Electrico 28 – Album jeunesse Feel good ! ♥

electrico
  Un album “Feel-good” qui donne envie de voir Lisbonne !
Album dès 4 ans

Electrico 28

Davide Cali & Magali Le Huche

abc Melody (2017)

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Amadeo est un conducteur de tram un peu particulier. Lui, ce qu’il aime, c’est voir les amoureux un peu timides se déclarer. Alors il les aide comme il peut : un petit coup de frein par-ci (bim un bisou !), un petit coup d’accélérateur par là (boum, un bisou !), il passe sa journée à jouer les cupidons, et il adore ça ! Oui mais voilà, aujourd’hui c’est son dernier jour de travail… Que vont devenir les amoureux ?

electrico

electrico

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Quel bel album ! Plein de gaité, de fraîcheur, de fantaisie et d’amour. Une histoire simple mais délicieuse qui se termine par… un bisou bien sûr ! L’histoire est adorable et les dessins sont colorés, doux et dynamiques à la fois. Le tout est amusant et plein de tendresse.

Un album qui -à priori- rappelle de bons souvenirs à ceux qui ont eu la chance de visiter Lisbonne et donne envie aux autres (moi !!) d’y aller…

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De Davide Cali, nous vous avons déjà présenté : Mon papa pirate, Le double (2ème alb présenté), Un week-end de repos absolu , Crotte (3ème livre présenté)

De Magali Le Huche, nous vous avons présenté : Mes parents adorent les animaux, Une soupe 100% sorcière (3ème album présenté)

D’autres avis (et d’autres photos !) : Le petit carré jaune, Hop sous la couette

challenge albums 2018

Ma ?ème participation au challenge albums…

La spirale – Coll. Droits de l’enfant ♥

Spirale

Une histoire terriblement poignante !
Roman jeunesse à partir de 9/10 ans

La spirale ♥
Sophie Bénastre

Coll. Droits de l’enfant
Éditions Oskar (2018)

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Lou et Joshua sont amis. Mais depuis quelques temps, Joshua n’est plus le même. Régulièrement, il est fatigué, il manque d’entrain. Et puis, lui qui était bon élève, se met à oublier ses livres, à ne pas faire ses devoirs. Et en plus, parfois, il ne sent pas très bon ! Lou voit bien qu’il y a quelque chose qui cloche. Joshua lui a dit que ses parents s’étaient séparés et qu’il est triste, mais Lou pense qu’il n’y a pas que ça. Elle va donc mener sa petite enquête. Et ce qu’elle va découvrir est terrible !

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Il est difficile de parler de ce roman sans trop en dévoiler… Il parle du “droit au refuge” (Convention Internationale des Droits de l’Enfant – Article 27 – Niveau de vie), du droit qu’on tous les enfants d’avoir “un niveau de vie suffisant pour permettre son développement physique, mental, spirituel, moral et social”.

Mais il parle aussi du “chantage affectif” (conscient ou non) exercé par certains parents envers leurs enfants. Et du fait que ce sont les parents qui sont responsables des enfants, et non pas l’inverse !!

Bref, “La spirale” est un petit roman (87 pages et la police de caractères est grosse) qui parle de sujets très importants. J’ai trouvé la fin est un peu trop “facile”, un peu trop “happy end”, mais après tout, parfois, les histoires finissent bien ! Et puis le livre s’adresse à des enfants assez jeunes, ils sauront bien assez tôt que tout ne s’arrange pas toujours aussi bien…

Un coup de cœur que je vous recommande chaudement !

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Bénastre Sophie… ça me dit quelque chose… Je cherche sur le blog : rien ! Puis un tour sur son site et “bon sang, mais c’est bien sûr !!” C’est également l’autrice d’un superbe album (bon je ne l’ai pas encore lu, mais la couverture est superbe et il me fait très envie) c’est “La princesse de l’aube “.

Le site de l’autrice

“Droits de l’enfant – New York 1989”, une collection qui comporte plusieurs titres : Je ne te crains plus Alycia (Harcèlement) / Je ne suis pas ton esclave (Maltraitance) / Lettre au Président du Monde (Exploitation des enfants)

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C’est ma 15ème participation au Challenge 1% de la Rentrée Littéraire

Logo Challenge 1% Rentrée Littéraire 2018 – Picos/Shutterstock

La guerre de Catherine – BD jeunesse

CatherineLa 2nde guerre mondiale vue à travers la fuite d’une jeune adolescente.
Bande dessinée niveau collège

La guerre de Catherine

Julia Billet & Claire Fauvel

D’après le roman de Julia Billet

Rue de Sèvres (2017)
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1941.

La maison de Sèvres est une école d’un genre un peu différent : les enfants y sont plus libres et encouragés à apprendre par eux-mêmes, à s’entraider. Rachel n’y est pas malheureuse, elle s’est même découvert une passion pour la photographie. Mais en cette trouble période de 2nde guerre mondiale, ses parents, dont elle n’a pas de nouvelles, lui manquent cruellement.

Le danger -de plus en plus grand- couru par les enfants juifs de l’école, font qu’ils doivent non seulement changer de nom, Rachel devenant ainsi Catherine, mais également fuir devant la menace nazie. Rachel ayant pu conserver l’appareil photo dans sa fuite, va s’en servir tout au long des années et des rencontres, pour, finalement, raconter “sa” guerre.

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La guerre de Catherine est une bande dessinée adaptée d’un roman du même nom, écrit par Julia Billet et publié par l’École des loisirs en 2012. Le personnage de Rachel / Catherine est inspiré de l’histoire de Tamo Cohen, mère de l’auteure Julia Billet.

A la fin de l’album, une double page (texte et photos) présente la maison de Sèvres.

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La 2nde guerre mondiale est montrée ici de manière un peu différente. Pas de scènes de guerre ou de violence, pas de camp de concentration, peu de soldats, mais la menace d’un ennemi qui se rapproche et qu’il faut fuir.

Malgré la guerre, malgré ces enfants obligés de se cacher, de fuir, malgré beaucoup de moments difficiles, la guerre de Catherine n’est pas une histoire triste. Peu de pages où il n’y ait pas un sourire, car on parle ici de solidarité, d’entraide, d’espoir et de passion (pour la photographie).

Un très joli moment de lecture qui m’a beaucoup plu, tant pour la façon dont est racontée l’histoire, que pour les illustrations, aux traits doux et arrondis.

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Cet album a reçu le prix jeunesse 2018 de la bd à Angoulême.

http://www.bdangouleme.com/images/pictos/selection_SJ_fauve.png

Le site de l’illustratrice

Son ultra book

Voir les premières pages sur le site de l’éditeur

D’autres que moi en ont parlé : Noukette, Antigone, Bouma, Clarabel, Gambadou, Saxaoul, StephieCaro.

D’autres BD sur le même thème et accessible aux collégiens :

Cette semaine, nous sommes chez Stephie, à faire Mille et une frasques !

Memorex de Cindy Van Wilder

Véritable pépite, Memorex est un  vrai coup de cœur!

 

Roman fantastique pour adolescents dès 13 ans

Memorex

de Cindy Van Wilder

Editions Gulf Sream, mai 2016
17 euros. Existe en ePub

 

Thèmes: liens du sang, attentat, deuil, renaissance.

 

 

Présentation de l’éditeur: “2022. Cela fait un an que la vie de Réha a basculé. Un an que sa mère est morte dans un attentat contre sa fondation, Breathe, qui promeut un art contemporain et engagé. Un an que son père, un scientifique de génie, ne quitte plus Star Island, l’île familiale. Un an qu’Aïki, son frère jumeau, son complice de toujours, s’est muré dans une indifférence qui la fait souffrir. Le jour de ce sinistre anniversaire, la famille est réunie sur l’île: c’est le moment de lever les mystères, les tabous, les rancœurs que Réha ressasse depuis un an. Au cœur de l’énigme: Memorex, la multinationale pharmaceutique de son père, ainsi que ses expérimentations sur la mémoire. Des expérimentations qui attisent les convoitises de personnages puissants et sans scrupules, prêts à tout pour accomplir leurs rêves les plus fous.”

 

Depuis «Les Outrepasseurs», le talent de Cindy Van Wilder n’est plus à démontrer. C’est avec joie que j’ai découvert «Memorex». L’intrigue se situe bien loin de l’univers de sa première saga mais on retrouve la plume poétique et le style un peu mélancolique de l’auteur. Préparez-vous à une histoire atypique où les mensonges et les trahisons jalonnent un récit empli de suspense. Vous ne reprendrez votre souffle qu’à la toute fin…

 

Avec Memorex, le bien et le mal n’existent plus. La frontière entre l’humain et l’inhumain s’amenuise jusqu’à permettre un acte contre nature. Seul compte le désir de vaincre enfin une vieille ennemie. Je n’en dirai pas plus au risque de vous dévoiler l’élément clé de l’intrigue, ce qui serait vraiment dommage car c’est ce qui fait en partie la force de ce roman. Les personnages sont tous attachants à leur manière et même si certains doivent se reprocher certains actes irréversibles, leurs motivations sont bien humaines. A travers cette œuvre, Cindy Van Wilder peint les faiblesses humaines avec une grande acuité et nous démontre qu’en définitive non, nous ne sommes pas tous égaux devant la mort. Une fois de plus, l’auteur a réussi à me charmer grâce à un univers fantastique original.

 

A un certain moment de l’histoire, nous suivons les pensées d’Aïki. C’est le personnage qui m’a le plus bouleversée. Il est au centre de l’intrigue et apporte au récit son lot de révélations. Dans «Memorex», nous retrouvons le thème de la dualité si cher à l’auteur. Cindy Van Wilder parvient avec habileté à décrire une palette d’émotions avec des mots qui sonnent justes. J’ai passé un très bon moment de lecture et je vous conseille vivement ce roman.

 

~Melissande~

 

+ Biographie de Cindy Van Wilder

+ d’autres avis de lecteurs sur le blog de l’auteur