L’extase du Selfie – Rentrée Littéraire 1

selfieRentrée littéraire – Lecture n°1

Instantanés littéraires

L’extase du Selfie

Et autres gestes qui nous disent

Philippe Delerm

Éditions du Seuil (2019)

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Présentation de l’éditeur : Et vous, quel geste vous trahit ?

Il y a les gestes qui disent l’embarras, d’autres la satisfaction de soi, certains encore le simple plaisir d’exister, là maintenant, sur cette terre. Mais tous nous révèlent, dans nos gloires comme nos petitesses, nos amours comme nos détestations :
le selfie, geste roi de nos vies modernes ;
le « vapotage », qui relègue l’art de fumer à un plaisir furtif, presque honteux ;
les hommes de pouvoir qui se grattent le dessous de leur chaussette ;
cette façon qu’on a parfois de tourner le volant avec la paume de la main bien à plat ;
un verre qu’on tient à la main sans le boire…

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De cet auteur, j’ai lu, comme beaucoup de monde je crois, “la première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules“. Un livre frais et délicieux que j’avais lu avec beaucoup de plaisir et que j’ai fait lire à pas mal de monde depuis. Mais ensuite ? Je crois en avoir lu un autre, mais je n’en suis vraiment pas sûre… Et je me demande bien pourquoi !

Celui-ci, je l’avoue avec tristesse, ne m’a pas convaincue…

C’est toujours aussi bien écrit, c’est toujours très bien vu, mais… il m’a manqué quelque chose. Je l’ai trouvé assez triste (et nostalgique ?) en fait. Et malgré qu’il soit très petit (108 pages) j’ai eu du mal à le finir. Ceci dit, je ne suis pas très motivée pour lire en ce moment ! Ceci explique peut-être cela… Ce n’était peut-être pas le bon moment pour moi. N’hésitez pas à venir me dire ce que vous en avez pensé.

Ceci dit, j’ai un autre livre de Philippe Delerm dans ma pal : “Il avait plu tout le dimanche” paru en 1998 aux éditions Mercure de France. Je le lirai dans quelques temps.

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Quelques citations de Philippe Delerm sur le site de Ouest-France.

Ce livre est ma 1ère participation au Challenge 1% Rentrée Littéraire 2019

Un éléphant dans ma cuisine de Françoise Malby-Anthony et Katja Willemsen

Un roman émouvant sur le don de soi absolu

Autobiographie

Un éléphant dans ma cuisine

de Françoise Malby-Anthony

et Katja Willemsen

Guy Trédaniel éditeur, avril 2019,

366 pages- 19,90 euros

Thèmes : Afrique, réserve animalière, éléphants, rhinocéros, autobiographie, animaux

 

Présentation de l’éditeur:

“Françoise Malby-Anthony ne s’attendait pas à vivre dans une réserve animalière sud-africaine. Mais quand elle tombe amoureuse du célèbre écologiste Lawrence Anthony, sa vie prend un tournant inattendu. Ensemble, ils créent la réserve animalière de Thula Thula.

Lawrence décède en 2012 et Françoise se retrouve seule pour gérer le personnel de la réserve et protéger les animaux des braconniers. Malgré les difficultés, elle découvre la solidarité entre les humains et surtout la connexion exceptionnelle avec son troupeau d’éléphants. (…) Un bel exemple de survie et de réussite au contact des éléphants.”

 

Un éléphant dans ma cuisine est l’histoire d’un couple extraordinaire, celle de Françoise et de son mari Lawrence.  Ensemble, ils ont œuvré main dans la main avec une équipe merveilleuse à la création de la réserve Thula Thula.

Cette autobiographie m’a beaucoup touchée, il y a des passages très durs mais aussi très émouvants. Françoise nous conte avec simplicité tout ce que l’être humain peut construire mais aussi détruire. D’un côté, nous avons Lawrence Anthony et son épouse protégeant de leur mieux éléphants et rhinocéros. Et de l’autre, des braconniers sans scrupules semant la douleur et la mort, sans état d’âme.

A de nombreuses reprises, j’ai été émue aux larmes. J’ai même éprouvé de la colère face à la barbarie des hommes. Il est terrible de constater que certaines espèces sont en voie de disparition soit à cause de la pauvreté, soit pour des vertus médicinales imaginaires. Certains villageois n’hésitent pas à poser des pièges pour chasser sur le sol de la réserve, laissant derrière eux la moitié des victimes agonisantes. Heureusement, la bonté de Françoise et de son époux redonne de l’espoir. Grâce au domaine de Thula Thula, les animaux peuvent survivre et se reproduire. Des familles ne sont plus séparées et le grand cycle de la vie peut suivre son cours. Il faut énormément de courage et de bienveillance pour veiller sur des animaux sauvages meurtris et supporter chaque jour les menaces du braconnage. S’il existait plus de personnes de cet acabit, le monde tournerait bien mieux. Que d’empathie et de sacrifice de soi, c’est admirable!

Grâce aux magnifiques photos présentes à l’intérieur de l’ouvrage, on se sent plus proche des habitants de Thula Thula. Ce sont de très beaux témoignages des grands moments de leur quotidien à la réserve. Et puis, quel plaisir de voir ces animaux espiègles et plein de vie!

De la splendide majesté des éléphants à la force tranquille des rhinocéros, “Un éléphant dans ma cuisine” est un merveilleux voyage vers une terre sacrée qu’il faut absolument préserver.

A découvrir!

 

~Melissande~

+ Le reportage  au JT de 20h sur France 2

+ L’interview de Françoise Malby-Anthony  par l’éditeur

+ Le site de l’éditeur

Les lecteurs sont arrivés en cherchant :

Délicieuses pourritures – Mois Américain 1

délicieuses

Petit, mais costaud !!

Roman (125 p.)

Délicieuses pourritures

Joyce Carol Oates

Éd. Philippe Rey (2003)

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Années 70. Au sein d’un campus de Nouvelle-Angleterre. De jeunes étudiantes se pâment d’admiration devant leur professeur de littérature. Andre Harrow est un professeur charismatique qui sème le trouble dans le cœur de ses jeunes élèves. Parfois aimable, il peut aussi être très critique, voire désagréable. Il est plein de charme, mais un charme qui va se révéler vénéneux, malsain. Sa femme, une sculptrice célèbre, Dorcas, joue également un drôle de jeu… Gillian Bauer, qui n’a que 20 ans, va découvrir une étrange facette de l’amour…

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Pourquoi avoir choisi ce roman là alors que j’ai plus de 40 romans américains dans ma PAL ?

En fait, je l’ai pris dans ma pile de bouquins parce qu’il était tout petit (125 pages), je croyais que c’était une nouvelle. Et aussi parce que Joyce Carol Oates est une autrice américaine très connue (Blonde, les chutes…) dont je n’avais encore rien lu et dont je voulais découvrir la plume.

Est-ce que j’ai aimé ?

Oui… et non ! C’est bien écrit indéniablement. Et on “croit” aux personnages, parce que j’avais vraiment envie de frapper Andre Harrow et sa femme ! Mais malgré son tout petit nombre de pages, j’ai eu du mal à le lire, tellement j’ai trouvé l’ambiance étrange, glauque, vraiment malsaine. Il y a un côté “poisseux” dans le sens sale/écœurant !! En tous cas, ce roman porte bien son titre… Délicieuses pourritures… Quoi que ? Pourquoi “délicieuses” ?

Mais j’ai aimé le style de l’autrice, j’en lirai d’autres ! Et ça tombe bien, je viens de retrouver “les chutes” dans un carton…

Noukette a bien aimé !

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Extrait (P.12) :

“Dorcas ! La femme d’Andre Harrow. Ne soupçonnant pas qu’elle était suivie, observée avec fascination. Elle aurait été si  étonnée, si contrariée. Amusée ? Ce n’était pas la première fois que je suivais Dorcas. C’était peut-être la cinquième ou sixième fois, car ma passion pour Andre Harrow était née le printemps précédent, pendant ma deuxième année d’université. J’avais toutefois le pressentiment que ce jour-là, cet après-midi là seraient différents. Que je risquais de commettre une erreur et de la regretter.”

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De cette autrice, Sophie vous a présenté : Ce que j’ai oublié de te dire

Ce roman est ma 1ère participation au Mois Américain

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Il participe aussi au Challenge Petit Bac, catégorie Adjectif

 

Mois Américain – Présentation et choix des livres

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Après le mois du Japon (avril), le mois anglais (juin), voici maintenant

LE MOIS AMERICAIN

Proposé par

Mélanie Le Saux-Glaymann & par Plaisiràcultiver

(présentation du challenge en cliquant sur ce lien).

Il existe depuis 8 ans et se déroulera tout au long du mois de septembre 2019.

Voici ma PAL “prévisionnelle :

Certains sont dans ma PAL depuis plusieurs années, tous depuis plus d’un an en tous cas ! Ils participeront donc aussi au challenge “Objectif PAL” d’Antigone et deux d’entre eux rentrent également dans le Challenge “Cette année, je (re)lis des classiques“. Certains rejoindront aussi le Challenge Petit Bac

  1. Délicieuses pourritures de Joyce Carol Oates – Éd. Philippe Rey (2003)
  2. Parker (BD) d’après D. Westlake – Adapté par Darwin Cooke – Dargaud (2010 et 2011)
  3. Scarface (BD) d’après Armitage Trail – Adapté par Christian De Metter – Casterman/Rivages (2011)
  4. Les neiges du Kilimandjaro d’Ernest Hemingway – Gallimard (1946)
  5. Quitter le monde de Douglas Kennedy – Belfond (2009) – (LC avec Enna)
  6. Tandis que j’agonise de Faulkner – Gallimard (1934)
  7. Retour à Little Wing de Nickolas Butler – Autrement (2014) – Billet en ligne le 30/09/19
  8. Les règles du jeu d’Amor Towles – Albin Michel (2012) – Billet en ligne le

Pourquoi ceux là alors que j’ai plus de 40 romans américains dans ma PAL ?

  1. Délicieuses pourritures : Je l’ai pris dans ma pile de bouquins parce qu’il était tout petit (125 pages). Et aussi parce que Joyce Carol Oates est une autrice américaine très connue (Blonde, les chutes…) dont je n’avais encore rien lu. Noukette a bien aimé !
  2. Parker : Parce que j’avais lu le tome 1 il y a déjà un moment sans en parler. Ce mois Américain a été l’occasion de lire le tome 2 et de les présenter !
  3. Scarface : Parce que je cherchais une bd pour la bd de la semaine et qu’elle trainait dans ma pal depuis bien longtemps…
  4. Les neiges du Kilimandjaro : Choisi sur ma photo (Instagram) par Agnès (lectrice et autrice). C’est un recueil de 12 nouvelles. D’Hemingway, je n’ai pas lu grand-chose non plus à part, me semble t-il, “le vieil homme et la mer” (mais était-ce le roman ou une adaptation ?)
  5. Quitter le monde : C’est une Lecture Commune avec Enna. Un auteur que j’aime bien et dont j’ai lu plusieurs romans, mais pas récemment.
  6. Tandis que j’agonise : Choisi sur ma photo (Présentation d’une partie de ma PAL sur Instagram) par Maeve du blog “Mille et une lectures”.
  7. Retour à Little Wing : Aimé par Enna et Noukette.
  8. Les règles du jeu : Choisi par moi toute seule ! J’ai beaucoup aimé “Un gentleman à Moscou“, lu cette année dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE et je l’avais acheté dans la foulée, mais je n’ai pas encore pris le temps de le lire.

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