Télé Cotcot réalité

Télé Cotcot ♥ Télé cotcot réalité ♥

Michel Piquemal

Frédéric Pillot & Alexandre Roane (Illustrations)

De La Martinière Jeunesse (2010)

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Dans le poulailler, c’est l’effervescence.  La télé arrive pour filmer les poulettes, jour et nuit ! Mais cela ne plait pas à tout le monde, et surtout pas à Chiquita, la jolie poule noire. Jour et nuit ? Et puis quoi encore ! Elle veut dormir tranquille, elle ! Mais Chapon du Marais, l’animateur vedette de Télé Cotcot, les rassure. Elles auront droit à 1h d’intimité par jour…

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Je suppose que cette histoire vous rappelle quelque chose. J’avoue que je ne regarde pas énormément la télévision et encore moins ce genre d’émissions (j’ai essayé une fois, j’ai tenu 10 mn… Parce que je me suis forcée !)

Par contre, cette parodie pleine d’humour, elle, m’a vraiment fait rire ! C’est très bien vu et vraiment très drôle. Les illustrations, rigolotes, pleines de détails amusants,  de poulettes toutes rondes et avec des couleurs bien pétantes, m’ont beaucoup plu également.

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De Michel Piquemal, nous vous avons déjà présenté : Petit Monsieur, La robe rouge de Nonna, La fête de l’aigle, Pêcheur de couleurs

Et de Frédéric Pillot, Lulu présidente !

Le site de Michel Piquemal

Le blog d’Alexandre Roane

Télé CotcotUne bibliographie de Frédéric Pillot, illustrateur entre autre de Lulu Vroumette et Raoul Taffin !

Celui de la société que les deux illustrateurs ont créé ensemble : Rakham

Des mêmes auteurs (M. Piquemal & F. Pillot), Casa Laurette vous a présenté un album très drôle également (je l’ai feuilleté rapidement à la bibli, mais il faudra que je le relise !), il s’agit de “La ballade de Kiki le coq et Cucue la poule

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logoalbums2016.jpg   Cet album faisait partie de ma Box de Pandore du mois d’Avril laboxdepandore_partenaire

 

Tangapico

Tangapico

Sélection du Prix des Incorruptibles 2016-2017 * Ce2 – Cm1 *

  Tangapico 

Didier Lévy & Alexandra Huard

éditions Sarbacane (2015)

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Tangapico, c’est l’histoire d’un jeune garçon de 9 ans, Marcus, qui quitte son monde et sa mère pour aller rejoindre son père le temps des grandes vacances. Mais pour le rejoindre, il doit effectuer un voyage de plus de 400 kms sur le fleuve, un voyage de 9 jours ! Marcus n’a pas l’âme d’un aventurier, il se sent seul et craint les petites bêtes (les moustiques) comme les grosses (les crocodiles) !

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On fait un très beau voyage avec Marcus, ce jeune garçon qui apprend au fil des jours et du fleuve, que certaines choses sont plus importantes, plus utiles que d’autres…

Ce que j’ai aimé dans cet album : Tout !

Le format : il est grand (plus de 30 cm de haut) ce qui permet de s’immerger totalement dans les images (j’ai eu envie de faire comme les petits : m’allonger par terre, le nez au-dessus du bouquin pour pouvoir regarder tous les détails !)

Les illustrations : très colorées et pleines de détails, on peut passer un long moment sur chaque page, j’adore !

L’histoire : C’est une sorte de conte ou récit initiatique. Ce jeune garçon, grognon, renfermé et malheureux au départ du bateau, va lentement mûrir, s’ouvrir aux autres et découvrir qu’on peut être heureux sans rien posséder…

J’ai beaucoup aimé l’histoire des “échanges” : à chaque escale du bateau, chacun doit donner une chose à laquelle il tient et il reçoit autre chose en échange…

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Pour vous faire une idée plus précise encore, allez voir cette vidéo de présentation sur viméo (avec une musique très sympa).

Une page dédiée à Tangapico sur le site de l’auteur : allez voir ses dessins au crayon avant la mise en couleur, c’est chouette ! Toujours sur son site, ne manquez pas cette page, où elle montre ses recherches, ses croquis…

De cette illustratrice, dont j’aime vraiment beaucoup le travail, on vous a présenté :

La chose et  La drôle d’idée de mon papa

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La chose

La chose

♥ La chose ♥

Béatrice Fontanel & Alexandra Huard

Sarbacane (2011)

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Ce qui m’a attiré tout d’abord, c’est cette couverture colorée, presque “gourmande” avec en prime un petit côté “vintage” comme on dit maintenant.

L’histoire est très simple : deux chiens, Scipion et Hannibal (deux stratèges militaires, quels noms pour des chiens !!) discutent de ce qui leur est arrivé. Ils vivaient tranquillement avec leurs maîtres, quand, un jour,  LA CHOSE est arrivée dans la maison… Et cette CHOSE, un bébé bien sûr, a bouleversé leur petite vie tranquille.

Certaines illustrations m’ont fait penser aux dessins animés de Walt Disney (les chiens qui regardent de travers leurs maîtres en train de repeindre la chambre en rose ressemblent presque aux chats siamois dans “La belle et le clochard” et le nouveau père au téléphone devant son piano m’a fait penser à Roger, le musicien des 101 dalmatiens !)

La chose

C’est une petite histoire pleine d’humour (on comprend à la dernière page pourquoi les chiens se questionnent !) et j’aime vraiment beaucoup les illustrations d’Alexandra Huard. C’est gai, coloré et amusant, tout ce que j’aime !

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Alexandra Huard fait ses illustrations à la gouache, à l’aquarelle ou/et au crayon de couleur. N’étant pas familière avec les techniques d’illustration, je n’ai pas compris si c’était soit l’un soit l’autre ou si elle mélangeait parfois les deux…

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Sophie vous a déjà parlé de “La drôle d’idée de mon Papa” également illustré par Alexandra Huard et dont la couverture m’avait attiré (mais que je n’ai pas encore lu !)

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Bibliographie de l’auteure (sur le site des Incos)

Le blog de l’illustratrice.

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L’épouvantail qui voulait voyager

épouvantail♥ L’épouvantail

qui voulait voyager ♥

Hubert Ben Kemoun & Hervé Le Goff

Les albums du Père Castor

Éditions Flammarion (2006)

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Un vieil épouvantail se sent seul et inutile. Il est là depuis si longtemps qu’il ne fait même plus peur aux oiseaux qui viennent, nombreux, se percher sur ses bras…

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Ce qui m’a tout d’abord attiré vers cet album, c’est sa couverture aux couleurs si douces. Il y a, de plus, des effets de relief, on dirait que c’est imprimé sur du calque, c’est très beau (on dirait de la peinture, je ne sais pas quelle est la technique utilisée). Et ça continue à l’intérieur, les couleurs employées, les tons pastels apportent beaucoup de douceur aux illustrations. Une douceur qui va bien avec l’histoire, toute en rimes. Un album très doux et plein de poésie, qui parle de solitude et d’amitié.

Voici le début de l’histoire :

“Là-bas, derrière les collines où l’aubépine fleurit,

Non loin de cet endroit où la rivière dévie,

au beau milieu d’un champ qu’on ne cultive plus,

se dresse une étrange silhouette oubliée et perdue.”

Le texte est très beau, plein de mots que les petits ne comprendront peut-être par à la première lecture (aubépine ? c’est quoi ça ?), mais ils seront sensibles, c’est sûr, à la “musicalité”* (ça existe ?) du texte et à sa poésie.

* Oui, vérification faite, ça existe ! Le Larousse donne cette définition : “Qualité de ce qui est harmonieux : Musicalité d’une poésie”. C’est joli, non ?

Du même auteur, nous vous avons présenté :

De l’illustrateur, je vous présenterai prochainement un petit album…

Un album qui participe au Challenge “Je lis aussi des albums 2016” et qui me permet de terminer ma 1ère ligne du “Petit Bac 2016” !