Date de parution des albums : T1 (2011), T2 (2012), T3 (2014), T4 (2016) et T5 (2018)
*****
Les poilus Palette qui était boulanger dans le civil et Le Bourhis qui était cultivateur se retrouvent désignés pour s’occuper de la roulante (la cantine) et du ravitaillement des bataillons de première ligne. Ils seront vite rejoints par Bichette, un jeune garçon basque qui cherche son frère et Salopiot, un petit singe qui aime les pommes.
Les godillots -comme va les nommer Bichette- vont vivre de nombreuses aventures plus ou moins amusantes au fil des tomes.
J’ai passé un très bon moment avec cette équipe des godillots !
Une bd qui, si elle se passe sur le front pendant la première guerre mondiale, est tout de même destinée à un public jeunesse. Ce qui n’empêche pas qu’il y ait des morts et des histoires pas jolies, jolies comme dans le tome 2 par exemple. Mais c’est surtout une belle histoire d’amitié entre ces poilus ! Et il y a des moments plutôt amusants.
Cet album permet de montrer aux enfants les conditions de vie des poilus dans les tranchées, de mieux comprendre leur vie quotidienne.
Au début de l’album, il y a une frise pour s’y retrouver (avec des détails sur la première guerre mondiale), les 5 albums regroupés ici ne respectant pas l’ordre chronologique. Et à la fin de l’intégrale, quelques pages pour en savoir plus sur les personnages avec également une frise chronologique ne concernant que les personnages.
Je m’appelle Lucien, je suis en 6ème et j’ai un gros souci. En passant l’aspirateur dans ma chambre, ma mère s’est coincée le dos. Elle a une hernie discale aigüe et doit se faire opérer de toute urgence. Mais, même si je suis un peu inquiet, ce n’est pas ça mon souci. Ma mère étant à l’hôpital et ma sœur à la Fac, je vais devoir aller manger à la cantine… Et au réfectoire puis dans la cour de récré, il y a Yannick… Qui est en 5ème B.
Comme je n’aimais pas qu’il passe du temps avec mon amie Bertie, j’ai dit des bêtises sur lui… Seulement voilà, Bertie a cafté et, même si je me suis excusé, Yannick m’en veut à mort et ne loupe pas une occasion pour se venger. Bref, manger à la cantine, ça ne me dit rien qui vaille… Et pour couronner le tout, au lieu des bons petits plats de Mme Paupietta, la cuisinière, il va falloir manger des trucs dégueux emballés dans du plastique. Car Mme Paupietta, qui fait si bien la cuisine, a été accusée de négligence. Elle qui est si consciencieuse, c’est un vrai mystère !
*****
Voilà un petit roman policier qui se lit tout seul !
Non seulement il est facile à lire (contrairement d’ailleurs à ce que pourrait faire penser la 1ère page) mais en plus il y a du suspense, des rebondissements, de l’amitié,un mystère à résoudre et donc une enquête.
C’est amusant et agréable à lire. Si votre enfant aime les enquêtes, il devrait aimer celle-ci. Et s’il n’en a jamais lu, il entrera facilement dans ce roman.
Une ronde des livres par mois, pour tenter de garder une trace de mes lectures, celles que je n’ai pas pris le temps de présenter, et celles dont j’ai seulement parlé sur Instagram !
En juin j’ai donc lu (entre autre)…
Romans
Le mois de juin est passé si vite, les lectures ont été peu nombreuses en roman, mais j’ai tout de même dévoré le nouvel Hunger Games !
Hunger Games : La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur
Un nouvel Hunger Games, toujours pas Suzanne Collins, impossible de passer à côté, malgré la peur d’être déçue. Je n’ai pas attendu bien longtemps après sa sortie pour le lire, de peur de lire des avis négatif ou trop positifs… j’aime me faire mon propre avis sur ce genre de “grosse production”.
Le pitch de ce pré-quel :
C’est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L’avenir de la Maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d’astuce et d’inventivité pour faire gagner sa candidate.
Mais le sort s’acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des Tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l’échec, au triomphe ou à la ruine. Dans l’arène, ce sera un combat à mort.
Déjà prendre un des personnages que l’on aime le moins dans Hunger Games comme personnage principal, c’est osé… mais en plus nous faire l’origine des Hunger Games… Et finalement je me suis prise au jeu de ce roman, j’ai appris à détester Snow, mais différemment, en découvrant ses failles, son histoire. L’origine des Hunger Games, de ses évolutions, j’ai trouvé ça passionnant, tout comme l’évolution des personnages.
Il y a plusieurs parties dans ce roman, tout commence doucement, pour prendre de l’ampleur, avec une partie, vraiment liée aux Hunger Games que j’ai adoré. Vient ensuite une partie plus étrange, le calme avant la tempête, où l’on cherche à comprendre à l’avance comment Corio peut devenir ce Snow que l’on déteste… et le moins qu’on puisse dire c’est que l’on est pas déçu par la fin !
Un sentiment ambivalent à la fin de cette lecture, avec du très bon par moment, des moments trop lents à mon goût, mais dans tous les cas deux personnages principaux charismatiques ! Je suis heureuse d’avoir replongé dans Hunger Games, surtout que je fais partie des gens qui n’avaient que peu apprécié le tome 3 !
PKJ, 2020
BD et mangas :
Second Summer : Never see you again, un manga en 2 tomes léger malgré sa thématique, avec beaucoup de musique !
Le jour où le jeune Billy aperçoit un saxophone dans une vitrine, c’est le coup de foudre. Sans un sou en poche, il va devoir redoubler d’efforts pour tenir enfin l’instrument entre ses mains ! Commence alors un long chemin vers le rêve d’une carrière de musicien…
Encore de la musique, mais cette fois ci en bande dessinée ! Un jeune homme décide de se mettre à la musique, son parcours le mènera à un saxophone… dont il ne tirera que des notes peu appréciables… jusqu’à ce qu’il collabore avec un petit oiseau. Le succès est alors au rendez-vous, mais l’amitié peut elle juste survivre au succès ?
Cette bande dessinée sans texte n’est pas silencieuse pour autant, car au fil des pages les dessins de David Périmony prennent vie et la musique de ce petit oiseau se fait entendre… Une histoire douce et poétique, que l’on suit au gré des pérégrinations du héros. Les belles illustrations aux tons marrons un brun vintage de l’auteur rendent l’ensemble paisible
David Périmony, Editions de la Gouttière, 2020
J’ai commencé quelques autres romans, repris Filliozat pour essayer de savoir comment aider micro hérisson a traversé le terrible two – et pour l’instant on est plus proche de l’échec qu’autre chose… – mais surtout on a vécu la fin du confinement en prenant l’air, et en reprenant le rythme des réveils école ménage repas… Demain, vacances, on verra bien si j’ai plus de temps pour des romans, mais dans tous les cas on a plein de beaux albums qui nous attendent !
Dans ce recueil de “Contes de l’Inde”, nous suivons un conteur errant, Jagannath. Nul ne sait d’où il vient, ni depuis combien de temps il marche. Nous sommes en Inde et il va de villages en villages conter ses histoires. Les villageois l’accueillent toujours avec un grand plaisir. Il commence par aller se laver à la rivière de la poussière du chemin, puis les villageois lui apportent à manger. Et enfin, quand tout le monde a terminé son travail, ils viennent tous s’asseoir sous un gros sycomore et Jagannath entame son récit…
*****
J’ai déjà lu ce recueil plusieurs fois (ça doit bien faire 30 ans qu’il est dans ma bibliothèque) mais ça faisait vraiment longtemps que je ne l’avais pas relu et je l’ai retrouvé avec plaisir. J’aime beaucoup le premier conte (le plus long de ce recueil, il fait 32 pages) “Les aventures du Roi Vikram“. Mais j’aime bien les autres aussi.
Les illustrations sont très colorées, à l’image de la couverture, et pleines de dieux, de chevaux, de guerriers ou de princesses richement vêtues.
Régulièrement, Jagannath change de village. Et à la fin de chaque conte, il prend son iktar (instrument à cordes), joue un petit air et chante :
“Un conte, toujours, est fallacieux,
Y gît un grain de vérité.
Mensonge ou vérité ? tous les deux :
C’est à toi de les retrouver !” Puis il commence un nouveau récit…
De tous mes livres de contes dans cette collection, je pense que c’est celui-ci que j’ai le plus relu !
*****
Dans cette collection chez Gründ, je vous ai déjà présenté : Contes du Japon,
Le contenu publié sur Délivrer des Livres n'est pas libre de droit. Les couvertures et illustrations appartiennent aux auteurs / illustrateurs / éditeurs, les avis sont la propriété des auteurs du blog.
Vous ne pouvez copier un contenu qu'en citant les auteurs et le lien direct. Merci.