Juin – La musique : 3ème partie, le classique

classiqueLa véritable histoire de l’APPRENTI Sorcier

Une introduction à la musique classique

Texte de Jean-Pierre Kerloc’h

Illustrations de Rémi Saillard

Raconté par Natalie Dessay

Éditions Didier Jeunesse (2016)

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Quatre enfants se présentent devant le Maître Sorcier Alto Incantador. Ils veulent devenir sorciers. Mais le Maître n’en prendra qu’un. A tour de rôle, les enfants vont se présenter et dire pour quelle raison ils veulent apprendre la sorcellerie. Zingarino, l’enfant du voyage, veut mieux gagner sa vie. Linette souhaite rejoindre les fées de ses rêves. Amadou voudrait devenir un grand guérisseur et Tristane déteste le monde entier et veut devenir une puissante sorcière pour se venger…

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Je dois bien l’avouer, je n’étais pas très attirée par la couverture et les illustrations, pourtant originales et foisonnantes de détails (voir toutes les petites bêtes cachées dans la partie sombre de la couverture !). Et c’est peut-être pour cette raison que j’ai mis si longtemps à écouter ce livre-cd. Et j’ai eu tort, parce que je me suis régalée !

Natalie Dessay est une excellente conteuse (j’adore la voix qu’elle prend pour Baba Yaga !!), le texte est rythmée et l’histoire prenante. Une histoire qui parle des peurs, mais qui ne fait pas peur comme le souligne (dans un petit texte explicatif à la fin du livre) son auteur, Jean-Pierre Kerloc’h.

Le choix des morceaux de musique classique est excellent, on dirait qu’ils ont été créé pour l’histoire (bon en fait, c’est juste l’inverse…) On sait de quel morceau il s’agit (si, comme moi, on n’y connait pas grand-chose !) grâce à une petite pastille numérotée qui renvoie à un récapitulatif situé à l’intérieur de la page de couverture (comment ça c’est pas très clair comme explication ? Bon, tout ce que vous avez besoin de savoir, c’est qu’il y a toutes les infos nécessaires et que c’est très bien fait !!)

Il y a une belle “unité” dans ce choix de musiques très imagées, et ce, malgré des compositeurs de nationalités (et d’époques) différentes. Dans un court texte à la fin de ce livre-cd, David Pastor nous explique pourquoi.

Une belle histoire portée la très jolie voix de Natalie Dessay avec un beau choix de musique très imagées, tout ce qu’il faut pour entraîner vos bout’choux dans le monde merveilleux de la musique classique. Foncez sans hésiter !

Cette collection “Contes et opéras” me plait décidément beaucoup !!

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Site de l’illustrateur, Rémi Saillard

Site de Natalie Dessay

Bio de Jean-Pierre Kerloc’h

De cet auteur, Sophie vous a déjà présenté “Ker-Is” un album qui lui avait beaucoup plu ! Et aussi “Le magicien d’Oz” (également raconté par Natalie Dessay)

Et dans la même collection, qui s’intitule “Contes et opéras” nous vous avons déjà présenté le très sympathique”Swing Café“, le très tendre “Les plus belles berceuses de jazz“, le très beau “La Callas, une invitation à l’opéra” et l’excellent “Mr Gershwin“.

Sur le site de l’éditeur, Didier Jeunesse, vous pourrez trouver la liste des chansons et voir quelques illustrations.

challenge albums 2017

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La petite casserole d’Anatole – Album ♥

Casserole La petite Casserole d’Anatole

Isabelle Carrier

Éditions BilbOquet (2009)

oOoOo

Qui ne connaît pas l’expression “traîner des casseroles” ou “avoir une casserole au derrière“, expression qui veut dire que l’on est compromis dans une affaire douteuse ? Et je ne vous parle pas de l’actualité politique du moment… Bref.

Anatole, lui, n’a rien fait. Il n’est pas tout a fait comme les autres, c’est tout. Il traîne une petite casserole derrière lui. Il a des tas de qualités, mais bien souvent les gens ne voient que cette petite casserole qui l’encombre et dont il ne peut se débarrasser… Anatole se sent parfois très seul, fatigué, incompris. A cause de cette petite casserole, il doit faire plus d’efforts que la plupart des gens, mais personne ne s’en rend compte, alors des fois, il s’énerve ! Jusqu’au jour où il rencontre quelqu’un…

oOoOo

Casserole

Un album qui parle en termes simples de handicap. Quel qu’il soit. Une chose qui fait qu’on est différend des autres, qu’on a du mal à faire certaines choses, qu’on doit faire plus d’efforts que les autres (sans pour autant que les autres s’en aperçoivent d’ailleurs…)

Des dessins et des phrases très simples pour montrer combien il peut-être difficile d’être différend et surtout incompris.

Et combien le regard et la bienveillance des autres sont importants !

Un petit album très parlant et très touchant qui aidera peut-être certains à avoir un regard différend sur le handicap, quel qu’il soit !

Sans être forcement un “bisounours” on peut souhaiter un peu plus de gentillesse et de bienveillance dans ce monde qui nous entoure…

(Et puis zut, j’assume, oui je suis une bisounours ou une baba cool, je préfère l’amour à la guerre et je ne vois pas ce qu’il y a de mal à ça !!)

Casserole

oOoOo

L’avis de Blandine du blog Vivrelivre

 A partir de cette histoire, Éric Montchaud a réalisé en 2014 un court métrage d’animation de 6 mn qui a remporté le prix du public au Festival international du film d’animation d’Annecy 2014. Il a également été nominé aux Césars  du meilleur court métrage d’animation en 2015. Il a été sélectionné dans plus de 70 festivals.

challenge albums 2017

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Albums de juin

AlbumsJe ne m’appelle pas Bernard !

Claire Cantais

L’atelier du Poisson Soluble (2010)

Un petit personnage (une flamme grise aux yeux rouges !) est interpellé par de nombreux autres. Une fois on veut l’appeler Bernard, une autre Max ou encore Basile… Il s’énerve, se fâche (je ne m’appelle pas Bernard, je ne m’appelle pas Max ni Basile !) mais refuse de dire son nom de peur que l’on se moque de lui.

Les autres le cajolent pour savoir, lui promettent de ne pas rire… Mais bien sûr, quand ils entendent son nom, ils ne peuvent s’empêcher de pouffer ! Mais l’histoire n’est pas tout à fait finie et réserve une surprise plutôt amusante !!

En tous cas, moi, j’ai bien ri en lisant ce petit album !

Les illustrations, en papier découpé sont simples mais expressives et amusantes.

Claire Cantais a, -entre autres- illustré “On n’est pas des super héros” (présenté dans le challenge album du mois de mars), “On n’est pas des poupées“, écrit et illustré “Rosalie aime le rose (mais pas seulement)” et je vois que Sophie vous avait déjà parlé de celui-ci, ici ! Tant pis… ;)

Bob et MarleyAlbums

Le cadeau

Frédéric Marais & Thierry Dedieu

Seuil Jeunesse (2015)

BobEtMarley2

Connaissez-vous Bob et Marley ? Ce sont deux ours. Deux amis. Bob est un petit ours gris et Marley, un gros ours brun (à collier).

Un jour, Marley offre un cadeau à Bob. Comme Bob est petit, pour lui rendre service et lui simplifier la vie, il lui offre un tabouret. Oui mais voilà, Bob est vexé. Il se débrouille très bien sans tabouret. Donc il fait celui qui n’est pas du tout intéressé et feint de ne pas voir le cadeau en question (alors même que Marley insiste et lui montre les merveilleuses possibilités de l’objet !)

Jusqu’au moment où…

♦ ♦ ♦ ♦

Une histoire d’amitié qui est aussi pleine d’humour ! Là aussi les dessins sont très simples, mais très expressifs.

De Frédéric Marais, on vous a parlé de Didgeridoo (à la fin de l’article)

Thierry Dedieu

Deux albums qui m’ont beaucoup plu !

logoalbums2016.jpg

La couleur de la peur – Roman ado

Couleur Peur

A partir de 12/13 ans

La couleur de la peur

Malorie Blackman

Coll. Macadam

Milan (2008)

***

Si vous aimez avoir peur, ce livre est fait pour vous. Un roman dont on pourrait presque dire que c’est un recueil de nouvelles, s’il n’y avait un jeune garçon, Kyle, comme fil conducteur à ce récit.

Kyle, qui, lors d’un accident de train, se découvre l’étrange et terrifiant pouvoir de vivre les cauchemars des autres. On ne sait pas d’ailleurs s’il vit leurs peurs les plus profondes ou s’il voit l’avenir ou encore le passé…

***

Mon avis : Un roman totalement différent de ce que j’avais déjà lu de cette auteure que j’aime beaucoup. Il ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais sur le coup, quand on le lit, c’est prenant. On passe d’une personne à l’autre, d’un cauchemar à l’autre, c’est assez terrible… Et c’est peut-être pour cette raison qu’il m’a un peu moins plu que ces autres romans : on n’a pas le temps de connaître vraiment les gens, de s’attacher à eux…

Dans une brève note à la fin du livre, l’auteure nous explique qu’elle s’est inspirée de ses propres cauchemars ! Elle nous livre donc ici quelque chose qui peut ressembler à une thérapie ou un exorcisme pour elle.

***

J’adore les romans de Malorie Blackman, je ne saurais d’ailleurs trop vous conseiller de lire sa tétralogie “La couleur de la haine” ou encore “Boys don’t cry”.

Celui-ci a été réédité en 2013 avec une couverture différente : Couleur Peur