Balade au bout du monde – Makyo

Balade au bout du monde est une histoire fantastique composée de 4 cycles de 4 bandes dessinées + un épilogue (soit 17 bd au total !!). Un seul scénariste, Makyo, mais plusieurs dessinateurs, un par cycle. Elle a commencé avec “la prison” en 1983 et s’est achevé avec “l’épilogue” en 2012.

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1er cycle : T.1 : La prison / T.2 : Le Grand Pays / T.3 : Le bâtard / T.4 : La pierre de folie

Laurent Vicomte a dessiné les 4 premiers tomes, remplacé ensuite par Eric Herenguel pour les 4 tomes suivants, lui-même remplacé par Michel Faure pour les 4 tomes suivants et enfin Laval NG pour les 4 derniers. Le tout dernier tome, le n°17, l’épilogue, est une collaboration des dessinateurs ayant réalisé la série, à l’exception de Vicomte, remplacé par Claude Pelet.

J’ai commencé à lire “Balade au bout du monde” il y a bien des années. Mon collègue ayant les deux premiers cycles me les a apportés et je les ai relus avec beaucoup de plaisir, surtout le premier cycle, il est vrai.

Dans le premier cycle, Arthis, un jeune photographe en mal d’inspiration, va la chercher dans la brume des marais… Mal lui en prend, il se retrouve enfermé, sans savoir comment ni pourquoi, dans une geôle digne du Moyen-âge…

Ces 4 premiers tomes, je les ai lus plusieurs fois, et toujours avec le même plaisir ! L’histoire est géniale et les dessins, parfois très sombres, vont très bien avec. Il y a une vraie atmosphère dans cette bd, on sentirait presque l’humidité des marais… Un vrai coup de cœur pour ce premier cycle !

Le deuxième cycle nous transporte en Inde, l’histoire est sympa, les dessins aussi, mais, je ne sais pas trop pourquoi, j’ai tout de même été déçue… Peut-être parce que j’attendais une suite au premier cycle et que c’est une histoire qui n’a absolument rien à voir ! Le seul lien est le personnage principal, Arthis.

Je serai d’ailleurs curieuse de voir quel lien ils ont trouvé pour ces deux séries dans l’épilogue !

La bd de la semaine

Pour voir tous les albums, c’est par ici.

Une autre bd d’Herenguel présentée sur le blog : Lune d’argent sur Providence

Challenge RE    Et la bd de la semaine, c’est chez Noukette

Cette série participe aussi au challenge des RE de Blandine

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La fille qui ne croyait pas aux miracles

filleLa fille qui ne croyait pas aux miracles

Wendy Wunder

Collection Black Moon

Hachette Romans (2012)

* * *

Cam, 17 ans, a un cancer qui la tue à petit feu. Alors que les traitements ne peuvent plus rien pour elle, sa mère, Alicia, et sa sœur Penny entendent parler d’une ville miracle. Même si Cam n’a plus d’espoir, elles s’acharnent et l’entraînent dans un périple jusqu’à cette ville presque introuvable, Promise.
Dans cette ville elles vont faire de nombreuses rencontres, notamment Asher, un jeune homme qui leur ouvre la porte d’une maison familiale en rénovation. A Promise, elles assisteront à des phénomènes étranges… au point de croire aux miracles ?

* * *

Ce récit est à la fois pétillant et triste. Cette jeune fille condamnée, sa famille, ces miracles tout autour… Et puis ce personnage, Asher, tellement mystérieux (presque même un peu trop…), qui relève l’histoire quand elle commence à s’épuiser…. Le temps de ce récit, le lecteur vit lui aussi à Promise, recontrant ces habitants surprenants, touchants… L’atmosphère de La fille qui ne croyait pas aux miracles est particulière, on ne sait jamais vraiment s’il faut être triste ou non.
Cam, avec sa meilleure amie, a écrit une liste des choses à faire avant de mourir. Un classique, qui n’est ici utilisé que pour apporter quelques miracles supplémentaires, tout en se moquant légèrement de cette “tradition” vue et revue.

* * *

La fille qui ne croyait pas aux miracles est un beau récit, touchant, malheureusement un peu long par moment, notamment au début.
Bonus : Soyez attentif et vous croiserez une licorne au cœur de ce récit :)

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Oliver Twist d’après Charles Dickens

Oliver Oliver Twist

D’après le roman de Charles Dickens (1838)

Juliette Saumande & Daniela Volpari

Éd. Auzou (2012)

*****

Angleterre, dans les années 1840. Oliver est un jeune garçon orphelin. De son père, on ne sait rien. De sa mère, on sait qu’elle est morte peu après l’avoir mis au monde, ayant juste le temps de le prénommer Oliver. Son nom, Twist, c’est l’orphelinat qui lui a donné. Pourquoi Twist ? Parce que c’était l’année des “T”.

Pour avoir demandé une portion de nourriture supplémentaire, il sera chassé de l’orphelinat et placé chez un croque-mort. Il s’échappera et partira pour Londres où il tombera dans les griffes de Fagin, maître des pickpockets.

*****

Oliver-Twist-femme

Même sans avoir lu le roman de Dickens, je pense que tout le monde ou presque connaît l’histoire de ce pauvre orphelin. Cette histoire a en effet connu de nombreuses adaptations, au cinéma, en dessin animé, à la télévision, en comédie musicale et même en bande dessinée. Il manquait sans doute une version pour les plus jeunes, c’est chose faite avec ce très bel album grand format.

Plus que l’histoire, que je connaissais déjà, ce sont les très belles illustrations de Daniela Volpari qui m’ont attirées. Elle a une façon très particulière de dessiner les personnages, avec de longs cous très fins (les membres aussi sont plutôt fins). Les couleurs employées, souvent pastel ajoutent à la douceur du dessin.

Un très bel album que je ne peux que vous recommander !

De la même illustratrice, il faut absolument que je mette la main sur “un amour américain”…Oliver

Le blog de l’auteure.

Le blog de l’illustratrice, en italien.

Pour celles et ceux qui souhaiteraient lire le roman, ebook en pdf ici.

De Daniela Volpari, Sophie vous avait présenté brièvement “ça penche” (2ème album de l’article)

Et de Juliette Saumande : La série Agence Confettis, C’est pas du jeu (livre jeu en anglais) et Que fais-tu toute l’année Père Noël ? (3ème album de l’article)

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Malvina la petite inventeuse

MalvinaCouvMalvina

André Neves

Ed. Père Fouettard (2012)

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Malvina était une petite fille très inventive : elle passait ses journées à bricoler et à fabriquer d’incroyables machines telles que le chapeau-ventilateur pour les chaudes après-midi d’été ou encore des mini-parapluies pour garder les chaussures au sec.

La mère de Malvina, elle, passait son temps à se faire du souci. Même si elle était très fière de l’esprit inventif de sa fille, chacune de ses nouvelles inventions la tracassait (en plus de toutes les autres choses). Malvina décida donc d’inventer une machine pour tranquilliser les gens soucieux…

 

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Ce bel album nous offre une magnifique recette : la recette du bonheur !

Malvina

Et oui, et si c’était ça le bonheur ? Arrêter de se tracasser pour tout et n’importe quoi, profiter du moment présent, faire des choses ensemble, s’aimer, s’amuser, partager…

Je ne sais pas si c’est ce qu’à voulu dire l’auteur, mais c’est ce que moi j’ai ressenti en lisant cet album.

Les illustrations sont originales, mère et fille ont un drôle de nez et toutes les inventions sont amusantes. J’ai beaucoup aimé les couleurs employées, très douces.

Si je devais n’employer qu’un mot pour qualifier cet album, ce serait “douceur“.

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Pour découvrir plus d’illustrations, une vidéo (texte en portugais)

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