Jeux Olympiques

jeux olympiquesDocumentaire jeunesse

Les Jeux olympiques, d’hier à aujourd’hui

Magali Wiéner

Illustré de photographie
Flammarion, 2008 – 2016

Un ouvrage documentaire intéressant pour aborder la question des jeux olympiques, omniprésents dans les médias, avec les JO de Rio.

L’ouvrage va permettre de façon claire de comprendre toute l’histoire des jeux olympiques, depuis leur début à Olympie en Grèce Antique jusqu’à nos jours. L’occasion d’apprendre qu’il y a eu plusieurs siècles entre cette version grecque et notre version moderne, des siècles sans JO !

Les Jeux Olympiques, d’hier à aujourd’hui, propose de nombreuses informations, mais aussi des anecdotes, avec les records, les champions… Les illustrations, en majorité des photographies, s’adaptent très bien à ce petit livre documentaire coloré. L’ensemble de la mise en page et dynamique, tout en restant bien adatpée à la lecture par des jeunes. Les petites définitions, bien visibles lors de la lecture, permettent d’apporter de réelles informations pour les travaux scolaires par exemple.

L’intérêt de ce livre porte sur l’évolution qu’il permet de voir dans les Jeux Olympiques, avec des moments, comme en 1936, où les valeurs sont bafouées, mais aussi le début des Jo pour les femmes, et les jeux paralympiques.

Si cet ouvrage a été réédité à l’occasion des JO de Rio 2016, il date de 2008 pour toute la partie historique, et n’apporte pas de réelles informations sur l’édition de cette année.

Les Jeux olympiques d’été de 2016 (Jeux de la XXXIe Olympiade de l’ère moderne)  à Rio de Janeiro, au Brésil :

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Fleurs de dragon – Japon et moyen-âge

Fleurs

FLEURS DE DRAGON

Jérôme Noirez

Gulf Stream (2008)

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Avec Fleurs de Dragon, Jérôme Noirez nous emmène au Japon, en 1489. De mystérieux assassins tuent des samouraïs dans tout le pays. Ryôsaku est policier et il est chargé d’enquêter sur cette sinistre affaire. Pour le seconder dans son enquête, on lui confie 3 adolescents, qui devraient être en prison pour différents délits, mais, comme ce sont des fils de noble qui excellent dans l’art du sabre, il a été décidé de leur éviter le déshonneur de l’enfermement en leur confiant des travaux d’intérêt collectif. Pour se racheter, on leur propose donc d’accompagner Ryôsaku dans sa chasse à l’assassin.

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Je ne suis pas spécialement attirée par le Japon, mais j’ai lu il y a quelques années “le clan des Otori” de Lian Hearn, une saga (en 5 tomes) se déroulant au Japon, un Japon médiéval. Et j’avais beaucoup aimé. Voyant que cette histoire se déroulait également au Japon et au moyen-âge, je me suis laissée tenter.

Si je connais l’auteur de nom, Jérôme Noirez n’étant pas un auteur débutant, je n’avais encore rien lu de lui, mais je n’ai pas regretté.

Cette histoire est non seulement plaisante, mais aussi franchement dépaysante.

On traverse le Japon avec nos 4 compères, découvrant ainsi de nombreux endroits, monuments ou paysages. “Le sol est partout recouvert d’une mousse tendre qui brille sous la rosée. Au loin, l’officier aperçoit une cascade qui alimente un plan d’eau à la forme si naturelle que l’on peine à croire qu’il a été conçu par l’homme. Un petit pont fait de dalles de pierre brute conduit à un îlot couvert de massifs. Ryôsaku ne saurait dire vraiment où s’arrête le jardin et où commence la forêt tant les deux sont en parfaite harmonie.

C’est une enquête policière (recherche d’indices, de témoins et bien sûr des coupables), mais c’est aussi une aventure, parfois teintée de fantastique : “Kaoru dévale la pente sans demander son reste, entraînant derrière lui une avalanche de sable. Parvenu en bas de la dune, il ressent un vif soulagement, persuadé d’avoir échappé de peu à quelque maléfice. Il fait un pas. Et le sol se dérobe sous ses pieds. Il veut hurler “à l’aide !” mais le sable étouffe son cri. L’instant d’après, il n’y a plus trace du jeune samouraï. Seule une petite dépression indique l’endroit où il a disparu, comme avalé par la dune…

Même si ce n’est pas visible dans les deux extraits ci-dessus, il y a également beaucoup d’humour (voir le marteau de sagesse de Ryôsaku !!)

A la fin du roman, plusieurs pages d’annexes vous permettront d’en savoir plus sur la situation du Japon en 1489, sur les heures japonaises (l’heure du rat, du boeuf, du tigre…), sur les mille et une façon de tuer son prochain ou encore sur les huit millions de Dieux (Kami).

Aventure, fantastique, enquête, humour, que vous faut-il de plus ? En tous cas, moi, j’ai passé un bon moment !

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Lauréat du prix des Mordus du polar 2009 des bibliothèques de la ville de Paris pour Fleurs de dragon

Du même auteur, Sophie vous a récemment présenté “Brainless” (un coup de cœur pour elle !)

Top & Flop ~ Mini hérissonne 14 – 16 mois

Voici le top et flop de ma mini hérissonne, de 14 à 16 mois !
– Ma mini hérissonne à aujourd’hui 17 mois, mais j’ai pris un peu de retard que j’essaye de rattraper… à très vite donc pour les livres suivants ! –

Top

ohnongeorgeOh Non, George !

Chris Haughton

La version cartonnée et petit format de l’album de Chris Haughton plait beaucoup à ma mini hérissonne ! Dans sa bibliothèque depuis plusieurs mois, elle ne le réclamait pas trop jusqu’à il y a peu… et maintenant c’est tous les jours sans exception, et avec de grands éclats de rire !

Oh non, George ! est l’histoire d’un chien, George, qui ne peut pas s’empêcher de faire des bêtises ! Il dévore un gâteau au chocolat, cours après le chat, fait des trous dans les parterres de fleurs… C’est drôle, mais surtout parce que notre pauvre George s’en veut à chaque fois, et que comme une rengaine, à chaque bêtise, le narrateur s’exclame : Oh Non, George ! Forcément ça plait aux enfants, qui peuvent facilement participer !

Les illustrations sont colorées, toutes dans les tons orangées et roses de la couverture, modernes. Le manque de contraste fait qu’il faut attendre les 12-14 mois pour que les enfants commencent à s’y intéresser, grâce à leur compréhension du texte. Mini hérissonne adore répéter, et rigole volontiers aux bêtises… et à la chute!

Thierry Magnier, 2014

non ashbéNon !

de Jeanne Ashbé

Encore une négation, mais il faut bien avouer que le mot non, qu’elle maîtrise de mieux en mieux, est un des préférés de mini hérissonne !  Avec ce livre là, le NON devient facilement un jeu, et permet de désamorcer quelques situations…

Non ! est l’histoire d’un petit poisson qui a faim… mais seulement d’un bonbon ! Gros Poisson dit NON. Alors Petit poisson dit Non, pas de soupe aux vairons, de ver à l’hameçon… Sauf que ce petit poisson, au bout d’un moment, à dire non, il ne sait plus très bien ce qu’il veut… Et voilà qui amène à une très jolie chute, en câlin !

Les illustrations sont simples et colorées, mais ce petit poisson rouge, tout simple, est facilement reconnaissable, et c’est ce qui fait son succès ! Mini hérissonne a appris avec lui à faire le bruit du poisson (si si, les poissons font du bruit ;) et surtout rigole beaucoup tout au long du livre… et fait un câlin à la fin ! Elle l’aime vraiment beaucoup, surtout raconté par son papa, qui fait très bien le poisson, le non, et le câlin !

Un livre tout simple, mais qu’on adore aussi finalement, car il est simple et drôle. Mini hérissonne repère maintenant les poissons dans les autres livres, et quand elle s’entête dans un NON, on peut facilement la faire rire en disant juste “Petit poisson dit NON !”

Pastel, 2008

Et toujours :
* Saute, encore et toujours, se lit en boucle à la maison
* Max the elephant, chanté par maman
* Petit doudou, Bonne nuit : tous les soirs pour le rituel du couché
* Chuuut, en imitant la chouette et le loup
* Zékéyé et l’oiseau de pluie

Pas des coups de coeur, mais elle aime bien…

Mes premiers motsMes premiers mots

Maxine Davenport

Ce petit imagier très contrasté a déjà bien servi quand mini hérissonne était plus petite, mais depuis quelques temps elle s’en sert réellement comme un imagier, essayant de retrouver ce qu’elle connait, et de dire les mots.

Quelques pages seulement pour ce petit imagier cartonné, mais de très bons contrastes qui attirent l’attention de l’enfant, avec en plus des détails “brillants” ajoutés, qui donnent un petit peu de punch à cet imagier classique. Les mots sont simples, tout comme les dessins, et ça fonctionne vraiment bien. Deux petits points négatifs tout de même. Tout d’abord pas de chats ici, et comme c’est le mot préféré de mini, c’est dommage. Ensuite, la tasse, dans le livre, est dessiné avec un dessin : une fleur… et ça ne manque pas, mini hérissonne dit toujours Feeuurrr, quand on arrive à cette page. Une petite chose à laquelle il faut faire attention dans ce genre d’imagier !

Un imagier tout simple mais bien contrasté, qui plait à mini hérissonne, pas besoin de plus ! Dans la même collection il existe Mes premières formes et Mes premières couleurs, notamment, mais c’est pour plus tard !

Deux coqs d’or, 2015

Et le matin quand le jour se lève….Anne Crausaz - Et le matin quand le jour se lève....

Anne Crausaz

Le jour se lève, doucement, tout en poésie, les bêtes de la nuit vont se coucher, chouettes, hérissons, fouines. Alors les oiseaux chantent, le coq aussi… et il est l’heure de se lever.

Un petit cartonné tout simple mais plein de la poésie de la nature qu’Anne Crausaz sait si bien mettre en avant par ses doux dessins colorés et nuancés. Il permet de rythmer le réveil du petit, en compréhension avec la nature qui nous entoure.
Malgré les contrastes, il a fallu attendre que mini hérissonne ait plus un an pour qu’elle commence à s’intéresser à ce petit livre ! Elle le regarde maintenant quand on lui propose, mais ne le demande pas d’elle même.

éditions Mémo, 2015

Marie Aubinais et Danièle Bour - Petit Ours Brun et son petit chat.Petit ours brun et son petit chat

Première découverte de Petit Ours Brun, avec ce titre, et ma mini hérissonne adorant les chats, ça ne pouvait que fonctionner ! Elle aime beaucoup répéter CHAT à toutes les pages en montrant l’image du chat. L’histoire étant très simple (descriptions des rapports de Petit Ours Brun avec son chat), elle a vite intégrer le principe, et intéragit donc maintenant à chaque page en fonction de l’histoire : un câlin, une petite tape, un chien…. C’est mignon de la voir faire, mais ce n’est pas le genre de livre que l’on peut lire en boucle, et heureusement, elle ne nous le demande pas (trop).

Les histoires de Petit Ours Brun fonctionne généralement très bien avec les petits, en livre comme en dessin animé, car le vocabulaire est simple, proche de leur quotidien, et les images très parlantes. En crèche je pouvais raconter en boucle certains titres, aux enfants de 2/3 ans… On verra donc par la suite. Ce petit ours est mignon mais ne fait pas très moderne…

Par curiosité nous avons testé un autre titre de Petit Ours Brun trouvé à la bibliothèque, Petit Ours Brun et son tricyle, et là, gros Flop…

éditions Bayard, 2015 (nouvelle édition)

Malika Doray - Elle.Flop

Elle

de Malika Doray

Un album cartonné grand format auquel mini hérissonne et moi n’avons pas accroché. Il faut dire que “Elle”, c’est la nounou, et mini hérissonne va à la crèche, ce terme ne lui est pas familié. Le livre fonctionne par négation, en passant en revue toute la famille : papa, maman, mamie, papi, tata, tonton, frère, sœur… Une sorte de devinette s’installe dans le texte, où l’on cherche à savoir qui sera ce “Elle”.

Le vocabulaire de la famille n’est pas encore maîtrisé par mini hérissonne, qui appelle tout les adultes “papa” , le texte n’a donc pas su la séduire. Quant aux illustrations, bien dans le style simple et animalier de Malika Doray, elles insistent sur les personnages, notamment grâce à un fond blanc. C’est mignon, ce petit qui interagit avec sa famille, mais ça n’a pas fonctionné ici.

Il existe aussi le titre LUI, sur le même principe, que nous n’avons pas testé.

Ecole des Loisirs, 2015

On ne lit plus :

* Ecoute dans la nuit
* Chants de Noel
* T’choupi au zoo
… Elle ne s’est pas vraiment lassée, mais les livres n’ont plus de piles, alors hop, rangés :)

+ Découvrez la bande annonce de Oh Non, George :

Et vous, les chouchous de vos jeunes enfants en ce moment ?

Larmes de fées

Larmes Larmes de féesLarmesDeFeesLes02

T1 : La Mélopée des Abers de Debois, Mika (Ill.) & Vincent (Coul.) – Éd. Soleil Celtic (2006)

T2 : La Complainte des Moriganes de Debois, AJA (Ill.) & Lacroix (Coul.) – Éd. Soleil Celtic (2008)

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La première chose qui m’a surprise quand j’ai emprunté ces deux bd, c’est la grosse différence de dessin et de couleur… Et pourtant, je n’ai pas vu tout de suite que le dessinateur et le coloriste avaient changé entre les deux tomes ! Pour ma part, je préfère très nettement le dessin et les couleurs du tome 1.

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Dès le titre, on le voit, on le sait, nous sommes en Bretagne. Et plus précisément à Concarneau, où Gwenn femme de marin, attend le retour de son mari. Du quai, elle assistera, désespérée et impuissante au naufrage de son bateau. Elle est terriblement triste, mais également très déterminée, car elle veut comprendre ce qui s’est passé, et trouver un sens à la mort de son époux. Elle commence donc à mener son enquête. Une enquête qui va la conduire sur les traces de la Dryade…

Abers, Mer d’Iroise, serments de marins, korrigans (lutins appartenant au folklore Breton) et autres Morriganes (sorte de déesse de la guerre irlandaise), oui, il s’agit bien de légendes Bretonnes ! Deux histoires s’entrecroisent, celle des lutins d’un côté, celle de Gwenn de l’autre. Deux histoires qui finiront par n’en faire plus qu’une.

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Une histoire qui mêle fantastique, folklore, légendes et poésie et que j’ai bien aimé, sans plus. J’ai bien aimé le personnage principal, Gwenn, qui a du caractère.

Le deuxième tome a un dessin sans doute plus moderne, des couleurs beaucoup plus vives, mais je trouvais que les couleurs plus sombres du premier tome convenait mieux à l’histoire…

La bd de la semaine

Cette semaine, c’est chez Noukette