En sortir 25 en 2025 petit bilan (Billet en cours)

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En sortir 25 en 2025

petit bilan à mi-parcours…

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Je ne sais plus qui a initié ce challenge. A priori, C’est Maghily (dixit Enna)! Mais je le fais depuis 3 (ou 4 ?) ans et je ne l’ai encore jamais terminé… Et ça risque d’être de plus en plus dur de le faire puisque ça augmente d’un livre chaque année !!

L’année dernière, en 2024 donc, j’ai dû lire la moitié de ceux que j’avais mis dans mon panier.

Qu’en sera-t-il cette année ? Ça risque d’être un peu pareil…

Parce qu’en fait j’ai remis tous ceux non lus l’an passé. Plus d’autres, que je garde parce que je voudrais vraiment les lire, sans arriver à me décider ! Si vous en avez lu et aimé certains, n’hésitez pas à me le dire, ça facilitera peut-être leur sortie de ma pal.

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Lus à cette date (08/05)

Donc, à la date du 8 Mai 2025, j’en ai lu deux… Alors qu’il aurait fallu en lire 2/mois !! C’est pas gagné… ;)

Et au 17/06 : j’en ai lu un 3ème !

  • La solitude lumineuse de Pablo Neruda

29/06 : On arrive à 5 (sur 25 !!) – Vive les vacances ;)

  • America[s] de Ludovic Manchette et Christian Niemiec (2022)
  • Oxymort de Franck Bouysse (2019)

Fin octobre

  • Tombe, tombe au fond de l’eau de Mia Couto (2005)
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Si vous aimez les piles autant que moi (j’ai des piles de livres plein mon bureau, c’est grave Docteur ?) vous pouvez aller voir celle de Maghily (voir lien en haut de ce billet), et celles de :

Alors ? Vous aussi vous faites des piles que vous ne lisez pas forcément ?

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On a de la chance de vivre aujourd’hui

ChanceRecueil de nouvelles

On a de la chance de vivre aujourd’hui

Kate Atkinson

Traduit de l’anglais par Isabelle Caron

Éditions de Fallois (2009)

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Une Lecture Commune avec Enna autour de l’autrice (elle a lu un roman, en anglais)

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4ème de couverture : D’un mini-thriller à l’humour grinçant (Affaires de cœur) à une relecture hilarante de la Création du monde (Genèse), en passant par une vision glaçante de ce que donnerait l’application de la charia en Écosse (La guerre contre les femmes), nous retrouvons la plume ironique et poétique de Kate Atkinson qui jette sur notre monde un regard tantôt impitoyable, tantôt émerveillé, avant de conclure sur une version très contemporaine de La Traviata...

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Même si je n’ai pas aimé toutes ces nouvelles de la même manière, j’aime beaucoup la plume et l’humour de cette autrice !

J’ai tout particulièrement apprécié :

  • Affaires de cœur“. C’est drôle et cruel à la fois !! Vraiment excellent.
  • La guerre contre les femmes” qui porte bien son titre… Et fait froid dans le dos. Je ne peux même pas imaginer ça.

J’en ai trouvé certaines plutôt étranges (pas sûre d’avoir tout compris) comme “On a de la chance de vivre aujourd’hui” ou encore “la lumière du monde”.

Et j’ai un peu moins aimé les autres.

Les deux dernières “Je ne suis pas une Joan” et “l’amour à mort” sont plutôt tristes. Malgré tout, comme j’aime son écriture, j’ai apprécié ce recueil.

Une autrice que je vous conseille, sans doute encore plus pour ses romans.

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De cette autrice, j’ai déjà lu : Dans les coulisses du musée et C’est pas la fin du monde (nouvelles)

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Un recueil qui participe à plusieurs challenges

Le Mois Anglais

(qui cette année se poursuit jusqu’en août !)

chez Martine  et Lou

Le challenge ABC chez Enna (avec qui je fais cette LC autour de l’autrice !)

ABC

C’est pas la fin du monde – Nouvelles

finRecueil de nouvelles

C’est pas la fin du monde

Kate Atkinson

Éditions de Fallois (2003/vo 2002)

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C’est pas la fin du monde est un recueil de nouvelles. Le premier de Kate Atkinson. Il se compose de 12 nouvelles sans aucun lien entre elles mis à part la première et la dernière.

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Autant vous le dire tout de suite, j’ai eu du mal à démarrer la lecture de ce recueil qui fait à peine plus de 300 pages, je n’ai pas vraiment accroché, jusqu’à ce que j’arrive à la page 173 et à la nouvelle intitulé « Sosies malveillants ». Celle-ci m’a beaucoup plu !!

La 4ème de couverture parle « d’une méditation d’une savoureuse originalité sur les mythes » ? J’avoue que cet aspect là m’a franchement échappé… Un manque de culture de ma part probablement !

Il est difficile de donner « un genre » à ces nouvelles, parce qu’elles sont toutes très différentes :

le recueil démarre et se termine avec deux nouvelles nous racontant la vie de Trudi et Charlene, deux jeunes filles dans une ville en guerre, qui essaient de vivre comme si de rien n’était…
La 2ème nouvelle « Tunnel de poisson » nous raconte la vie dont rêve Eddie : il voudrait « désévoluer » pour redevenir un poisson…
La nouvelle suivante nous parle d’un membre de la famille Zane, Meredith, famille que l’on retrouvera d’ailleurs dans d’autres nouvelles.
« Dissonances » nous parle d’une famille éclatée, où chacun vit sa vie sans se préoccuper des autres.
Dans la 5ème nouvelle « un grand gaspi d’amour », Addison, un enfant sans père, devenu père lui-même, s’interroge.

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Le seul vrai lien qui relie toutes ces nouvelles, c’est bien sûr le style de l’auteur. Quel que soit le genre (drame, comédie ou encore fantastique) on reconnaît bien son humour ! Si vous avez déjà lu des romans de Kate Atkinson, ces nouvelles vous plairont sans doute. Sinon, essayez !

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De cette autrice, je vous avais déjà présenté : Dans les coulisses du Musée

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Un recueil de nouvelles qui participe au Mois Anglais

(qui cette année se poursuit jusqu’en août !)

chez Martine  et Lou

Kabuliwallah de Rabindranath Tagore

KabuliwallahClassique de la littérature indienne
Nouvelles

Kabuliwallah

Rabindranath Tagore

Éditions Zulma (2016)

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Éditeur : Quel inépuisable envoûtement que ces vingt-deux nouvelles, avec pour théâtre le Bengale et Calcutta, ville natale de Tagore, et pour acteurs principaux des enfants de tous âges et toutes conditions qu’une grâce inespérée, un bonheur de papillon sauvent parfois du fatalisme millénaire qui les frappe.

Ainsi dans le Receveur des postes, un poète du dimanche relégué dans un village se pique d’apprendre à lire à Ratan, l’humble fillette qui le sert, jusqu’au jour où, écrasé d’ennui, il retourne à Calcutta, laissant là sa petite adoratrice qui sans doute en mourra de chagrin. Avec le Cahier d’écolier, on découvre une autre petite fille qui, à peine sait-elle écrire, devient « un véritable fléau », traçant partout ses états d’âme poétiques du genre « la pluie crépite, les feuilles palpitent » avec un bout de charbon, sur les murs, le cahier de comptes de son père, les manuscrits d’un frère aîné aux grandes ambitions romanesques jusqu’à ce qu’on lui offre un cahier d’écolier tout neuf. Ou encore Ondine, la délicieuse et dramatique histoire d’une petite fille muette qui, à peine nubile, sera vendue à un futur mari qui l’inspecte sous toutes les coutures sans même songer à entendre sa voix.

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Ces nouvelles ont été écrites entre 1891 et 1895. J’ai beaucoup aimé l’écriture de Rabindranath Tagore. Ce recueil est très bien écrit, les histoires sont finement menées et ça se lit facilement. Par contre, si vous êtes déprimé, ne vous lancez pas dans ce recueil… Ce n’est pas d’une folle gaité !

Je ne vais pas vous détailler une à une les nouvelles. Mais voici un extrait d’une nouvelle, pour vous donner une idée de l’écriture.

Raicharan avait douze ans lorsqu’il vint travailler pour la première fois dans la maison. Il était originaire du district de Jessore. C’était un garçon élancé aux grands yeux, aux cheveux longs et à la peau sombre et lustrée. Il appartenait, comme ses employeurs, à la caste des kayastha. Sa tâche consistait essentiellement à prendre soin de leur fils Anukul, un bébé d’un an.

Avec le temps, ce bébé passa des bras de Raicharan à l’école, de l’école à l’université, et enfin de l’université au tribunal régional où il occupait le poste de munsiff. Raicharan, toutefois, n’avait jamais quitté le service d’Anakul devenu grand.

Mais peu après, il y eut dans la maisonnée, outre le maître, une maîtresse, et Raicharan se vit démis, au profit de cette dernière, de la plupart des charges qu’Anakul Babu lui avait confiées jusque-là…”

Kayastha : Caste de lettrés

Munsiff : Juge subalterne

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Pativore l’a lu aussi.

Une Lecture Commune pour les deux challenges “Les étapes indiennes” chez Hilde

et “2024 sera classique aussi !” (sur ce blog)

Kabuliwallah

2024