Les pierres de fumée T.3 : La Rédemption

  Les pierres de fumée

T.3 : La Rédemption

Éric Boisset

Magnard Jeunesse (2016)

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Attention, comme vous l’aurez constaté, il s’agit d’un tome 3. Si vous n’avez pas lu les tomes précédents, je vous conseille d’aller voir les présentations qui leur sont consacrées :

Tome 1 : La prédiction

Tome 2 : La révélation

(le concours n’est plus d’actualité, bien évidemment…)

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Pierres*****

Dans ce 3ème (et dernier !) tome de la trilogie, chacun poursuit son chemin tandis que la guerre éclate de tous côtés et que diverses alliances se nouent. Comme avec les tomes précédents, on suit une personne différente à chaque chapitre, ce qui permet d’avoir une vision globale de la situation. Liam et Éléa, les jumeaux séparés, sont toujours à la recherche l’un de l’autre. Liam a appris qui était son père, Éléa sait maintenant qui est sa mère et la Chancelière Ny continue de comploter…

Un 3ème tome qui se lit vite, trop vite, d’une part parce là encore il y a beaucoup d’actions et de rebondissements, et d’autre part, parce qu’on aurait envie de rester encore un peu avec ces personnages devenus familiers et auxquels on s’était attaché…

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Au début du roman, comme dans le tome 2,  vous trouverez un résumé des tomes précédents permettant de se remémorer ce qui s’est passé, ainsi qu’une liste des personnages, leurs liens et leur rôle : Un vrai plus, particulièrement utile quand il s’est écoulé plusieurs mois entre la lecture de deux tomes, et que, comme moi, on lit énormément…

J’aime beaucoup les cartes dessinées au début, ça donne un côté “réel” à l’histoire, même si je me repère rarement dessus au fil de l’intrigue (pas le temps, je veux savoir la suite !!)

Bref, tout est fait pour que le lecteur s’y retrouve et ce n’est pas toujours le cas dans les séries ou les trilogies.

Une fois encore, ce fut une lecture très agréable !

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Le site de l’auteur, Éric Boisset

Les cartes présentes au début du roman (et que j’ai prises sur le site de l’auteur) ont été réalisées par Lionel Richerand

Le site de l’éditeur, Magnard Jeunesse

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La bibliothécaire de Bassora – album

Bassora La bibliothécaire de Bassora

Jeanette Winter

Gallimard Jeunesse (2005)

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Cet album, que beaucoup d’amoureux des livres connaissent, raconte une histoire vraie. Celle d’une femme, Alia Muhammad Baker, bibliothécaire en chef de la bibliothèque de Bassora, qui, avec l’aide d’amis et de voisins, réussit à sauver 70 % des ouvrages de la bibliothèque. Bibliothèque qui brûlera 9 jours plus tard, avec l’arrivée de la guerre et l’invasion de l’Irak.

C’est une journaliste du New York Times, Shaila K. Dewan qui révéla cette histoire en 2003.

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Au début de l’histoire, on voit bien que la bibliothèque est un lieu d’échanges, de rencontres, de partages… Puis l’inquiétude monte et les gens ne parlent plus que de la guerre, les visages se ferment. Alia, la bibliothécaire, craignant pour les livres, décide d’agir pour les sauver.

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Les illustrations, simples et très colorées (insérées au milieu d’aplats de couleurs vives qui les mettent en valeur) sont très parlantes. On sent monter l’inquiétude des gens, on voit la guerre qui arrive, s’installe et ravage tout.

On voit aussi que, parfois, il suffit d’un peu de volonté, d’un peu de courage et d’obstination pour changer les choses. Sans la décision de cette femme, sans sa volonté de sauver les livres, tous les ouvrages de la bibliothèque auraient brûlé.

Une très jolie histoire qui plaira à tous les amoureux des livres !

labibliothecairedebassora

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Dans un autre style, mais toujours avec des bibliothécaires courageux, il y a aussi “La dame des livres” un coup de cœur pour Sophie, et pour moi aussi !

“La bibliothécaire de Bassora” fait partie de la liste créée par Lab-elle, contenant 300 albums sans stéréotypes de genres.

Et si vous aimez les livres qui parlent… de livres, allez voir par ici : A l’ombre du grand arbre vous en propose une sélection, Ricochet une autre, quelques autres chez Judith et Sophie,  ou encore sur Babélio.

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Moi, Gulwali

Moi, GulwaliGulwali

Réfugié à 12 ans

Gulwali Passarlay & Nadene Ghouri

Hachette Livres (2016)

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L’histoire : Il s’agit d’un témoignage. Celui de Gulwali Passarlay, jeune afghan de 12 ans, que sa mère, qui a peur pour ses enfants, envoie se réfugier en Europe avec son frère. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que les deux frères seront séparés et qu’ils risqueront plusieurs fois leur vie avant d’arriver, au terme d’un dangereux et long voyage, en Grande Bretagne.

Même si le résultat paraît idyllique, – Gulwali a fait des études, il est en dernière année d’études en Sciences Politiques, il est encarté au Parti Travailliste, il fait des conférences (il n’a que 21 ans !)-, il ne faut pas oublier qu’il a vécu un enfer pendant plus d’un an, et, selon ses dires, qu’il en paye encore le prix dans ses cauchemars aujourd’hui.

Comment ne pas avoir le cœur serré en lisant cette phrase (une mère qui parle à ses deux garçons de 12 et 14 ans) : “Aussi mal que les choses tournent, ne revenez jamais“… On se dit qu’il faut être complètement désespéré pour envoyer ainsi ses enfants loin de soi, seuls, si jeunes, sans savoir avec qui ils vont voyager et comment… Leur mère a pourtant fait ce qu’elle croyait être le moins dangereux pour eux à priori.

Un livre que j’ai trouvé très intéressant, car il permet de comprendre certaines choses : Les différences de point de vues dues à l’éducation, la force des traditions dans certains endroits du monde, comment fonctionne le trafic d’immigrants par les passeurs…

Sa foi a beaucoup soutenu Gulwali Passarlay. Si je ne suis pas croyante, j’ai malgré tout foi en l’être humain, en sa capacité “d’être” humain justement. Et pourtant, quand on lit ce livre, on doute…

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D’autres livres présentés sur le blog avec des thèmes plus ou moins similaires :

Et d’autres livres sur ce thème sur d’autres blogs :

Et une vidéo pour voir et entendre Gulwali Passarlay ici

La Zone – bd ♥

♥  La zone ♥

Eric Stalner

Collection Caractères – Glénat

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Depuis 2019, 95% de la population britannique a disparu…

Tome 1 : Sentinelles / Tome 2 : Résistances / Tome 3 : Contact / Tome 4 : Traversée

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Au début de cette histoire, on se rend compte qu’un terrible cataclysme a failli décimer les humains. Ceux, peu nombreux, qui ont survécu à la catastrophe, ont rebâti des villes ou plutôt des villages, dans lesquels ils vivent comme au Moyen-âge ou presque. Car selon le Maire et le Révérend, une certaine ignorance est un bienfait ; la lecture est donc jugée inutile, voire malfaisante et même dangereuse.

Lawrence, un jeune homme érudit qui a voyagé, est à peine toléré dans ce village qui a pourtant vu sa naissance et que son père a contribué à rebâtir. Au début de ce premier tome, victime d’un piège, il se voit contraint de quitter sa maison et ses livres.

C’est bien simple, tout m’a plu dans cette bd.

L’histoire tout d’abord, avec son côté fin du monde et lutte pour la survie de l’espèce, est très prenante. Le dessin ensuite, est très expressif et j’aime beaucoup le “cadrage cinématographique” avec une alternance de gros plans sur les visages, de plans larges ou de travellings (si, si, c’est possible en bd ! ça ne s’appelle peut-être pas comme ça par contre !)

Les couleurs aussi sont parfaitement étudiées et jouent parfaitement leur rôle pour donner une atmosphère sinistre et terrifiante par moments…

Et le top du top, c’est qu’hélas, je pensais que le tome 4 était le dernier (dixit Bédéthèque qui annonce “série finie”), mais ce n’est pas ce qui est indiqué sur le site de l’éditeur qui note “Série en cours”… A suivre donc !!

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Du même auteur, Sophie vous a déjà présenté “Blues 46“.

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La bd de la semaineCette semaine c’est chez Noukette