Papa illustré par Quentin Gréban

QuentinUn superbe album à offrir à tous les papas
Album dès 4 ans

Papa

Hélène Delforge

Quentin Gréban

Mijade (2023)

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Éditeur : Papa. Deux syllabes‚ tant de significations. La fierté qu’on ressent‚ la peur de mal faire‚ la douceur qu’on ose dévoiler‚ l’amour qu’on montre à chaque instant. Il y a tant de papas différents‚ mais tous souhaitent la même chose : que leur enfant soit le plus heureux du monde.

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J’ai découvert le travail de Quentin Gréban avec Zéphir (merci Blandine !) et j’ai continué ma découverte avec Maman et cet album-ci.

Pour Maman, j’avais dit : “Un album à feuilleter, avec ou sans son enfant. Un album pour se rappeler, pour prendre le temps, pour s’émerveiller, pour se faire plaisir ! Un recueil qui m’a beaucoup plu, tant pour la beauté, la poésie et l’amour qui se dégage de chacun des textes d’Hélène Delforge, que pour les magnifiques illustrations de Quentin Gréban

Je peux bien évidemment redire exactement la même chose pour cet album-ci. En fait, je pensais être moins touchée par cet album (puisque je suis Maman, et paPapa !) mais c’était une bêtise, il m’a tout autant fait pleurer d’émotion !

Il y a le tout jeune papa, papa pour la première fois, qui pense que son rôle est secondaire par rapport à la maman. Et il y a aussi la femme qui s’aperçoit qu’il y a encore plein de choses qu’elle aurait voulu faire avec son père… L’émotion du père qui marie sa fille. Celui qui pense avoir tout compris à son rôle de père, et puis…

Bref, les textes sont touchants et absolument magnifiques (j’ai pleuré plusieurs fois !) et les illustrations… J’adore !!

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De ces deux auteurs, déjà présenté ici : le magnifique Maman

De cet illustrateur, nous vous avions déjà parlé de :

Le site de Quentin Gréban

N’hésite pas à aller voir sa page Fb : on peut le voir en train de peindre.

VAS-Y JABARI !

JabariAlbum à partir de 3 ans

VAS-Y JABARI !

Gaïa Cornwall

Traduit par Christiane Duchesne

Éditions d²eux (2022)

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Un précédent album était paru avec les mêmes personnages : Jabari plonge.

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Aujourd’hui, Jabari a décidé de fabriquer un engin volant. Le petit garçon veut en construire un qui vole jusqu’à l’autre bout du jardin. “Moi, moi” dit sa petite sœur Nika. Mais Jabari n’a pas besoin d’aide. Il construit une superbe rampe de lancement, place son engin volant tout en haut. L’avion tourne… S’envole ! Et crouch ! Il s’écrase par terre. En fait, l’engin n’a pas volé du tout. Le petit garçon est déçu, mais il réfléchit, se concentre, cherche. Puis il se met à dessiner…

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C’est un album qui parle de persévérance. De l’importance de ne pas se décourager, de s’arrêter pour réfléchir et recommencer. Mais également d’accepter de coopérer ou juste d’accepter les remarques des autres. J’ai beaucoup aimé la façon dont le père propose à son garçon de se laisser aider par sa petite sœur.

C’est une famille noire (le père et les deux enfants) mais elle pourrait aussi bien être allemande, finlandaise ou mongole, c’est juste une famille qui profite de son jardin et qui partage un bon moment. Les couleurs sont vives et gaies et les enfants ont de jolies bouilles plutôt rondes (ils sont très jeunes).

Une jolie découverte, tant pour l’histoire que pour les illustrations !
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D’autres albums pour le même âge de la même maison d’édition et présentés sur ce blog

Petites histoires pour enfants parfaits

parfaits

Le titre parle de lui-même !! ;)

Pour apprentis lecteurs (6/7 ans)

Petites histoires pour enfants parfaits
Florence Parry Heide
& Sergio Ruzzier (ill.)

La Joie de Lire (2019)

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Présentation de l’éditeur : Chacune des huit petites histoires de ce livre présente un enfant au tempérament bien trempé. Il y a Rosie, le poussin, à qui sa mère demande de surveiller son petit frère pendant qu’elle prend un bain… Il y a Arthur, le lapin, qui ne veut pas mettre ses nouveaux vêtements et aller voir Tante Eunice. Harriet, la petite chatte reine des gémisseuses, qui veut une tranche de gâteau avant de passer à table. Harry, le porcelet, qui ne veut pas manger ses carottes… Chacun arrivera avec beaucoup de finesse et de persévérance à ses fins et les parents seront au final les dindons de la farce.

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Huit petites histoires très drôles, où les enfants n’en font qu’à leur tête… Des histoires que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire, tant elles sont pleines d’humour et d’intelligence !

Par contre, je dois bien dire que je n’aime pas du tout les illustrations et que la couverture ne m’attirait absolument pas. Un livre que je n’aurai jamais lu si on ne me l’avait pas envoyé ! Mais je reconnais que ça aurait été dommage, parce que les histoires sont vraiment très drôles.

Par contre, “moralement parlant” ça ne va pas plaire à tous les parents, ce n’est pas franchement “politiquement correct” ! Car si ici les enfants sont les plus malins, les parents se font quand même bien avoir ! Mais est-ce si loin de la vérité ??

A lire avec votre enfant, pour rire à deux des exagérations des parents ou des enfants parfaits ? Ce petit livre pourra peut-être vous aider, mine de rien, à démêler des situations explosives, qui sait ?

Et pour en lire une dizaine de pages, c’est sur le site de l’éditeur

Il suffirait d’un signe de Tiffany Schmidt

La vie de Mia bascule quand elle apprend qu’elle a une leucémie. Il suffirait d’un signe est l’histoire de son parcours, dans la maladie, mais surtout pour cacher la vérité à ses amis !

il suffirait d'un signeRoman pour adolescents
ès 12 ans

Il suffirait d’un signe

de Tiffany Schmidt

Bayard, 2016
disponible en numérique

 

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Thèmes :
relation ados parents, musique,
mensonge, adolescence, cancer,
maladie, amitié

 

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En commençant Il suffirait d’un signe, reçu dans la box Ebook j’ai vite compris qu’il s’agissait, encore, d’un roman de sick-litt. Cette mode suite à la parution de Nos étoiles contraires de John Green, de roman avec un jeune héros malade. On en a vu passer un bon paquet, et on s’est vite lassé, je trouve. Pourtant dans Il suffirait d’un signe un petit quelque chose a réussi à me happer et j’ai lu ce récit d’une traite. Outre la maladie de Mia, l’héroïne, c’est surtout les relations humaines et la distance qu’impose la maladie qui est mise en avant, avec brio et humour.

 

Mia est une adolescente à la vie parfaite : elle est entourée d’amis, fait partie des pompom girls, réussi en cours, adore le lycée… Quand on lui annonce qu’elle a une leucémie son monde bascule, et elle fait tout pour que ça n’arrive pas vraiment… Elle, si superstitieuse, cherche des signes et se persuade alors qu’il ne faut rien dire à personne. Soutenue en ce sens par sa mère – un personnage détestable de mon point de vue, très attachée aux apparences – elle va alors cacher sa maladie à ses meilleurs amis et même à son petit ami. Seul son voisin, un ami d’enfance, est au courant.

« Qu’est-ce qui se passe ? Dis-moi, je t’en prie.
– J’ai une leucémie, chuchotai-je, le mot redouté me laissant un goût amer dans la bouche.
L’accablante réalité me frappa soudain.
– Mon Dieu ! J’ai un cancer.
Quand Gyver m’attira contre lui, mes yeux se remplirent de larmes.
– Alors, on fait quoi, maintenant ? »

Entre chimio et mensonge, elle a bien du mal à continuer sa petite routine. Il suffirait d’un signe n’est pas un roman triste pour autant. Touchant, bien sûr, mais ce sont surtout les liens entre les personnages qui sont importants : sa relation ambiguë -et prévisible- avec son voisin, son rejet de ses amies, ses parents et leur façon bien à eux de vivre la situation.

S’il n’y a pas de grosses surprises à la lecture de ce roman, le lecteur s’attache tout de même à Mia. Plus les pages passent plus on a envie de la pousser à changer, mais cela fait le charme de l’intrigue.

Un roman touchant centré sur les personnages et leurs relations, même si la maladie reste bien présente au fil des pages. Une belle découverte pour moi dans ma box Ebook !


+ Sur le site de l’éditeur Bayard

+ Première participation à cette 8ème édition du Challenge jeunesse / YA de Mutie !