).

L’avis enthousiaste de Lasardine, fan de Vivès

Cette semaine, nous sommes reçus par Moka

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Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Mon petit frère est un monstre

frèreMon petit frère est un monstre

Nicolas Rouget & Isabelle Wlodarczyk

Thierry Manes (Ill.)

Éditions Frimousse (2017)

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Assises tranquillement sur un banc, une petite fille à l’air coquin et une vieille dame discutent. La petite fille parle de son petit frère à la vieille dame, en lui disant que c’est un véritable monstre, qu’il lui casse ses jouets, qu’il bave partout… La vieille dame lui répond qu’elle exagère, qu’il est encore petit, bref, trouve des justifications à tous les actes plus ou moins ragoutants du petit frère en question.

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Qui n’a jamais râlé après ses frères ou sœurs ? Quand on a la chance d’en avoir, bien évidemment. Moi, j’ai 3 sœurs, qui ne se privaient pas, par exemple, de m’emprunter mes chaussures à talons (quand j’avais 16 ans, ma sœur cadette en avait 9, celle d’après 7 et la petite dernière 4 ans) et ça m’horripilait !!! Mais, même si on n’arrête pas de râler (comme moi !), on les aime quand même, ces petits monstres !

Bref, je n’en dis pas plus pour vous laisser le plaisir de la découverte, mais cet album aux traits simples et très colorés est surtout… très drôle !

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Les avis de Blandine (Vivrelivre) -elle a fait plein de photos- et de Bidib (Ma petite médiathèque) ainsi que celui de Mes échappées livresques chez qui j’ai gagné cet album et que je remercie pour cette découverte.

Le site d’Isabelle Wlodarczyk

Éditions Frimousse

Un album qui participe au challenge Album et au challenge Halloween !

challenge albums 2017  

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180 °C, revue culinaire, mais pas que !

180

180 °C

Des recettes et des hommes

Reportages / Réflexion / Humeur / Recette

Rédacteur en Chef : Philippe Toinard

Édité par Thermostat 6 (Non, non, c’est pas une blague !!)

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N°8 : Automne-Hiver / Le 1er numéro est sorti en 2013 (Printemps-été)

Au sommaire :

  • Un portrait de Jacques Decoret, restaurateur ** dans l’Allier
  • C’est bon maintenant – 30 pages de recettes à base de fruits et légumes de saison
  • Au four et au moulin présente l’histoire d’un homme Jean-Charles Leblanc qui produit de l’huile “à l’ancienne”
  • 10 pages des recettes préférés des collaborateurs de la revue
  • Fiche “technique” (comment bien réussir les œufs pochés) + recettes
  • Les archives de la cuisine (savez-vous ce qu’est un livre “truffé” ? Moi je ne savais pas !!)
  • Bon, beau, bio, 20 pages de recettes maisons et “naturelles”
  • Un homme dans le Morvan : Jean-Claude Martin, agriculteur par François d’Epenoux
  • Plus simple, tu meurs : des recettes bien de chez nous !
  • Le navet du Pardailhan, l’or noir du haut-languedoc + recettes
  • Goncourt culinaire : Mathias Enard nous conte l’histoire de la morue
  • Les desserts du Blue Valentine : Recettes de Terumitsu Saito, Chef japonais
  • Raisin et sentiments : découverte d’un vin savoyard pas comme les autres, le domaine Belluard
  • Fight autour des recettes mythiques : la tarte tatin, la fondue savoyarde, les tripes à la mode de Caen et le cassoulet

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Cherchant sur internet de nouvelles idées de revues pour renouveler un peu celles de la bibliothèque, je suis tombée, un peu par hasard, sur cette magnifique revue. Avec sérieux, mais sur un ton plein d’humour, on nous fait voyager dans les différents “pays” de la gastronomie. Les reportages sont écrits avec passion, ça se sent, et les photos accompagnent superbement le texte.

Une revue qui parle de cuisine, mais surtout de plaisir culinaire, d’envie de manger -et de boire- mieux, plus sainement. On y parle donc du bio, mais pas seulement. J’avoue que je lis peu de revues (les livres me prennent tout mon temps) même si j’ai, un temps, été abonnée à Géo, Animan (des photos magnifiques !) ou encore National Geographic, mais j’ai vraiment apprécié celle-ci.

180 °C, que ce soit pour la qualité de ses textes, de ses photos ou pour son format (presque un A4 et plus de 190 pages) est une revue que l’on va traiter comme un livre, avec soin, que l’on va relire, qu’on aura envie de conserver, mais aussi de prêter et faire connaître.

Alors certes, pour une revue 20 euros ça peut paraître beaucoup. Mais que ce soit pour les recettes plus qu’appétissantes, les conseils techniques (je vais peut-être enfin réussir à faire des œufs pochés !!!), les voyages dans les régions françaises ou les rencontres avec des passionnés, croyez-moi, vous en aurez pour votre argent !

Vous l’aurez compris, cette revue m’a beaucoup plu ! En plus il y a de l’humour à chaque page ou presque, et ça, ça n’a pas de prix !

Un dernier détail, mais il a son importance : il n’y a pas une page de publicité (ah si, une, tout à la fin, mais ça ne compte pas vraiment !) ;)

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Le site internet de la revue 180°C

Le blog de Cécile Delarue (une des journalistes de cette revue) en anglais

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