Passionnée de lecture depuis que je sais lire. J'ai rarement passé une journée sans lire au moins quelques lignes ! J'aime la littérature jeunesse, les bandes dessinées, les romans (y compris polars et SFFF), les docs...

Anne, la maison aux pignons verts – Roman

Rappelez-vous, début Mars, pour le défi 12 mois, 12 ami(e)s, 12 livres, j’avais demandé à 12 amies de me proposer “le” livre jeunesse qui a marqué leur enfance (lu avant 13/14 ans). Et j’ai donc 12 mois pour lire ces 12 livres ! Sauf, qu’ayant commencé en Mars, j’avais déjà 2 mois de retard… Retard que j’ai presque comblé en lisant ce mois-ci “les malheurs de Sophie” et “Anne, la maison aux pignons verts” et je suis en train de finir “les goonies” !

Et j’ai commencé par : Anne, la maison aux pignons verts recommandé par Sophie, qui m’accueille sur ce blog !

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Anne

Anne… La maison aux pignons verts

 Lucy Maud Montgomery

Éd. Julliard (1987)

pour la traduction française. En réalité, il a été écrit en 1908.

Cette histoire se passe au Canada, sur l’île du Prince Édouard. Marilla et son frère Matthew, qui commencent à être un peu âgés, décident d’adopter un jeune garçon orphelin afin qu’il les aide à la ferme. Mais quand Matthew arrive à la gare, il n’y trouve qu’une petite fille rousse de 10 ans, Anne. Après des débuts un peu difficiles (Anne est très bavarde et a beaucoup d’imagination, ce qui cause parfois de petits tracas…) Anne finira par être totalement chez elle dans cette maison aux pignons verts…

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Je n’avais jamais entendu parler de ce roman, pourtant un grand classique de la littérature jeunesse canadienne (vendu à plus de 60 millions d’exemplaires), jusqu’à ce que Sophie m’en parle en disant que c’était un de ces livres préférés (bon ok, ex-aequo avec Harry Potter !! ;) ). J’ai ensuite lu un roman “Le train des orphelins” de Christina Baker Kline, dans lequel il est fait mention de ce roman… Je l’avais donc acheté (et mis de côté parce que j’avais des trucs plus “urgents” à lire !)

Ce défi a donc été l’occasion de le sortir enfin de ma PAL et de le lire…

Extrait : – Oh, vous pouvez parler autant que vous voulez. Ça ne me dérange pas. (Matthew)
– Oh, merci, merci beaucoup. Je sens déjà que vous et moi, nous allons nous entendre merveilleusement. C’est un tel plaisir que de pouvoir parler quand on veut, sans se faire dire que les enfants sont faits pour être sages et pour se taire ! On m’a répété ça des millions de fois. Et les gens rient de moi, en plus, parce que j’utilise de grands mots. Mais si on a de grandes idées, il faut bien se servir de grands mots pour les exprimer, pas vrai ? (Anne)
– Eh bien, ma foi, ça me semble raisonnable, dit Matthew.
– Mme Spencer a dit que je devais avoir la langue bien pendue par le milieu. Mais ce n’est pas vrai : elle est solidement arrimée à un bout. Mme Spencer a dit que votre domaine s’appelle Green Gables à cause de ses pignons verts. Je lui ai arraché tout ce qu’elle savait sur le sujet. Elle m’a dit qu’il y avait plein d’arbres tout autour. J’étais aux anges ! J’adore les arbres. Il n’y en avait pas autour de l’orphelinat, à peine quelques pauvres choses chétives et rabougries, devant la bâtisse, étouffées dans des cages en forme de grilles et peintes en blanc. On aurait dit des orphelins, eux aussi, ces pauvres arbres. J’aurais presque pleuré, rien qu’à les regarder.

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Et je ne le regrette pas, j’ai passé un très agréable moment avec Anne, Marilla et Matthew ! C’est une histoire pleine de fraîcheur et de poésie, l’imagination et l’appétit de vivre d’Anne sont contagieux.

En fait, le premier mot qui m’est venu à l’esprit en fermant ce roman est “délicieux” ! Un charme au parfum légèrement suranné s’en dégage et l’écriture enthousiaste nous transporte là-bas, sur l’île du Prince Édouard (que j’aimerai bien visiter maintenant, c’est malin !).

Anne est  une petite fille très émotive, tout est transfiguré par sa vision des choses et son imagination. Elle affuble les lieux de noms magiques et enchanteurs : Une rue bordée d’arbres fleuris se voit ainsi renommée “le chemin blanc des délices“, une mare devient “le lac aux miroirs“…

J’ai d’ailleurs découvert que la maison existe et que ce roman participe grandement au tourisme de l’île du Prince Édouard :

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Japon est le thème de nos lectures d’avril !

JaponJapon

JAPON

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Ce mois-ci, avec le challenge album et en collaboration avec

Lou de My Lou Book et Hilde du Livroblog

nous nous envolons vers le pays du Soleil-Levant !

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Voici donc mes lectures prévues pour ce mois-ci : et il n’y a pas que des albums…

En cliquant sur les images, vous irez directement à la présentation du livre en question.

Japon    Japon Japon Japon Japon Japon Japon Japon Japon Japon Japon Japon Ein  Japon Japon Enfant

J’ai déjà lu les deux romans adulte, les deux documentaires et presque tous les albums !

Reste à faire les billets pour présenter tout ça …

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Quelques liens intéressants

Des maisons d’éditions qui font connaître la littérature Japonaise : En littérature jeunesse Nobi ! Nobi ! / pour les ados, des “lights novels” chez Ofelbe  / En littérature adulte : éditions Picquier, Actes Sud Lettres japonaises

Le Salon du Livre Asiatique de Paris (2016) : pour d’autres maisons d’éditions

Sur Zoom Japon (revue gratuite) un dossier 50 façons de lire le Japon

Un article du BIEF (Bureau International de l’Édition Française) sur l’évolution de la littérature japonaise en France (nombreux auteurs et éditeurs cités)

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Déjà présentés sur le blog

Romans jeunesse : Fleurs de dragonLe koï et la grenouilleAzami, le cœur en deux

Romans adulte : La formule préférée du professeurLa nostalgie heureuse (Livre audio)

Mangas : Cœur de hérissonKasane, la voleuse de visageA silent voiceBonolonLes enfants loupsChi et Silver spoonRoji

Albums et contes : Moins et plus (alb. cart.) – Les mouflesOù est mon étoileLe voyage de PippoUn goûter en forêtLes voisins musiciensTamagoLika aux cheveux longsLa vie KokeshiSakuya, la princesse des fleurs de cerisiers

Documentaire/Beau livre : Le temps du Japon / Cent instants japonais

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148 titres divers et variés sur ce thème proposés sur Ricochet (Albums, docs, romans…)

challenge albums 2017

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Le club de l’épouvante – Album pour Halloween !

club

Lecture pour Halloween !
Album à partir de 3 ans

Le club de l’épouvante

Ethan Long

Éditions Circonflexe (2016)

♠ ♠   ♠   ♠ ♠ 

La nuit précédant Halloween, Vladimir le petit vampire décide de réunir une dernière fois le Club de l’Épouvante afin de faire les dernières mises au point pour l’OPÉRATION TROUILLE BLEUE. Mais les monstres ne se sont pas beaucoup entraînés et Vladimir n’est pas content. En plus, la réunion est perturbée par une adorable petite lapine qui veut s’inscrire au club…

♠ ♠  ♠  ♠ ♠ 

club

En français, “le club de l’épouvante” mais la présentation est la même !

Une histoire parfaite pour Halloween !

Pleine de monstres et d’humour, cette histoire plaira sans aucun doute beaucoup aux enfants. Les dessins sont vraiment très drôles, j’adore la dernière double-page quand tous les adhérents du club de l’épouvante sont cachés (la “gentille” lapine et le papillon ont des airs vraiment louches !!) Le livre est présenté à la manière d’un vieux film en noir & blanc (voir illustration ci-dessus) et les personnages, s’ils ne “parlent” pas aux enfants, amuseront les parents ! On y trouve par exemple Dracula ou encore Frankenstein.

Et puis en plus, la “morale” de l’histoire, c’est quand même qu’on peut jouer ensemble même si on est différent et que l’union fait la force (même, et surtout ! si c’est pour faire des bêtises…)

Notez-le ! Halloween, c’est à peine dans 7 mois…
club

Soudain, on entendit “Toc ! Toc ! Toc !” à la porte

♠  ♠ ♠ ♠  ♠ 

Les éditions Circonflexe

Pour feuilleter les premières pages, c’est ici

Le site de l’auteur (en anglais)

D’autres avis : celui de Hilde, celui de Mya, ou encore celui de l’atelier des ramettes.

Un livre gagné grâce au concours organisé par Le Livroblog d’Hilde (en novembre 2016… Oui, je sais, je ne suis pas en avance…) Merci à elle ! (j’ai adoré la carte signée de la sorcière…)

Voir aussi “La famille Passiflore et la maison hantée” pour les petits à partir de 3 ans.

challenge albums 2017       Halloween

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La différence invisible – Bd adulte

AutismeLa différence invisible

Julie Dachez (scénario)

Mademoiselle Caroline (adaptation, dessin et couleur)

Sur une idée et avec la participation de Fabienne Vaslet

Préface de Carole Tardif et Bruno Gepner

Delcourt/Mirages (2016)

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Marguerite a 27 ans. Tous les matins, elle part travailler à la même heure, suit le même trajet, passe dans les mêmes magasins. De 8h à 9h, elle est seule au travail, il n’y a pas de problèmes. Mais à 9h, la foule de ses collègues arrivent et là, on sent un malaise. Du bruit, beaucoup de bruit. Un sourire crispé quand certains de ses collègues lui disent bonjour. Au bout d’une heure et demi, elle n’en peut plus, elle part s’isoler dans les toilettes pour “respirer”. Un jour elle est convoquée dans le bureau du big boss. Il n’a rien à lui reprocher côté travail, mais il souhaiterait qu’elle s’intègre davantage, qu’elle déjeune avec ses collègues…

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Au départ, on ne comprend pas trop ce qui se passe. Marguerite est un peu bizarre, un peu solitaire, elle a ses petites habitudes… Mais au fur et à mesure, on comprend que c’est pire que ça. Elle est hyper sensible au bruit aux mouvements, aux odeurs… Elle ne comprend pas l’humour, les phrases à double sens.

Même si ce n’est pas la même chose, si vous avez déjà été dépressif, vous allez comprendre le calvaire de Marguerite : tout le monde lui dit de “se bouger”, sans se rendre compte des efforts terribles qu’elle fait déjà tous les jours !

Cette bd nous parle d’autisme. D’une forme particulière d’autisme, le syndrome d’Asperger.

Si vous vous êtes bien renseigné sur l’autisme, vous n’apprendrez peut-être rien. Mais vous pourrez toujours vous régaler avec les dessins, très sympas. Moi qui suis loin d’être une spécialiste, j’ai appris tout un tas de choses, car en plus de la bd, il y a aussi une partie documentaire très bien faite, même si on est un peu dégoûté quand on voit certains chiffres (20 % d’enfants autistes scolarisés en France contre 8o % dans d’autres pays… On ne peut pas dire qu’on soit en avance !)

Les deux dernières pages proposent des livres de référence, des témoignages, des livres pour enfants…

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Le 2 avril, c’est la journée de sensibilisation à l’autisme

Site de l’ANCRA (Association Nationale des Centres Ressources Autismes)

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Le blog de l’auteure

Celui de Mademoiselle Caroline

Les 4 premières pages sont visibles sur le site de l’éditeur Delcourt

L’avis de quelques blogs : Le Livroblog, Les lectures de Caro, Le bar à bd, Les chroniques de l’invisible

L’avis d’une personne qui est autiste asperger

La bd de la semaineCette semaine, c’est chez Mo’, du bar à bd !

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