Les orphelins de métal de Padraig Kenny

orphelins de metalUne aventure haute en couleurs qui vaut le détour!

 

Roman fantastique pour adolescents dès 12 ans

Les orphelins de métal
 de Padraig Kenny

Editions Lumen, avril 2019
15 euros (9,99 euros en format numérique)
disponible en epub

Thèmes: aventure, amitié, robots, fantastique

 

Présentation de l’éditeur:

“Christopher a beau être orphelin, il fait l’envie de tous ses amis… des amis bien particuliers, puisque ce sont des robots! C’est que, contrairement à eux, il est ce qu’on appelle un Authentique: un être humain doté d’une âme, une vraie. Apprenti auprès d’un inventeur malhonnête, Absalom, le garçon observe avec consternation les manigances de son mentor, et passe ses soirées à enchanter ses camarades de métal avec les rares souvenirs qui lui restent d’avant – avant l’incendie qui lui a enlevé ses parents. Malheureusement, l’escroc se double d’un menteur… Absalom dissimule depuis des années un étonnant secret!(…)”

 

Ce tout nouvel auteur pour la jeunesse a su développer une idée originale sur base de thèmes abordés à de nombreuses reprises dans la science-fiction. Les orphelins de métal propose un panel de protagonistes présentant souvent bien plus d’humanité que leurs concepteurs.

L’action arrive très vite dans ce roman. Cependant, même si certaines révélations sont prévisibles, on passe un bon moment en compagnie de ces êtres farfelus mais terriblement attachants.

J’ai suivi les aventures de Christopher et ses amis de métal avec beaucoup de plaisir et d’émotion. Plus d’une fois, j’ai eu les larmes aux yeux. Le fait que la plupart des personnages soient des robots n’est pas un frein à l’identification tant la profondeur de leurs sentiments et leur attachement à Christopher sont bien réels.

Avec Les orphelins de métal, Padraig Kenny réussit le pari d’allier l’homme et la machine en un tout nouveau concept. Peu avant la fin, on commence à comprendre quel sera le dénouement mais cela n’enlève rien au charme du roman. Il s’agit d’une belle aventure qui questionne sur la notion d’humanité,  où la créature surpasse son créateur. Il y est aussi question de la quête de l’immortalité et de ses conséquences, un thème cher à la science-fiction mais dont personnellement je ne me lasse pas.

Les orphelins de métal est un roman en un tome à découvrir! 

 

~Melissande~

 

+ la présentation de l’auteur sur chickenhousebooks.com 

+ Autre roman de Padraig Kenny disponible en e-pub (en version originale)

+ Pour en savoir plus sur les différents types de robots, un documentaire présenté par Hérisson

+ Autre roman qui pourrait vous plaire: “Gustave Eiffel et les âmes de fer”

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

L’enfant du lac – Kate Morton

Lac70 ans plus tard… l’enquête reprend !

L’enfant du lac
Kate Morton

Presses de la Cité (2016)

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L’enfant du lac débute en août 1933 en Cornouailles. Une femme enterre une boite assez lourde dans les bois. Retour en juin 1933. On fait connaissance avec la famille Edevane. La “Mère“, Eleanor, est très attachée aux convenances. Le père, Anthony, passe des heures à se promener dans les bois et à examiner des insectes dans son bureau, mais joue également beaucoup avec ses enfants. Deborah, la fille aîné, s’apprête à se marier. Alice, 16 ans, écrit des romans et est amoureuse du jardinier. La plus jeune des sœurs, Clemmie, parcourt la campagne et rêve de voler.

Et puis il y a le bébé de 11 mois, Théo qui va disparaître mystérieusement. Il y a aussi Mr Llewellyn, l’ami de Mère, qui a écrit un livre pour elle “Eleanor sur le seuil magique“. L’histoire se déroule entre 1911 et 2003 et se passe successivement en Cornouailles et à Londres.

Les vies d’Alice Edevane, devenue écrivain et de Sadie Sparrow, une jeune inspectrice en congé forcé, vont se croiser et changer à tout jamais.

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Eleanor sur le seuil magique

m’a tout de suite fait penser à  “Alice aux pays des merveilles“. Et un homme adulte qui fait de la barque sur un lac avec une petite fille et lui invente des histoires… A Lewis Carroll bien sûr.

Arrivée à la page 243 (sur 632) j’avais déjà deux suspects pour l’enlèvement du petit Théo. J’en ai eu encore bien d’autres ensuite, mais toutes mes théories se sont révélées fausses… (j’aurai fait un bien piètre détective !)

L’enfant du Lac” est à la fois un roman policier (il y a même 2 enquêtes en parallèle) et une saga familiale. Il y a beaucoup de choses dans ce livre. Des histoires d’amour, des histoires d’abandon, des secrets de famille, des révélations sur les guerres et leurs conséquences

600 pages qui se dévorent. Les membres de la famille Edevane, surtout Alice et Mère, sont très “réels”, de même que la jeune inspectrice Sadie. Et même si la fin peut sembler un peu facile, l’enquête est tout à fait réussie !

Et en plus, ça m’a donné drôlement envie de visiter la Cornouailles

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Extrait (p.9) : “Quand la chose s’était produite, elle avait pensé tout avouer -au début, c’était encore possible. Mais elle avait raté le coche ; maintenant, c’était trop tard. La machine s’était mise en marche : les battues, la police, les appels à témoignage publiés dans la presse. Elle ne pouvait plus en parler à personne, ne pouvait plus revenir en arrière. On ne lui pardonnerait jamais. Il n’y avait plus qu’une solution : enterrer la preuve.

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Ce roman participe au Mois Anglais, organisé cette année (la 8ème !) par Lou et Titine.

Pour les puristes : Effectivement, Kate Morton est australienne.

Mais ce roman se déroule pour partie en Angleterre et est donc accepté pour le Mois Anglais ! ;)

https://thecanniballecteur.files.wordpress.com/2019/05/union_jack-9.jpg?w=584&h=365

Et merci à Belette pour le choix de logos !!

Voir par ici l’article des lectures prévues de Sophie pour ce mois anglais

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Il participe également à l’objectif PAL d’Antigone !

Ainsi qu’au Challenge Petit Bac catégorie Lieu

Les soeurs Mitford enquêtent

MitfordLes sœurs Mitford enquêtent
T1 : L’assassin du train

Jessica Fellowes

Éditions du Masque (2018)

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1919 à Londres. Louisa vit avec sa mère. Son père est décédé récemment et sa mère fait ce qu’elle peut comme blanchisseuse pour payer le logement et la nourriture. L’oncle Stephen (le frère du père décédé et un homme dangereux) s’est invité dans leur petit logement. Il compte tirer profit du fait que sa nièce soit une jeune femme agréable à regarder pour payer ses dettes de jeu. Louisa ne voulait pas laisser sa mère seule, mais ne sachant comment échapper à son oncle Stephen, elle se fait engager comme nounou à la campagne, par la famille Mitford… Avec Nancy, l’aîné des filles, elle va mener l’enquête sur le meurtre d’une infirmière.

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Je sais que je vais m’attirer les foudres de certaines de mes collègues du Mois Anglais, mais j’avoue que je ne suis pas fan de tout ce qui concerne la royauté ou l’aristocratie anglaise (ou autre d’ailleurs !) Ceci dit, si nous sommes bien dans la “haute société” avec la famille Mitford, l’héroïne principale de ce roman, c’est la jeune Louisa Cannon, qui, elle, sortirai plutôt d’un roman de Dickens ! J’ai bien aimé le personnage de cette jeune fille, qui se débrouille comme elle peut pour survivre et échapper à la condition de blanchisseuse. Le personnage du policier, Guy Sullivan est intéressant aussi par son obstination à vouloir résoudre l’enquête. Et aussi pour son manque d’obéissance à sa hiérarchie !

La première guerre mondiale

Même si l’intrigue se déroule après la guerre (en 1919 et 1920), et que ce n’est pas le sujet principal, celle-ci est encore très présente. Avec le policier par exemple, qui souffre d’avoir été réformé à cause de sa mauvaise vue. Avec l’infirmière tuée, Florence Nightingale Shore (nièce de la fameuse Florence Nightingale) qui servait à Ypres, ville tristement célèbre pour ses batailles durant la première guerre mondiale. Ou encore avec le personnage de Roland Lucknor, officier à Ypres. On y entend parler de soldats qui font des cauchemars, de Trouble de Stress Post-Traumatique

Lu pour le mois anglais, c’est un roman policier que j’ai lu avec beaucoup de plaisir, notamment pour l’ambiance “so british” !

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L’auteur, Jessica Fellowes, est la nièce de Julian Fellowes, le créateur de Downton Abbey, la célèbre série !

Même si ce livre parle d’une famille qui a réellement existé, les Mitford et d’un meurtre jamais élucidé (celui de Florence Nightingale Shore), c’est avant tout un roman !

Un article de Wikipédia sur la famille Mitford

L’avis d’Eva

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Ce roman participe au Mois Anglais, organisé par Lou et Titine.

https://thecanniballecteur.files.wordpress.com/2019/05/union_jack-9.jpg?w=584&h=365

Merci à Belette pour les logos !

Les lectures prévues de Sophie pour ce mois anglais

Il participe également au Challenge Première guerre mondiale chez Blandine

La revanche de Sherlock Holmes-Téléfilm

revancheUn téléfilm plaisant dans les brumes de Londres

La revanche de Sherlock Holmes

De Simon Cellan Jones

Scénario d’Allan Cubitt

Produit par la BBC (2004)

Avec Rupert Everett, Ian Hart et Michael Fassbender

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Policier, Drame
Nationalité britannique

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Watson ayant remarqué que son ami Sherlock s’enfonçait de plus en plus dans des brumes opiacées, met sur sa route le cadavre d’une jeune femme trouvée sur les bords de la Tamise. En effet, ayant assisté à l’autopsie, il a remarqué plusieurs choses inhabituelles. Sherlock, en examinant le cadavre, découvre un bas de soie enfoncé dans la bouche de celui-ci. Ce corps, appartenant apparement à une jeune femme de la bonne société, porte des vêtements qui ne lui appartiennent visiblement pas… Sherlock et Watson se retrouvent sur la piste d’un dangereux criminel.

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La revanche de Sherlock Holmes est un téléfilm qui ne restera pas dans les annales si l’on en croit les quelques critiques que j’ai pu lire ici ou là. Pourtant, j’ai passé un bon moment devant ce film. Les décors sont beaux, la musique aussi. Les décors comme les costumes sont “réalistes”. Bref, on est bien dans l’ambiance brumeuse des bords de la Tamise propice aux enquêtes policières de Sherlock et Watson.

Il est vrai que le rythme est assez lent et que l’enquête patine au grand dam de Sherlock. Mais cela ne m’a pas gênée. Rupert Everett campe un Sherlock tourmenté et opiomane. Ian Hart quand à lui est un Watson moins “soumis” que dans d’autres films et qui possède plus d’humour. Un bon moment.

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Récompenses : Rupert Everett a été nominé deux fois pour son rôle dans ce téléfilm. La musique d’Adrien Johnston a été également nominée.

La bande annonce

Ce roman participe au Mois Anglais, organisé cette année (la 8ème !) par Lou et Titine.

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Et merci à Belette pour le choix de logos !!

Voir par ici l’article des lectures prévues de Sophie pour ce mois anglais