Petits meurtres à Endgame

EndgameCosy Mystery de Noël

Petits meurtres à Endgame

Alexandra Benedict

Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Laura Bourgeois

Éd. Charleston (2022)

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Lily Armitage espérait ne jamais devoir retourner à Endgame, le domaine familial où sa mère est décédée vingt et un ans plus tôt. Mais lorsque sa tante l’invite au traditionnel jeu de piste de Noël, la curiosité est plus forte qu’elle. Car cette année, l’enjeu est de taille : non seulement le gagnant héritera du domaine, mais les indices révéleront enfin la vérité sur la mort de sa mère.

Alors que le réveillon de Noël approche, la tension monte entre les cousins. Tous ont leurs raisons de vouloir gagner, et certains n’ont pas l’intention de jouer franc-jeu. Et quand une tempête de neige les force à rester confinés dans le manoir, les retrouvailles familiales prennent une tournure funeste… Bien décidée à connaître le fin mot de l’histoire, Lily comprend vite que le domaine renferme de sombres secrets, et qu’elle risque sa vie dans ce jeu dangereux…

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Oui, ça y est, je suis partie dans les lectures de fin d’année… Romances de Noël et autres “cosy mystery” ! C’est la fin de l’année, la fatigue se fait sentir, l’actualité est terrible, alors lire des choses “légères” ou “faciles” fait du bien !! Et puis d’abord je lis ce que je veux Nanmého !!!

Je l’ai dévoré en 2 jours… Facile à lire, prenant (même si je me doutais un peu de qui était le meurtrier – enfin, je me suis un petit peu plantée quand même !!) Bref, pas prise de tête et agréable à lire, c’est tout ce dont j’avais besoin.

Une lecture bien agréable pour un Noël très particulier !

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Petite bio sur le site de l’éditeur

L’avis de Mya

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Un cosy mystery de Noël qui participe au Challenge Christmas Time chez Mya
Ainsi qu’au challenge “il était 11 fois Noël” chez Chickypoo et Samarian

FILLES UNIQUES – Série BD

fillesElles sont cinq filles et elles sont uniques
BD tout public

FILLES UNIQUES

Beka & Camille Méhu

Dargaud

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T1 : PALOMA (2021) – T2 : CÉLESTE (2022) – T3 : SIERRA (2022) – T4 : APOLLINE (2023)

Éditeur : Paloma, Céleste, Sierra, Apolline et Chélonia sont « les filles zarbies, les solitaires, les rejetées du lycée ». Elles traînent chacune à leur manière leur histoire et leur solitude. Mais sous l’impulsion de Chélonia, elles décident de former « le club des mal-barrées », pour unir leurs différences et vaincre leurs démons.

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PALOMA : Quand elle arrive chez Liselotte, Paloma a déjà eu 15 familles d’accueil. C’est une bonne élève au collège, mais elle n’a pas d’amis. Elle est très agressive, toujours en colère et a un comportement totalement asocial. Liselotte lui propose un marché. Elle accepte que la jeune fille reste avec elle, mais celle-ci a un an pour se faire un ou une amie. Liselotte est la dernière famille d’accueil possible, ensuite Paloma devra aller dans un centre pour ados “à problèmes”. La jeune fille accepte le marché mais les mois passent et elle n’a toujours pas d’amis…

Il faut bien l’avouer, dans les premières pages la patience de Liselotte force le respect !! Paloma fait tout pour se faire renvoyer. Et dans le même temps, on voit bien que, si Paloma est en colère, elle est aussi terriblement triste, malheureuse et seule.

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CÉLESTE : Elle se sent nulle, super nulle, insignifiante. Elle est contente de faire partie du “club des mal-barrées”, mais se dit que ça ne durera pas. Que les autres vont s’apercevoir qu’elle est nulle et la rejeter. En fait, elle va finir par avouer à ses amies qu’elle est victime de harcèlement par sms.

On pourrait se dire qu’elle n’a qu’à éviter de lire les sms en question… Mais ce n’est pas si simple ! Céleste est victime d’un manipulateur. On voit les dégâts que cela peut occasionner.

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SIERRA : Elle est en colère en permanence. On sait qu’un garçon, Malo, l’a “prise pour une conne”. Et qu’elle a un problème avec sa mère aussi. Elle est très directe, très agressive, y compris envers ses amies. Dans ce tome là, on apprend aussi ce qu’a vécu Adrien, le tuteur de Paloma. Et on en sait un peu plus aussi sur Céleste.

APOLLINE : Dans les autres tomes, elle semble être la plus “équilibrée” de toutes. Elle est toujours tranquille. Mais en fait, elle aussi a un problème.

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Cette série m’a vraiment beaucoup plu. Je l’ai relu en écrivant mon billet d’ailleurs et avec autant de plaisir que la première fois. C’est une série très optimiste, qui permet de se dire que, quelque soit le problème, il y a une solution (même si c’est parfois un peu limite, comme la solution que Chélonia propose à Céleste…)

Je n’ai pas parlé du dessin. Il a un petit côté “manga” (les bouches notamment) et il est parfois un peu “figé”. Mais il est très coloré, et ça, j’aime !

A la fin de chaque tome, il y a la playlist, booklist ou encore la movie list de chacune des filles. J’avoue que je ne connais pas tout, et que je n’ai pas encore pris le temps de tout écouter/lire ou voir ! Mais l’idée est sympa.

Avec un peu de chance, le 5ème (et dernier tome en principe !) ne devrait pas tarder à sortir !

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Filles uniques

Paloma, Céleste, Sierra, Apolline et Chélonia

D’autres en ont parlé avant moi : Livres et merveilles,

La bd de la semaine

Cette semaine, nous sommes accueillis par Moka

HINTERLAND – T1

Hinterland
Une fratrie à la recherche de son passé…
A partir de 13 ans (éditeur)

HINTERLAND

T1 : Le secret de Sanarshel

Andrew Bonzon

Illustrations de Myrtille Vardelle

Éditions Novel (2023)

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La sortie du tome 2 est prévue pour avril 2023

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Marcel, Billie, Colin et Esther habitent une étrange demeure. Il s’agit d’un arbre creux, dont la partie qui donne sur la rue est couverte d’une façade tout à fait normale. Ils vivent seuls (ou presque ! Il y a quand même Hermès, petit dieu aux pouvoirs limités et un automate qui fait la cuisine). Ce jour-là, ils sont interpellés par leurs parents (ils sont morts mais apparaissent parfois dans un tableau) qui leur demandent de partir à la rescousse de leur grand-oncle Arcadius, le gardien de Sanarshel dont ils sont sans nouvelles…

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La couverture, déjà, attire le regard ! Bleue foncée, presque violette, avec des circonvolutions florales brillantes. Elle est gaufrée (légèrement en relief) et dorée. Bref, très jolie ! Une 2ème chose m’a interpellée, c’est le nom de l’auteur… Bonzon, ça me disait quelque chose ! Évidemment, je pensais à Paul-Jacques Bonzon, l’auteur jeunesse connu surtout pour la série “Les six compagnons“. Andrew est son petit-fils et “Hinterland” est son premier roman jeunesse.

Mais revenons au roman… Qui m’a bien plu ! C’est le premier tome d’une trilogie, donc on fait connaissance avec les personnages principaux, l’endroit où ils vivent (très spécial, mais ça me plairait bien !) et on commence à cerner les contours de l’histoire. Pour autant, on n’a pas le temps de s’ennuyer, les péripéties s’enchainent.

Bref, c’est une lecture que j’ai trouvé tout à fait plaisante ! Et qui parle de la mémoire et de l’importance de la transmission pour éviter de refaire les erreurs du passé. Il y a un petit côté “Steampunk” avec les machines bricolées par Marcel, un petit côté mythologie aussi (avec les “petits” dieux) et le tout fait un peu penser à un conte

Mon seul bémol concerne l’âge indiqué par l’éditeur. Je pense qu’il peut tout à fait se lire à partir de 10/11 ans.

“En apparence, c’est une maison. La plus étroite et, dit-on, la plus ancienne de Paris. Quatre pièces, une par étage, une par enfant. Une maison tout en hauteur, comme une tour, si vous préférez. Mais il faut apprendre à se méfier des apparences. Pour ceux qui savent observer, la porte raconte déjà beaucoup.

Une porte sculptée selon les règles des meilleurs ébénistes de la ville, ornée de plusieurs scarabées en métal, eux-mêmes entourés de libellules en nacre qui offrent les soirs de pleine lune une lumière troublante. Et si vous fixez intensément cette porte, peut-être verrez-vous bouger ces bestioles.”

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Un autre avis chez Lirado (qui a été déstabilisée par le fait qu’on ne sache pas à quelle époque se déroule l’histoire, moi ça ne m’a pas gênée !)

Un autre roman pour la même tranche d’âge qui parle de la mémoire également : Le tome 1 de “Mémoires de la forêt

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Les Chutes – Roman

chutesRoman américain

Les Chutes

Joyce Carol Oates

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Claude Seban

Éditions France Loisirs (2006)

Éd. Philippe Rey pour la traduction française (2005/vo 2004)

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Prix Femina étranger en 2005

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Une lecture commune avec Enna

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Résumé éditeur : Veuve au matin d’une nuit de noces hallucinante, lorsque son époux, un jeune pasteur, se suicide en se jetant dans les Chutes du Niagara, Ariah Littrell se considère désormais comme vouée au malheur. Pourtant, au cours de sa semaine de veille au bord de l’abîme, en attendant qu’on retrouve le corps de son mari d’un jour, La Veuve banche des Chutes (ainsi que la presse l’a surnommée avant d’en faire une légende)  attire l’attention de Dirk Burnaby, un brillant avocat au cœur tendre, très vite fasciné par cette jeune femme étrange.

Une passion improbable et néanmoins absolue lie très vite ce couple qui va connaître dix ans d’un bonheur total avant que la malédiction des Chutes s’abatte de nouveau sur la famille.

Désamour, trahison, meurtre ? C’est aux enfants Burnaby qu’il reviendra de découvrir les secrets de la tragédie qui a détruit la vie de leurs parents. Une quête qui les obligera à affronter non seulement leur histoire personnelle mais aussi un sombre épisode du passé de l’Amérique : les ravages infligés à toute une région par l’expansion industrielle gigantesque des années 50 et 60, expansion nourrie par la cupidité et la corruption des pouvoirs en  place.

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J’ai tout aimé dans ce roman. Les histoires d’amour, les tragédies, les relations familiales, le côté sociologique ou encore le côté historique. Les personnages sont vraiment bien décrits, on suit (avec une certaine tristesse pour ma part) l’évolution d’Ariah au fil des années. Puis celle de ses enfants. On constate les blessures laissées par les non-dits. Le besoin “impérieux” des enfants de savoir ce qui est arrivé à leur père.

C’est un roman que j’ai trouvé très riche et qui m’a appris des choses (j’aime lier l’utile à l’agréable ! ;) ) sur l’Amérique des années 50 à 80. Avec le développement industriel, la corruption, l’essor du tourisme aussi dans cette petite ville proche des chutes du Niagara.

Bien sûr, je suis allée vérifier si certaines choses étaient vraies (ou inventées) car ça me semblait un peu gros. Malheureusement elles étaient vraies. Mr Love a bien existé et il a bien creusé un canal… Il y a vraiment des gens qui sont prêts à tout pour gagner de l’argent, y compris faire crever les autres. Terrible !

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De cette autrice, nous vous avons déjà présenté : Délicieuses pourritures et Ce que j’ai oublié de te dire

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Un roman qui participe à deux challenges

Le challenge “Amérique du Nord anglophone” chez Enna

https://ennalit.files.wordpress.com/2022/06/image.png

Et le challenge “Le mois américain” sur Instagram

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