Claude Clément – La ville abandonnée

De Claude Clément, nous vous avons déjà présenté : Le peintre et les cygnes sauvages (3ème album de l’article) et Coppélia (présenté par Sophie dans une RDL)

Vous trouverez sa biographie et sa bibliographie sur le site de la Maison des écrivains et de la littérature.

Claude

Une ville abandonnée – Fernand Khnopff 1904

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Claude La ville abandonnée – Claude Clément & John Howe (ill.) – Casterman (2004) ♥ (à partir de 10 ans)

John Howe envoya un jour cette carte postale (ci-dessus) à Claude Clément, qui eu envie d’aller voir le tableau original. En le voyant, elle eu envie d’écrire un conte. Elle mit deux ans avant de réussir à terminer son histoire.

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Ce qui m’a attiré au premier abord, c’est bien évidemment l’illustration de couverture de cet album (encore un grand format : 32 cm). Cette ville moyenâgeuse, ramassée sur elle-même, envahie par une immense vague déferlante et au sein de laquelle subsiste quelques lueurs… Il y a dès le départ un côté magique, magnétique, quelque chose qui m’attire à l’intérieur de cette illustration !

LaVilleAbandonnée2

L’histoire ensuite : c’est un conte qui se passe “Autrefois”. Dans cette cité, un roi guerrier, Main-de-Fer, voulut un jour offrir une statue en cadeau à l’un de ses alliées. Il fit donner l’ordre à tous ses artisans de sculpter une statue. Un Maître verrier entendit la nouvelle et proposa de créer une statue de verre à nulle autre pareille…

J’adore les contes, et quand ils sont aussi bien écrit que celui-ci, c’est un vrai régal ! Tout y est, les mots, l’atmosphère un peu sombre, tout est réuni pour faire rêver… A la fin du conte, quelques pages nous expliquent comment il est né et nous montre quelques crayonnés de John Howe.

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A noter : la mise en page, très belle, à la manière d’un livre ancien a été réalisée par Piotr Rosinski, le fils du papa de Thorgal.

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Elvis – album grand format

elvis elvis

Taï-Marc Le Thanh & Rébecca Dautremer

Ed. Gautier Languereau (2008)

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C’est l’histoire d’un petit garçon, Elvis, à qui son père offrit une guitare pour ses 10 ans. Elvis qui découvre vite le pouvoir de la musique : pouvoir de sécher les larmes, pouvoir de faire danser, d’hypnotiser…

Un pouvoir qui le conduira bien loin de chez lui.

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Une histoire qui est aussi une réflexion sur la vie : on peut parfois “réussir” sans avoir trouvé ce que l’on cherchait au départ… Mais dans ce cas, est-ce vraiment une réussite ?

J’ai eu un gros coup de cœur pour les magnifiques illustrations de Rebecca Dautremer. Elvis est un album géant (37 cm de hauteur !) dans lequel on peut plonger ; ses illustrations aux couleurs chaudes sont très douces, les personnages ont parfois des traits un peu flous, comme rendus brumeux par la chaleur… Les paysages sont immenses et m’ont fait penser au film “Bagdad Café”. Une grande douceur se dégage des ces illustrations.

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Une histoire qui emprunte certaines choses à la vie du chanteur Elvis Presley, mais pas vraiment un hommage si l’on en croit cette interview de l’auteur (3ème paragraphe).

Ci-dessous, vous allez pouvoir feuilleter ce très bel album : C’est beau, c’est doux, et puis c’est tout !

De Taï-Marc Le Thanh, je vous avais déjà présenté brièvement un album qui m’avait bien fait rire “A fond la caisse avec Steve McKouin” (4ème et dernier album de l’article)

De Rebecca Dautremer, nous vous avons déjà présenté : Le livre qui vole, Les Riches Heures de Jacominus Gainsborough et Swing Café

En faisant quelques recherches pour cet article, j’ai appris que Rebecca Dautremer travaillait essentiellement à la gouache et à grande échelle. De cette illustratrice, je croyais vous avoir présenté un petit album amusant (et avec un thème pas si courant, les poissons d’avril !) “Une lettre pour Lily la licorne“, mais je n’ai jamais retrouvé l’article ! Du coup, j’ai mis un lien vers Ricochet…

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Le bonheur prisonnier – Conte

bonheurLe Bonheur prisonnier

Un conte de Jean-François Chabas

illustré par David Sala

Casterman (2011)

♥ ♥ ♥ 

Liao est un petit garçon de 7 ans qui vit dans une maison avec ses parents, sa sœur, son arrière grand-mère et… un grillon !

Ce grillon, qui est enfermé dans une jolie petite cage en or est le grillon protecteur du foyer, il apporte le bonheur dans la maison. Mais une cage, fut-elle en or fin, reste une cage, et le grillon n’est pas très heureux, lui…

♥ ♥ ♥ 

Une très jolie histoire sous la forme d’un conte avec une phrase finale que je trouve magnifique “Quelle idée, de vouloir garder le bonheur prisonnier !

J’adore les illustrations, je les trouve splendides. Très colorées, pleines de fleurs, de décorations, de motifs… Les kimonos ainsi que le chat sont particulièrement beaux. Je ne sais pas quelle technique emploie David Sala, mais on dirait que la peinture est “laquée”…

Et en plus, cet album est très grand (32 cm). Un album aussi grand avec de si belles illustrations, j’adore !

Certaines de ces illustrations font penser à des tableaux de grands peintres, même si je ne saurais dire lesquels ! Si vous le savez, n’hésitez pas à venir me le dire.

N’hésitez pas à aller voir les autres illustrations sur le site de David Sala.

♥ ♥ ♥ 

En bref ?   Un album MA-GNI-FIQUE !!!

Que je vous recommande chaudement, bien évidemment !

Du même auteur : Les lionnes, Sortilège et Récits extraordinaires.

Le site de Jean-François Chabas

Sur le site de l’illustrateur David Sala vous pourrez voir d’autres illustrations de cet album splendide !Enregistrer

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Olivia Agostini – Deux albums

Aux éditions “La Creative Factory”

Textes et illustrations d’Olivia Agostini pour les deux albums

AgostiniPapy Pétaouchnock (2016)

La petite fille qui nous raconte cette histoire, nous parle de son grand-père, Papy Pétaouchnock, un papy pas comme les autres. Un papy qui bougonne, qui ronchonne, qui marmonne, mais qui sourit quand sa petite fille, sa “grande”, est près de lui…

♦ ♦ ♦ 

Ce joli petit album nous raconte la relation privilégiée d’une petite fille avec son grand-père. Une relation qui s’interrompt avec le décès du Papy. On dit à la petite fille que “Voilà, c’est fini.  Papy est  parti…” Tout le monde est triste et pleure. Mais la petite fille se questionne aussi : on lui dit que son grand-père est parti, d’accord, mais parti où ?

♦ ♦ ♦ 

Une jolie histoire, très tendre, une relation qui m’a émue car elle m’a rappelé mon propre grand-père, souvent grognon, mais si gentil avec moi ! Un grand-père avec lequel je jardinais, telle la petite fille de l’histoire… Une histoire qui montre que chacun peut avoir une version différente de “où” l’on va après la mort.

Les illustrations, mélange de dessin et de collages m’ont bien plu (j’ai juste eu un peu de mal avec les rides, très marquées, des personnages !) et accompagnent très bien l’histoire en lui donnant, grâce aux couleurs et aux imprimés, un peu de gaité.

♦ ♦ ♦ 

AgostiniLe rêve d’Akissi (2012)

Akissi est une petite fille Mandingue (Afrique de l’Ouest). En grandissant, elle devient une belle enfant, curieuse et malicieuse. Un jour, elle doit quitter ses parents, son village pour aller à l’école qui se trouve loin, très loin, si loin qu’aucun enfant du village n’a encore réussi à l’atteindre…

♦ ♦ ♦ 

Le rêve d’Akissi est un très joli conte. Un conte qui nous rappelle que la connaissance est la clé de la liberté et que l’éducation, qui est un droit pour tous, n’est malheureusement pas toujours accessible pour certains.

J’aime beaucoup les illustrations, ici aussi c’est un mélange entre dessin et collages. J’ai trouvé les imprimés utilisés pour les vêtements très chouettes !

♦ ♦ ♦ 

Le blog d’Olivia Agostini

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