Point de fuite – Roman coup de poing et ♥

Qu’est-ce que la violence ?
Roman à partir de 15 ans

point

Point de fuite ♥

Marie Colot & Nancy Guilbert

Coll. Électrogène

Éd. Gulf Stream (2020)

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Mona est une lycéenne passionnée de dessin. Vraiment passionnée. Elle dessine tout et n’importe quoi, tout le temps. Elle s’entraine sans arrêt pour être prête pour le concours d’entrée aux Beaux Arts. Ycare est tombé follement amoureux d’elle dès le premier coup d’œil. Il ne la connaît pas encore, mais est déjà jaloux de ceux qui la serrent de trop près. Esther, elle, est passionnée de natation synchronisée. Elle se sent mal aimé, à cause de sa mère, qui ne parle que de son frère. Marin, quand à lui, est engagé dans la lutte pour la sauvegarde de la planète. C’est aussi le meilleur ami de Mona. Et puis, Mona va se laisser charmer par un pervers narcissique… Un peu plus loin dans le roman, d’autres personnages vont faire leur apparition : Lya,  Cassien et sa soeur.

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Au départ, on ne connaît que son surnom.

On se demande qui il est. Puis il entre dans la vie de Mona, et très vite, finit par prendre toute la place. C’est un roman plutôt stressant en fait ! A la manière d’un bon thriller, on sent l’angoisse, le malaise augmenter petit à petit. Et on se demande jusqu’où ça va aller. Ycare va dispenser un venin insidieux, des petites phrases vicieuses aux cadeaux qui n’en sont pas. Des fausses attentions à la vraie pression. Le malaise grossit au fil du roman et on voudrait pouvoir aider Mona. Lui dire de fuir, vite, fuir loin avant qu’il ne soit trop tard.

Et puis il y a aussi les histoires de Jody et de Cassien. Que je vous laisse le plaisir de découvrir. Cassien, quel magnifique personnage !

Après 230 pages, il a bien fallu que j’arrête ma lecture, le cœur serré et en larmes. Que j’abandonne à leur sort Jody et Mona. Le réveil indiquait 00h32 et je me levais tôt ! J’ai lu ce roman en deux soirées. Il fallait que je sache comment ça se terminait.

Cette fois encore, les deux autrices ont magnifiquement mêlé leurs écritures.

Vivement qu’elles recommencent !

Quand on a déjà croisé la route d’un manipulateur, ce roman, par son réalisme, fait remonter toutes sortes de mauvais souvenirs… Aux autres, il donnera des pistes, des indices pour éviter ces oiseaux de malheur.

Un roman qui montre aussi que revivre après un traumatisme, aussi dur soit-il, c’est possible. C’est souvent long, très long et difficile, très difficile, mais c’est possible.

Un roman criant de vérité, qui ne laissera, je crois, personne indifférent
A lire, bien évidemment !
point

Les amants (tableau 1/4) – Magritte (1928)

Et ce livre m’aura en plus fait découvrir ce magnifique tableau de Magritte !

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De Marie Colot : Je ne sais pas (15+)/ Flocons et Cie (7+)

De Nancy Guilbert : Le sourire du diable (13+) / Mission dinosaure (7+) / L’oiseau Lyre (Alb 5+)

Ensemble elles ont déjà écrit : Deux secondes en moins

Le site de Marie Colot

Celui de Nancy Guilbert

L’oiseau lyre + Concours

lyreQu’y a t-il de plus important que la liberté ?
Album jeunesse dès 5/6 ans

L’Oiseau lyre

Nancy Guilbert

Valérie Michel (ill.)

Éditions Courtes et Longues (2019)

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Lecture Commune avec Blandine

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Alih, le fils du Sultan, est un jeune garçon à qui la vie sourit et qui obtient tout ce qu’il désire. Un jour, en forêt, il entend le chant de l’oiseau-lyre. Aussitôt, il veut l’emmener avec lui au palais. Mais Alih a beau insister, l’oiseau refuse et l’enfant se met à pleurer, peu habitué à ce qu’on lui dise non. Suite à une tempête, l’oiseau s’écrase dans le jardin du palais. L’enfant le récupère, le soigne, le sauve mais ne veut plus que l’oiseau-lyre quitte la cage…

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Une histoire qui prouve qu’il ne suffit pas d’aimer quelqu’un, encore faut-il le respecter et lui laisser sa liberté. Une très jolie histoire qui m’a beaucoup plu ! ♥

Les illustrations : Au premier abord, je n’ai pas tellement apprécié les personnages, que je trouve trop grands sur certaines pages. Mais j’ai bien aimé les dessins des bâtiments intérieurs et extérieurs ainsi que toutes les petites fleurs délicates qu’on trouve partout : sur les murs, sur certains vêtements… Les pages de forêt, de jungle sont également très belles et il y a parfois des petites surprises cachées sous les feuilles ! J’aime vraiment beaucoup la façon qu’a l’illustratrice de dessiner les feuilles, les fleurs, les plantes Et j’ai également apprécié les couleurs utilisées.

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Des éditions Courtes et Longues

Nous vous avons déjà présentés les ouvrages suivants : Fadoli, Louise de New-York (2 albums présentés), Mon petit théâtre de Peau d’Âne et une présentation de cet éditeur (le concours n’est plus d’actualité !)

Ils réalisent un travail de qualité, avec des albums cousus aux couvertures cartonnées et solides. Ce sont de beaux albums.

De Nancy Guilbert, romans déjà présentés sur ce blog : pour ados “Deux secondes en moins” et “Le sourire du diable♥. Pour les plus jeunes (8/10 ans), un chouette polar “Mission dinosaure“.

Son blog (au nom si doux !) “Rêve de plume

Celui de Valérie Michel, l’illustratrice (Plein de dessins à voir, l’Inde, Hong-Kong…)

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Un bel album qui participe au Challenge “Je lis aussi des albums” !

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Concours

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Bientôt Noël ! Pour fêter ça, avec Nancy Guilbert, nous vous proposons un concours pour gagner ce bel album qui, en plus, sera dédicacé !

Pour jouer, rien de plus simple, laissez-nous un commentaire en nous disant si vous connaissez cette autrice et quel livre d’elle vous avez aimé. Vous pouvez également aller voir le site des Éditions Courtes et Longues et nous dire quel ouvrage vous attire chez eux (et pourquoi ?)

Concours ouvert du lundi 2 décembre au mardi 10 décembre 2019 (concours prolongé et ouvert sur Instagram). France Métropolitaine.

Pour ne manquer aucun concours inscrivez-vous à la newsletter ou suivez nous sur les réseaux sociaux !

Règlement des concours

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D’autres concours ont lieu en ce moment sur le blog, vous pouvez les retrouver dans la rubrique Concours ! Bonne chance à tous !

Le sourire du diable – Roman ado

sourire

3 femmes / 3 époques / 1 secret de famille…

Le sourire du diable
Nancy Guilbert

Oskar (2018)

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Le roman s’ouvre en 1959: Louise, une jeune française de 15 ans, reçoit une étrange lettre d’Allemagne qu’elle ne comprend pas mais à laquelle elle répond. S’ensuit alors un échange de lettres entre elle et un jeune allemand de 22 ans. Wofgang, c’est son nom, semble avoir connaissance d’un secret la concernant et concernant également sa mère. Mais lorsque Louise essaie d’en parler avec celle-ci…

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Le roman s’articule autour de 3 femmes : Rose (la grand-mère), Louise (la mère) et Nina (la fille /petite-fille). Et de 3 époques, 1943, 1959 et 1989. On se doute assez vite de ce qui s’est passé, mais là n’est pas pour moi l’intérêt de ce livre. Ce que j’ai trouvé très intéressant, c’est la façon dont les personnages sont impactés par ce secret à travers le temps.

Rose n’arrive pas à s’occuper correctement de sa fille Louise (elle lui dit une chose tellement dure !!! j’ai eu les larmes aux yeux…). Tant et si bien qu’elle finit par aller vivre chez sa tante après avoir appris le lourd secret de sa mère. Et ce qui m’a frappé, c’est le mal qu’elle a, quand son tour vient, pour expliquer ce qui s’est passé à sa propre fille Nina

Des personnages complexes, une histoire prenante et poignante et une façon de raconter qui montre bien comment les non-dits peuvent engendrer des conflits familiaux capables de “pourrir” les relations sur plusieurs générations.

Un livre que j’ai dévoré et adoré !

Mon seul bémol : l’éditeur indique 11 ans au dos du bouquin, j’aurai dit plutôt 13 ans, certains passages sont plutôt durs !

Edit de janvier 2020 : Avis de Sophie Hérisson

Intriguée par l’avis de Nathalie, j’ai découvert ce roman à mon tour. Ce récit joue avec les narratrices et les époques et je trouve l’ensemble vraiment bien construit. Ce sont en effet les personnages, et leur relation qui sont les forces de ce récit assez court : Trois personnages forts à leur façon, qui sont liés malgré les secrets et les non-dits. J’ai presque finalement trouvé ce récit trop court tant j’aurais aimé en savoir plus sur chacun des personnages, prendre plus le temps de les découvrir, de mieux comprendre leurs sentiments.

Un récit un peu trop court à mon goût mais qui permet de découvrir l’incidence intergénérationnelle des secrets de famille, avec des protagonistes intéressants.

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De Nancy Guilbert, je vous ai déjà présenté : Deux secondes en moins (roman ado) / Mission dinosaure (roman enfant)

Son blog, au doux nom de “Rêve de plume” (j’adore !)

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L’avis de Blandine

Questions à Nancy Guilbert & Marie Colot

Questions

DEUX SECONDES EN MOINS

Magnard (2018)

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Nos avis sur ce roman : Pauline / Blandine / Nathalie

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Nancy et Marie, pourriez-vous raconter à nos lecteurs la genèse de votre roman, Deux secondes en moins ?

Était-ce un projet que vous aviez chacune de votre côté, et qu’une rencontre/discussion a permis de réaliser à quatre mains, ou était-ce votre souhait de base ?

Nancy : J’ai fait la connaissance de Marie au salon de Sainte-Odile, à Lambersart. J’ai été attirée par ses romans, son écriture, mais aussi par son charisme et son sourire !

Après l’avoir lue, je suis revenue vers elle l’année suivante pour lui proposer d’écrire un roman à quatre mains sur le thème du mal-être adolescent, un thème qui me tenait à cœur depuis un moment. Marie m’a fait confiance car, contrairement à moi, elle n’avait encore jamais écrit avec une autre autrice et n’avait pas, je pense, envisagé cette possibilité.

Marie : J’ai vraiment été ravie par la proposition de Nancy qui présageait une expérience d’écriture inédite pour moi ! Sur base du thème qu’elle a amené, nous avons échangé nos idées. Quand je lui ai parlé du personnage masculin, défiguré et pianiste, que j’avais en tête depuis longtemps, et de l’envie de l’assoir en bonne compagnie pour un duo, Nancy a tout de suite été séduite. Nous avons senti que ce que nous voulions chacune aborder s’articulerait et se complèterait très bien dans cette situation romanesque. Sans compter qu’un morceau à quatre mains faisait écho avec un roman écrit sur le même principe. Restait à préciser pas mal de choses et à discuter de la manière de procéder.

Nancy : Nous avons partagé sur la façon dont nous envisagions cette écriture, sur la bienveillance et la sincérité nécessaires dans cet exercice et avons commencé une ébauche de scénario en septembre. Nous hésitions encore, surtout moi, car mon personnage n’était pas encore bien défini, lorsque des évènements dramatiques survenus au lycée de ma fille ont précipité notre écriture, dans un sentiment d’urgence. J’ai envoyé le premier texte à Marie le 13 janvier 2017.

Marie : J’ai découvert, pleine d’émotion, les premières lignes écrites par Nancy où j’entendais la voix et la douleur de Rhéa. J’ai écrit, dans les jours qui ont suivi, un texte qui évoquait l’histoire et la situation d’Igor, devenu ensuite le début du roman.

Comment avez-vous choisi les prénoms d’Igor et de Rhéa ?

Nancy : Je connais une Rhéa dans mon entourage, c’est une jeune fille dont j’apprécie énormément les qualités humaines et le rayonnement. Je savais qu’un jour, l’un de mes personnages porterait son prénom, même si la Rhéa du roman n’a pas la même histoire.

Marie : De mon côté, le prénom d’Igor s’est imposé en même temps que le personnage. Il correspond, selon moi, assez bien à sa personnalité, teintée d’une douceur cachée derrière la colère. Certain.e.s y ont vu une référence au fils de Frankenstein, mais cela devait être inconscient ! Je n’y ai pensé qu’après.

Les deux narrateurs ont-ils été une évidence ?

Nancy : Oui, dès le début.

Marie : Nous avions conscience des différences de nos écritures et préférions, pour une première ensemble, alterner les narrateurs. C’était d’ailleurs très cohérent par rapport à l’histoire que nous avions construite.

Un autre personnage est prégnant dans votre roman : la musique. Pour vous, est-elle aussi un personnage à part entière ?

Nancy : Je crois, oui. Étant musicienne (pianiste), elle revient souvent dans mes livres.

J’admire Marie qui a donné l’illusion qu’elle maîtrisait parfaitement les ressentis et la technique d’un musicien. Dans mon entourage, les lecteurs sont persuadés qu’elle est pianiste !

Marie : Si j’y suis parvenue, c’est aussi grâce aux indications et aux conseils de Nancy ! Je l’ai parfois sollicitée à ce sujet. Je me suis aussi documentée, car je n’y connaissais rien, même si j’apprécie beaucoup le répertoire classique. C’est la première fois que la musique a une place si importante dans un de mes romans.

Comment s’est-elle imposée / les avez-vous choisies ?

Marie : Avant de nous lancer dans l’écriture, nous avons choisi le morceau qu’interprétaient Rhéa et Igor. C’est Nancy qui a fait une première sélection de pièces à quatre mains. Quand j’ai entendu la Fantaisie de Schubert, elle m’a donné des frissons. Nancy la trouvait aussi très belle et nous n’avons pas tergiversé longtemps. Quant aux autres morceaux travaillés par Igor (ceux de Satie, principalement), je me suis laissée guider par ce que je connaissais de lui et de son état d’esprit au cours de l’histoire.

Nancy : Le plus difficile était de trouver le morceau fédérateur mais comme l’explique Marie, le choix s’est fait très vite, finalement. Ensuite, j’ai cherché les morceaux au fur et à mesure selon ce que Rhéa vivait ou ressentait. Le lecteur qui se donne la peine d’écouter chaque morceau en lisant peut ainsi doublement vivre le moment avec elle et les personnages qu’elle rencontre tout au long du roman.

Pourquoi avoir choisi des personnages aimant la musique ?

Marie et Nancy : L’idée de base du roman impliquait bien sûr qu’ils soient musiciens. Les deux personnages ont besoin de la musique pour partager et apprivoiser leur souffrance. Elle leur permet de l’exprimer puisque les mots ne suffisent pas ou plus.

Avez-vous écouté les musiques mentionnées dans le roman en l’écrivant ?

(pour ma part oui, en le lisant, écrivant ma chronique et ces questions – Blandine)

Nancy : Sans arrêt, surtout la Fantaisie, forcément, mais toutes les autres aussi.

Marie : Pendant toute l’écriture, j’ai écouté la Fantaisie et les morceaux de Satie. Désormais, tout le monde les connait sur le bout des doigts à la maison !

Pouvez-vous nous confirmer que l’écriture de ce livre a été thérapeutique et exutoire ?

C’est le sentiment que nous avons eu. (Pauline + Blandine + Nathalie)

Marie : Je préfère que Nancy en parle. De mon côté, je n’ai pas été confrontée à ces événements dramatiques récemment et aucune plaie ne devait se cicatriser.

Nancy : Oui, l’écriture m’a permis de relier ce que je vivais en direct avec la fiction, de poser des mots sur la violence, d’entourer Rhéa (et Igor) comme j’aurais voulu entourer certains jeunes confrontés à ces drames.

 Un roman sur ces thèmes n’est pas anodin et puise peut-être/certainement son origine dans des faits réels et récents.

Comment avez-vous appréhendé cette proximité avec la réalité ? Comment cela s’est-il traduit dans votre écriture ?

Nancy : Je crois que les chroniqueurs.ses l’ont presque tous.tes ressenti : les mots sonnaient justes, l’émotion était sans doute palpable mais authentique, puisqu’inspirée des drames vécus par ces jeunes autour de moi, de leurs doutes, de leurs remises en question, de leur sentiment de culpabilité.

Mais j’ai aussi élargi le personnage de Rhéa en puisant ailleurs, dans mon imaginaire et dans les lectures que j’ai pu faire sur le thème du suicide et du mal-être adolescent.

Paradoxalement donc, c’est ce réel qui m’a aidée et poussée à trouver la force pour écrire.

Marie a été un grand soutien puisqu’elle était moins impactée : elle savait me dire à quel moment je pouvais supprimer les phrases qui en “disaient trop”.

Marie : Je pense que c’est un des grands avantages de l’écriture à quatre mains. Nancy et moi sommes, je crois, réellement complémentaires et avons été capables de poser un regard juste sur les mots écrits par l’autre afin d’améliorer le texte et le déploiement de l’histoire. Si je lui ai suggéré de supprimer certains passages, elle m’a, de son côté, aidée à en développer certains et à aller au plus profond de l’émotion.

 Concernant la couverture, qui rappelle la musique mais aussi un lien, un passage (Blandine), qui l’a choisie ?

Aviez-vous une idée de ce que vous vouliez ?

Marie : La direction artistique de notre maison d’édition, Magnard, nous a proposé cinq couvertures. Nous trouvions celle-ci la plus réussie, la plus accrocheuse et la plus symbolique. Comme toujours lors de ce projet, Nancy et moi étions sur la même longueur d’ondes.

Nancy : Au départ je voyais quelque chose de plus doux, mais Marie et l’éditrice ont su me convaincre que cette couverture avait une force d’accroche importante, et elles avaient raison !

 Vous avez déjà eu plusieurs retours sur votre roman. De qui émanent-ils surtout, parents d’ado ou non, adolescents ?

Les différents profils des lecteurs permettent-ils de dire que ce roman est accessible à tous, quel que soit son âge (ou presque !), sa situation familiale, et que tous peuvent y trouver une résonance ?

Nancy : Beaucoup de retours viennent de libraires, chroniqueurs.ses, enseignants et parents. C’est plutôt positif et rassurant qu’un roman estampillé “ado” parvienne à toucher les lecteurs plus adultes.

Mais nous avons également quelques premiers retours d’ados qui l’ont vraiment apprécié, présenté en classe pour des rallyes lecture. Dernièrement, ce sont des CM2 (11 ans) qui m’ont passé commande. Dans ce cas-là je crois que le dialogue avec les parents est indispensable pendant ou après la lecture, mais encore une fois, c’est extrêmement positif !

Chacun peut effectivement trouver une résonance, qu’il ait traversé ces drames (suicide d’un proche ou accident) ou pas, car les thèmes abordés sont vastes et s’adressent à chacun : relation enfant/parent, culpabilité, mal-être…

Marie : Je pense qu’au-delà de ces thèmes, « Deux secondes en moins » est universel : il traite de l’espoir qu’on essaie de retrouver après des drames, du sens de la vie, si difficile à discerner quand elle déraille et, surtout, de la relation à l’autre qui est souvent salvatrice. Chacun.e peut donc être touché et interpellé par le roman.

 Nancy, il s’agit de votre premier roman pour adolescents. Pensez-vous en écrire bientôt un autre ?

Les hasards de l’édition font que c’est mon premier roman ado publié mais ce n’est pas le premier que j’ai écrit. Ce dernier devrait sortir à l’automne 2018.

 Des rencontres autour de ce roman sont-elles déjà prévues ?

Marie et Nancy : Nous avons déjà reçu quelques invitations pour des salons et les interventions scolaires qui ont lieu généralement dans ce cadre.

Marie et Nancy, avez-vous des projets en cours dont vous aimeriez nous parler ?

Des sorties ? Que nous ouvrions notre agenda !

Nancy : Depuis vos questions, un peu de temps s’est écoulé et pour ma part, quelques albums sont sortis (L’ourse bleue, Voyages/travels, C’est l’histoire d’un loup, L’arboretum et le 3ème tome d’une série de romans première lecture) ainsi qu’un livre-CD ( autour de la musique et des émotions).

Les autres suivront à l’automne.

Marie : Deux nouveaux romans sortiront à l’automne. Le premier est illustré et pour des jeunes lecteurs, le second est adressé aux adolescents. Ma série « Le jour des premières fois » (Alice Jeunesse) va également se poursuivre avec deux nouvelles aventures à destination de lecteurs à partir de 9 ans.

 Nous souhaitons à votre roman, comme à vos autres livres, de connaître le succès qu’ils méritent et avons hâte de vous lire à nouveau !

 Merci pour vos réponses !

 

Marie et Nancy : Un très grand merci à vous, Pauline, Nathalie et Blandine, tout d’abord pour vos chroniques sur vos blogs respectifs, ensuite pour cette interview aux questions pertinentes et enfin, pour votre intérêt pour Deux secondes en moins.

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Blog de Nancy : http://revedeplume.blogspot.fr/

Blog de Marie : http://www.mariecolot.com/