Coppélia – album de Claude Clément

Coppélia Coppélia

Claude Clément & Daniela Cytryn

Seuil Jeunesse (2012)

A partir de 7 ans – 18 €

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Franz et Swanilda s’aiment et doivent se marier. Mais un savant, Coppélius  arrive dans leur village et avec lui une ravissante demoiselle qu’on peut apercevoir à la fenêtre de la roulotte… Franz a un coup de foudre, il cherche à rencontrer la belle. Mais Swanilda, jalouse, va enquêter et découvrir le pot-aux-roses.

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Si vous suivez régulièrement ce blog, vous connaissez sûrement maintenant mon amour pour les albums grand format. Celui-ci est géant, il fait presque 40 cm de haut ! Un format extra pour profiter au mieux des illustrations parfois très détaillées : Les couleurs sont splendides (j’adore les “rouges” de cet album mais les “bleus” sont très beaux également), les costumes et les décors aussi (j’aime beaucoup la vue plongeante qu’on a sur le village à la première page). En fait, la seule chose que je n’ai pas trop aimé, ce sont les visages des personnages (mis à part celui de Coppélia).

Quand à l’histoire, c’est un très joli conte du moyen-âge qui parle d’amour et de jalousie. Je préfère laisser parler le texte, avec cet extrait :

Le soir, sans crainte du vertige, les jeunes gens du village exécutèrent mille et une voltiges, afin d’attirer l’attention de la belle. Mais elle semblait trop absorbée par sa lecture, et faisait bien peu de cas de leur présence. Pendant ce temps, retirée au coin d’une rue, Swanilda observait la scène. Qui était donc cette nouvelle venue, dont la beauté faisait ainsi tourner la tête de son fiancée ?

Je ne connaissais pas du tout ce ballet, ni cette histoire de ballet “maudit” dont on nous parle dans une double page à la fin de l’album : le chorégraphe qui décède, la première ballerine qui déclare forfait pour cause de maladie, sa jeune remplaçante qui meurt à 17 ans… Et pourtant, si l’on en croit l’extrait ci-dessous, ce ballet à l’air plutôt drôle !

C’est aussi ce que j’aime avec la littérature jeunesse, on va de découverte en découverte. Je ne connaissais pas ce ballet, mais il m’a l’air très chouette, y compris pour initier les enfants au ballet…

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Coppélia est un ballet, créé d’après le conte d’Hoffmann, “l’homme au sable”.

De Claude Clément, nous vous avons déjà présenté : Le peintre et les cygnes sauvages (3ème album de l’article) et La ville abandonnée

Vous trouverez sa biographie et sa bibliographie sur le site de la Maison des écrivains et de la littérature.

Coppelia2

Clarabel, à qui j’ai emprunté l’illustration ci-contre a eu aussi un coup de cœur.

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Elvis – album grand format

elvis elvis

Taï-Marc Le Thanh & Rébecca Dautremer

Ed. Gautier Languereau (2008)

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C’est l’histoire d’un petit garçon, Elvis, à qui son père offrit une guitare pour ses 10 ans. Elvis qui découvre vite le pouvoir de la musique : pouvoir de sécher les larmes, pouvoir de faire danser, d’hypnotiser…

Un pouvoir qui le conduira bien loin de chez lui.

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Une histoire qui est aussi une réflexion sur la vie : on peut parfois “réussir” sans avoir trouvé ce que l’on cherchait au départ… Mais dans ce cas, est-ce vraiment une réussite ?

J’ai eu un gros coup de cœur pour les magnifiques illustrations de Rebecca Dautremer. Elvis est un album géant (37 cm de hauteur !) dans lequel on peut plonger ; ses illustrations aux couleurs chaudes sont très douces, les personnages ont parfois des traits un peu flous, comme rendus brumeux par la chaleur… Les paysages sont immenses et m’ont fait penser au film “Bagdad Café”. Une grande douceur se dégage des ces illustrations.

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Une histoire qui emprunte certaines choses à la vie du chanteur Elvis Presley, mais pas vraiment un hommage si l’on en croit cette interview de l’auteur (3ème paragraphe).

Ci-dessous, vous allez pouvoir feuilleter ce très bel album : C’est beau, c’est doux, et puis c’est tout !

De Taï-Marc Le Thanh, je vous avais déjà présenté brièvement un album qui m’avait bien fait rire “A fond la caisse avec Steve McKouin” (4ème et dernier album de l’article)

De Rebecca Dautremer, nous vous avons déjà présenté : Le livre qui vole, Les Riches Heures de Jacominus Gainsborough et Swing Café

En faisant quelques recherches pour cet article, j’ai appris que Rebecca Dautremer travaillait essentiellement à la gouache et à grande échelle. De cette illustratrice, je croyais vous avoir présenté un petit album amusant (et avec un thème pas si courant, les poissons d’avril !) “Une lettre pour Lily la licorne“, mais je n’ai jamais retrouvé l’article ! Du coup, j’ai mis un lien vers Ricochet…

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La Vérité oui, mais sur quoi ?

VéritéLa Vérité sur l’Affaire Harry Quebert

Joël Dicker

Éditions De Fallois (2012)

2014 pour l’édition de poche : 855 pages (9,20 Euros)

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Prix Goncourt des Lycéens 2012 — Grand Prix du roman de l’Académie Française

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Marcus Goldman est écrivain. Dès son premier roman, il a connu un succès immédiat et fracassant. Après s’être laissé emporté par le tourbillon du succès et de la célébrité, il s’aperçoit qu’il est atteint du syndrome de la page blanche, la malédiction suprême pour un écrivain… Un an après la parution de son livre, il n’a toujours pas écrit une page. Son agent et sa maison d’édition commencent à perdre patience et Marcus ne sait plus quoi faire… Désespéré, il se tourne vers son ancien professeur d’université, Harry Quebert. Celui-ci l’invite à venir se mettre au vert chez lui pour écrire.

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La vérité, oui, mais laquelle ? Au départ, c’est l’histoire de Marcus Golman, un écrivain. Il nous raconte sa rencontre avec son professeur, Harry Quebert, lui-même écrivain et grâce à qui il va devenir écrivain. Mais très vite, Marcus va nous raconter l’histoire d’Harry et son amour pour Nola. Les histoires s’imbriquent les unes dans les autres, il y a tout un tas de fausses pistes (je me trouvais très maline d’avoir -du moins le pensais-je- compris une chose, pour m’apercevoir une centaine de pages plus loin, que je n’avais rien compris du tout !!!)

Bref, je me suis fait “balader” par l’auteur tout au long du bouquin, mais ce fut avec plaisir !

Ceci dit, si la construction du bouquin et les multiples rebondissements font qu’on ne s’ennuie pas et qu’on a envie d’aller toujours plus loin, il y a tout de même quelques longueurs, quelques répétitions et quelques trucs (dont je ne vais pas parler pour ne pas révéler l’histoire) pas franchement vraisemblables… A la fin, j’ai trouvé qu’il y avait une certaine “surenchère” dans les rebondissements. Je ne sais pas si je suis très explicite, mais ce que je me suis dit à la fin, c’est “trop, c’est trop” !

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Les chapitres sont “à l’envers”, on commence par le 31. Et chaque chapitre commence avec un conseil d’écriture de la part d’Harry pour Marcus. Voici le 1er conseil : “Le premier chapitre, Marcus, est essentiel. Si les lecteurs ne l’aiment pas, ils ne liront pas le reste de votre livre. Par quoi comptez-vous commencer le vôtre ?

– Je ne sais pas Harry. Vous pensez qu’un jour j’y arriverai ?

– A quoi ?

– A écrire un livre.

– J’en suis certain.”

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Un autre extrait : Je me branchai immédiatement sur une chaîne d’information. A l’écran, je découvris, stupéfait, des images de la maison de Goose Cove (La maison de Harry) et j’entendis le présentateur qui expliquait : C’est ici, dans sa maison d’Aurora, dans le New Hampshire, que l’écrivain Harry Quebert a été arrêté aujourd’hui après que la police a déterré des restes humains dans sa propriété. D’après les premiers éléments de l’enquête, il pourrait s’agir du corps de Nola Kellergan, une jeune fille de la région qui avait disparu de son domicile en août 1975 à l’âge de 15 ans, sans que l’on ait jamais su ce qu’il en était advenu…

Un livre que j’ai dévoré.

C’était ma première “LC“, ma première Lecture Commune et c’était avec Blandine, du blog “Vivrelivre“. Je vous invite à aller lire sa critique.

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Quatre de cœur – Roman

QuatredeCoeurQuatre de cœur

Yaël Hassan & Matt7ieu Radenac

Coll. Tempo

Syros (2016)

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Henry, un jeune garçon plutôt solitaire, aime beaucoup traîner au milieu des vieux livres dans la librairie de Madeleine. C’est d’ailleurs elle qui lui a donné le goût des livres… Chaque jour, Désiré, le facteur, apporte le courrier, et ce sont tantôt des factures ou des lettres d’avocat (la librairie ne va pas bien), tantôt des cartes postales non signées et un peu mystérieuses. Un jour, une fillette de l’âge d’Henry passe le seuil de la librairie…

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Le joli roman que voilà ! De l’amitié à profusion, des mystères, des extraits de romans, le tout au sein d’une librairie, il avait tout pour me plaire celui-ci ! Et effectivement, il m’a bien plu ! L’histoire est simple, avec juste quelques rebondissements et un peu de suspense, mais il ne faut pas oublier le public visé, à savoir les jeunes lecteurs de 9/10 ans. Ceci dit, je n’ai plus dix ans depuis bien longtemps, et, si je l’ai vite lu, je ne me suis absolument pas ennuyée !

Des personnages attachants (enfin, pas tous !), un lieu magique (une librairie, c’est pas un lieu magique ??), des cartes postales mystères… ça ne vous tente pas ?

A lire sans hésiter !

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En bibliothèque ou en CDI, une bonne idée de Mathilde du Bateau Livre : proposer “Quatre de cœur” entouré des livres dont on parle dans celui-ci (les extraits sur les cartes postales mystérieuses…)

Sur le site de l’éditeur, vous pourrez feuilletez quelques pages.

De Yaël Hassan, Sophie vous a déjà présenté “M comme…

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